GP F1 Azerbaijan 2018 : banco à Baku

Retour sur une course à rebondissements à l’issue inattendue. 

Comme l’année dernière, la course se déroulant en ville dans la capital de l’Azerbaïdjan nous a réservé une nouvelle fois une course totalement débridée où les nombreux imprévus (appelons-les comme ça) et des stratégies pneumatiques évolutives du fait de températures plus fraiches qu’attendues le dimanche ont donné un résultat d’ensemble inédit.

Hamilton retrouve le chemin de la victoire

Il faut dire que le tracé se prête particulièrement aux faits de course, avec ce mélange singulier de virage serrés et étriqués, succédant à des lignes droites aussi larges qu’interminables, la plus longue faisant la bagatelle de 2,2 km de long. À ce jeu c’est cette fois ci Lewis Hamilton qui, pour la première fois de la saison, a vu sa roue de la fortune s’arrêter sur la case banco dans les derniers tours de la course et empoche la mise. Auteur d’un week-end sans faute, mais également sans éclat particulier, le britannique ouvre ainsi enfin son compteur de victoires en 2018. Il fait même coup double puisque ce résultat lui permet de ravir la première place du championnat du monde à Sebastian Vettel devant lui se contenter cette fois-ci de la 4ème place.

Sans vouloir minimiser la performance du pilote Mercedes, il n’était pas celui qui, au fil du week-end, avait le mieux su mettre en avant sa pointe de vitesse. Avec une monture largement challengée par les RedBull vendredi et les Ferrari samedi, mais également sous la menace voire devancé par son équipier Bottas, Hamilton tire cette fois-ci bénéfice des circonstances de course, compensant en cela la défaite australienne.

Cette victoire ne doit pas laisser penser que Mercedes a réglé tous ses soucis et se trouve maintenant sur la même voie royale que les dernières saisons, Toto Wolff déclarait d’ailleurs ce jour que Ferrari disposait à présent du moteur le plus puissant du paddock. Cependant, c’est certainement le résultat qu’il fallait à Hamilton pour regonfler son moral, remettre le plan comptable en positif et démarrer la saison européenne du bon pied.

La fin de course malheureuse de Bottas (crevaison alors qu’il était en tête après le dernier safety car) est toutefois venue gâcher un peu la fête d’une écurie Mercedes qui se dirigeait tout droit vers un doublé. Il faut souligner une nouvelle fois que le finlandais avait avant cela réalisé un week-end solide, largement au niveau de celui de son leader, et aurait donc tout à fait pu voir la course basculer de son côté avec un peu de réussite, et évitant le débris causeur de crevaison. Lewis Hamilton ne manquait d’ailleurs pas de reconnaître que son coéquipier méritait sans doute plus la victoire que lui.

Ferrari ne convertit pas sa vitesse

Moins que d’autres toutefois (nous allons y venir), Ferrari fait partie des perdants du week-end. Une 2ème et une 4ème place pour Raikkonen et Vettel dans l’ordre n’ont bien entendu rien d’infamant, et la place de leader au championnat constructeur est là, mais voir la victoire échapper à une écurie ayant une nouvelle fois cette saison dominé la performance pure doit laisser un certain goût d’amertume au moment de remballer le matériel.

Après un vendredi discret, Vettel décrochait une nouvelle et impériale pole position. La 3ème de suite, une première pour lui de puis 2013, année de son dernier titre mondial. Le début de course était dans la même veine. Très bon départ, restart intelligent après la 1ère Safety Car lui permettant de se mettre à l’abri de toute attaque d’Hamilton dans la longue ligne droite, puis gestion “à la Vettel” de la course en tête, avec une marge manifeste sur Hamilton. Il n’y avait plus qu’à attendre l’arrêt de Bottas pour cueillir une victoire incontestable.

