Aston Martin Rapide E
Si la capacité semble en retrait des références, dont les Tesla Model S et Model X, l’Aston Martin Rapide E dispose d’une fiche technique à la hauteur : les deux moteurs placés sur le train arrière promettent 601 ch pour 950 Nm de couple. Au chapitre performance, la berline annonce un 0-100 km/h en moins de 4,0 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h. L’autonomie homologuée sur le cycle WLTP est de 320 km. Un champ d’action finalement assez court, notamment face aux 500 km annoncés par la future Porsche Taycan.
Deux modes de recharges ont été prévus par le constructeur britannique. Avec un dispositif de 50 kW, l’Aston Martin Rapide E peut gagner 185 miles (297 km) d’autonomie par heure. Un système de 100 kW, qui pointe à 310 miles (498 km) par heure, permet de récupérer 80 % d’autonomie en à peine plus de trente minutes. Branchée sur une prise domestique, la recharge peut réclamer jusqu’à trois heures d’immobilisation.
La robe de l’Aston Martin Rapide a reçu quelques ajustements pour favoriser son empreinte aérodynamique. Elle se différencie aussi de son homologue à moteur thermique par sa livrée dotée de bandes bleues et de jantes étudiées en soufflerie. Ces dernières se chaussent de pneus Pirelli P-Zero.
L’ambiance intérieure adopte la même trajectoire, avec une légère évolution, a défaut d’une réelle révolution. L’instrumentation est assurée par un écran de 10 pouces et embarque toutes les informations liées à la conduite et à la voiture. Le châssis et la chaîne cinématique peuvent être configurés avec les modes de conduite GT, Sport et Sport+. Ces paramètres permettent de façonner les réactions de la berline en configurant automatiquement l’amortissement et le différentiel arrière, pour se rapprocher du comportement de la Rapide AMR.