Le best seller est renouvelé quatre ans après son lancement.
Land Rover remet au goût du jour le Discovery Sport avec une nouvelle plateforme, une grosse retouche esthétique, et une remise à niveau des motorisations et de l’équipement. Lancé en 2015, le permier Discovery Sport 5+2 (notre essai) remplace le Freelander et a été le modèle le plus vendu du groupe Jaguar Land Rover, devant le Range Rover Evoque. Les ventes cumulées ont presque atteint le demi million d’unités.
Le nouveau Discovery Sport est basé sur la nouvelle plateforme PTA (Premium Transverse Architecture) mais conserve un empattement identique au millimètre à son prédécesseur: 2,741 mm. Les dimensions extérieures (4597 x 2173 x 1727 mm) n’évoluent que de quelques millimètres.
La deuxième rangée de sièges coulisse désormais, ce qui permet d’atteindre 968 mm d’espace au jambe pour la banquette principale, ou jusqu’à 655 mm pour les places 6 & 7. Le coffre a une capacité allant de 897 à 1,794 litres, contre 981 à 1698 litres pour son prédécesseur. La capacité du réservoir d’essence a augmenté de 20% à 65 litres, celle du réservoir d’AdBlue pour les turbodiesels de 40%. Le Discovery Sport peut tracter 2,500 kg.
Le Discovery Sport est proposé avec une gamme de moteurs 3 et 4 cylindres Ingenium essence et diesel allant de 150 à 250 chevaux, déjà certifiés selon les tests RDE2 (Real Driving Emissions phase 2). Un système mild hybrid fonctionnant sous 48V stocke jusqu’à 0.2 kWh d’énergie dans une batterie Lithium Ion logée sous le plancher, ce qui permet de déclencher le système stop-start dès 17 km/h tout en continuant à alimenter les composants périphériques. Land Rover annonce une réduction de 6% de la consommation et 8g/km des émissions de CO2 grâce au système mild hybrid.
La version la plus économique disponible au lancement aura une consommation normalisée de 6.9 L/100km, soit des émissions de CO2 de 144 g/km (turbodiesel 150 chevaux / 380 Nm traction). La version turbo essence 250 chevaux dispose d’un couple maximal de 400 Nm et accélère de 0 à 96 km/h en 7.1s. Une version hybride rechargeable sera lancée avant la fin 2019. Il s’agit sans doute du système annoncé sur le nouvel Evoque: un 3 cylindres 1.5L turbo (280 Nm et 200 chevaux) entraînant le train avant, secondé par un moteur électrique de 260 Nm et 108 chevaux placé sur le train arrière et alimenté par une batterie Lithium Ion de 11.3 kWh.
La boîte automatique à 9 rapports provient de ZF. Sur les versions à 4 roues motrices, elle transmet le couple à un système de traction intégrale qui découple les roues arrière en conditions normales pour abaisser la consommation.
Fidèle à la tradition baroudeuse de la marque, le Discovery Sport est équipé de série avec les systèmes Hill Descent Control et All-Terrain Progress Control, ainsi que le ClearSight Ground View qui affiche la vue au niveau des roues avant, comme si le capot était transparent. L’image est projetée sur l’écran TouchPro de 10.25″. Les spécifications sont aux standards habituels de la marque: 600 mm de passage à gué, 25 degrés d’angle d’approche, 30 degrés d’angle de départ et 212 mm de garde au sol. Des roues de 21 pouces sont désormais disponibles en option.
Le rétroviseur intérieur Clearsight permet de commuter l’image d’une caméra logée sur le hayon, ce qui permet d’avoir une vue sur l’arrière sans obstruction par les bagages ou les passagers, et un angle de vision de 50 degrés. L’instrumentation est affichée sur un écran LCD de 12.3 pouces assisté d’un affichage à tête haute.
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