La seconde Safety car ruina cette jolie peinture, permettant à Bottas de rester en tête après son unique arrêt. Afin de retrouver son bien, Vettel tenta alors un freinage du bout du monde au restart, occasionnant un gros plat sur son pneu avant gauche et entrainant la fin de ses espoirs de victoire. Dépassé par Hamilton, Raikkonen et Perez, il ne put terminer 4ème qu’à la faveur de l’abandon de Bottas une boucle plus tard. Et voici donc le pilote Ferrari abandonnant la place de n°1 mondial pour la première fois de la saison. Rageant quand on voit le niveau de performance affiché par l’écurie, de plus en plus clairement un ton au-dessus de la concurrence.

Raikkonen, comme souvent depuis le début de saison, s’est montré ce week-end capable d’aller au moins aussi vite que Vettel. Mais comme nous l’avions déjà souligné, il lui manque toujours un petit quelque chose pour sortir une grande performance. Un virage en qualifications ce week-end, le dernier de ses deux tentatives de Q3, et alors qu’il était en train d’aller chercher la pole.

Parti du 6ème rang, le finlandais se compliquait encore plus la tâche après un contact avec Ocon au 3ème virage, et un arrêt supplémentaire à la clé. Obtenir la 2ème  place à l’arrivé dans ces circonstances est une superbe opération, mais elle laisse un goût d’inachevé pour un pilote qui aurait pu partir devant. Il est également regrettable que Kimi n’ait pu aller challenger Lewis Hamilton dans les derniers tours alors qu’il était dans ses roues lors du dernier restart.

RedBull KO

Le grand résultat de Shanghai n’aura donc été qu’une (très) belle éclaircie dans le début de saison compliqué de l’écurie, qui voit cette 4ème épreuve se solder par un double abandon à la suite d’un contact entre équipiers alors qu’ils luttaient, sans ménagement et depuis le début du grand-prix, pour la 4ème place.

Les avis divergent sur les torts dans l’incident (vidéo). Pour certains, Ricciardo n’avait pas à tenter une telle manœuvre, osée il est vraie, et prendre de tels risques à l’endroit de son équipier. Pour d’autres, dont je fais partie, la défense de Verstappen était une nouvelle fois au-delà du tolérable avec deux changements de cap dans la zone de freinage, le second ayant totalement déventé Ricciardo, lui faisant de ce fait perdre tout pouvoir de freinage avec le résultat que l’on sait.

Reste qu’il faut être deux pour danser et qu’aucun des pilotes n’en menait large après coup devant les caméras. Le management de l’écurie, Christian Horner ou Helmut Marko ne pointait pas non plus l’un plus l’autre ouvertement. Le ciel doit maintenant lourdement gronder au sein de l’écurie et il est difficilement concevable qu’un tel accrochage ne laisse pas des traces durables dans les relations internes.

Sans revenir sur une recherche de responsabilité, on ne peut que constater que Max Verstappen en est donc à 4 courses ratées sur 4 tentatives cette saison, et au moins à 6 grosses fautes entre les essais et les courses. Il devient plus qu’urgent pour le fougueux hollandais d’enrayer ce cette série indigne de son niveau supposé et de ses ambitions. Avec lui, c’est toute l’équipe RedBull qui vit un début de saison bien loin des espérances de l’hiver.

Alors que l’hypothèse d’un accord avec Honda pour la fourniture de moteurs à partir de 2019 prend corps de plus en plus jour après jour, l’équipe se doit maintenant de venir jouer régulièrement les troubles fête pour la victoire. Ricciardo ne demande que cela, on attend beaucoup plus de Verstappen.

La renaissance de Force India

Certes, le tracé de Balku est atypique et l’on ne peut en tirer une généralité. Il n’empêche que le gain de performance général de Force India était très sensible le week-end dernier. D’engluée dans le paquet et en quête de repères depuis le début de saison, l’équipe indienne revenait d’un coup à son standing des dernières saisons savoir meilleurs des autres. Et au terme d’une course à événements, cela se traduit souvent par un grand résultat, en l’occurrence un podium ici pour Sergio Pérez.

