Aston Martin DBS Superleggera
Aston Martin présente la remplaçante de la Vanquish.
La première utilisation de la dénomination DBS remonte à 1967, une grande GT qui fut popularisée sur le grand écran (James Bond, “Au service secret de sa majesté”) comme sur le petit (la DBS orange de Brett Sinclair dans la série “Amicalement Vôtre”, The Persuaders en anglais). La première collaboration entre Aston Martin et la carrosserie Touring, détentrice de la marque Superleggera et du brevet sur les châssis tubulaires à peau en aluminium, est encore plus ancienne puisqu’elle remonte à la DB4 de 1958. Les deux blasons sont aujourd’hui à nouveau réunis pour coiffer la gamme Aston Martin.
La DBS Superleggera y remplace la Vanquish. Partant de la DB11, Aston Martin pousse son V12 biturbo maison jusqu’à atteindre un couple massue de 900 Nm, la puissance bondissant de 608 à 725 chevaux à 6500 t/min. La boîte ZF à 8 rapports est annoncée nouvelle. Elle intègre un différentiel à glissement limité et une fonction de torque vectoring. Le rapport final est plus court pour doper les reprises. Aston Martin annonce le 50-100 mph (80-160 km/h) en 4.2 secondes sur le 4ème rapport. Le poids à sec est annoncé en baisse de 77 kg par rapport à la DB11.
Le dessin de la carrosserie en carbone est une évolution notable par rapport à la DB11, avec une calandre béante qui rappelle les nouvelles Vantage et les réalisations de Zagato. L’aérodynamique a été soignée: Aston Martin revendique un appui de 180 kg à la vitesse maximale, la valeur la plus élevée atteinte jusqu’ici par une Aston Martin de série, ce sans avoir recours à des appendices proéminents. Les concepts aérodynamiques de base et un diffuseur plus généreux suffisent.