Renault Captur 2 : plus technologique

Soufyane Benhammouda

6 ans ago

Ecoulé à plus de 1,2 millions d’exemplaires, le Renault Captur se renouvelle.

A l’image de la Renault Clio, sur laquelle il repose, le Captur (notre essai) est l’un des croosover de sa catégorie les plus vendus en Europe. Suite à l’arrivée de la nouvelle Clio 5, il reprend sa plateforme, fait peau neuve et arrive avec de nouvelles technologies.

Le nouveau Renault Captur repose donc désormais sur la plateforme CMF-B inaugurée par la Clio 5. Forcément plus aboutie que la précédente génération, cette base fait grimper les mensurations du crossover. Il gagne 11 cm en longueur (dont 2,0 cm d’empattement) et 2,0 cm en largeur. Le Renault capture avoue donc une longueur totale de 4,23 mètres, qui se place entre un Ford Puma et un Peugeot 2008, l’ennemi naturel.

L’habitabilité du Renault Captur progresse dans une moindre mesure, mais les habitués devraient ressentir le gain en confort. La banquette arrière fractionnable conserve son rail qui lui permet de coulisser sur 16 cm, modulant alors le volume de chargement entre 422 et 536 litres.

Le Renault Captur reprend les nouveaux canons stylistiques de la Clio 5. La filiation avec la citadine est notamment marquée à l’avant, alors que la poupe est plus originale avec un dessin des feux inédit. La bouclier arrière particulièrement enveloppant renforce l’impression de robustesse, mais le seuil de coffre semble visuellement plus haut perché que sur les modèles concurrents.

La planche de bord est aussi similaire à celle de la Clio 5, exception faite de quelques aménagements spécifiques comme le support de commande de boîte automatique flottant. A noter que les versions d’entrée de gamme et équipées de l’unité manuelle adoptent une configuration plus traditionnelle.

Comme la citadine, le Captur grimpe en gamme et s’entoure de nombreux équipements de confort et de sécurité. L’instrumentation est confiée à un écran de 10,2 pouces alors que le système d’info-divertissement est projeté par l’écran tactile de 9,3 pouces. Les passagers avant pourront accéder à l’ensemble des régalages du véhicule avec Multi-Sense ainsi qu’aux applications dédiées comme Easy Link (avec Android Auto et Apple Car Play).

Les diverses aides à la conduite déjà connues sont reconduites. On y retrouvera l’allumage automatique des feux de route, le freinage d’urgence avec détection des piétons ou la reconnaissance des panneaux. Le Renault Captur s’équipe aussi d’un régulateur de vitesse adaptatif et de l’aide au maintien de voie, ce qui le fait grimper au niveau 2 dans la hiérarchie de la conduite autonome. Ces systèmes seront à piocher dans le catalogue des options.

Dès son lancement, le Renault Captur sera proposé avec trois moteurs essence et deux diesel. Le rayon TCe sera composé du 1,0 litre 100 ch ainsi que du 1,3 litre de 130 ch ou 155 ch. L’offre diesel sera assurée par le 1,5 litre Blue dCi de 95ch ou 115 ch. Les deux versions les moins puissantes ne proposeront que la boîte manuelle, alors que la plus puissante version de 155 ch sera exclusivement associée à la boîte automatique à sept rapports. Aucune version Renault Sport n’est prévue au programme, mais certains marchés, comme la Chine, disposeront en plus du Captur TCe270 animé par 1.3L 155ch, 270 indiquant la valeur du couple en Nm.

(ndlr Une version précédente de l’article spéculait de manière erronée sur la présence du 1,8 litre turbo de l’Alpine A110)

Comme la Renault Clio 5, le Captur entrera également dans le segment des véhicules hybrides avec la technologie E-Tech. La configuration sera similaire à celle de la compacte, avec un bloc 1,6 litre appairé à un moteur électrique. Toutefois, la batterie sera plus généreuse avec 9,8 kWh de capacité. L’autonomie en mode 100 % électrique pourrait atteindre les 45 km sur un cycle WLTP, et viser les 135 km/h en vitesse maximale.

Le Renault Captur arrivera sur le marché dès le mois d’octobre 2019. La grille tarifaire pour l’ensemble de la gamme sera communiquée dans les prochaines semaines.