Comment expliquer qu’en 15 jours depuis la Chine un tel revirement soit constaté alors que les évolutions étaient attendues pour la prochaine course à Barcelone ? Il ne peut y avoir de hasard en F1. Souvenez-vous, nous avions souligné après le grand-prix de Bahreïn que les deux clients Mercedes avaient lourdement régressés par rapport à l’année dernière.

Or, nous avons appris lors des premiers essais libres que Mercedes avait augmenté la puissance de son groupe propulseur client, la raison officielle étant que la fiabilité globale de son ensemble le permettait maintenant. Il est frappant que le retour de Force India dans la lumière arrive concomitamment à ce facteur. Encore plus frappant de voir que Williams sortait d’un coup du fond de grille auquel était abonnée depuis le début de saison, nous allons y revenir. Le moteur est sans doute facteur clé de la performance retrouvée.

Dommage dans ces circonstances qu’Esteban Ocon n’ait pas défendu ses chances avec plus d’à-propos qu’un abandon dès le 3ème virage. Son week-end avait pourtant bien commencé et son niveau de performance le plaçait juste devant son coéquipier sur la grille et que s’en était suivi un très bon envol. Seulement voilà, et bien que ses déclarations à chaud aient pu tenter de démontrer que Raikkonen était 100% en tort , il eut été préférable de laisser la place nécessaires au finlandais alors que ce dernier se trouvait légitimement à la corde du virage 3. En refermant la trajectoire, Ocon emportait l’aileron avant du finlandais mais terminait également sa course. Regrettable, très regrettable même à la vue du résultat de Pérez, qui partait donc derrière son coéquipier, a su parfaitement gérer les faits de courses et absorber une pénalité de 5 secondes, astucieusement purgée lors de la seconde safety car.

Et une tache qui se complique d’un coup pour le pilote français afin de mener à bien l’objectif assigné par Mercedes pour prétendre à (beaucoup) mieux en 2019, savoir terminer nettement devant Pérez au championnat. Regrettable enfin pour Force India, qui rate une belle occasion de placer ses deux monoplaces dans les gros points et recoller d’un coup à McLaren et Renault au championnat constructeur. Il est malgré tout probable que le mieux se confirme à Barcelone.

Renault reste présent

Faisant toujours preuve de la régularité dans les points que nous soulignions après la course chinoise, Renault continue d’engranger expérience et performance honorables. Dommage de ne pas tirer mieux d’une course à élimination, mais la 5ème place de Carlos Sainz préserve l’essentiel à l’issue d’un week-end un peu plus compliqué que les précédents.

C’est tout d’abord la monoplace qui ne semblait pas facile à exploiter et un peu imprévisible aux dires des pilotes. Ensuite, et une fois n’est pas coutume, c’est Hulkenberg qui partait à la faute en course. Alors bien classé et en route vers une belle performance, l’allemand partait embraser l’un des nombreux murs du circuit citadin, et ce dès le début de l’épreuve. Il rate ainsi une belle occasion d’offrir au losange la 4ème place du championnat constructeur, et par là même une belle occasion de se rapprocher lui de la 4ème place du championnat pilote.

Leclerc place Sauber dans la lumière

Pas de triomphalisme dimanche soir dans les mots de Frédéric Vasseur mais un sourire qui en disait long sur la satisfaction ressentie à l’issue de ce week-end. Satisfaction accompagnée d’une pointe d’admiration pour le travail réalisé par Charles Leclerc lors d’un grand-prix terminé à une magnifique 6ème place. S’il n’avait pas été parfait en toute occasion depuis le début de la saison, le monegasque réalisait à Baku une performance majeure, de celles capable de vous lancer une carrière en F1.

Certes, il s’agissait une nouvelle fois d’une course à élimination propice à ce genre de coups d’éclats, mais si les safety cars pouvaient d’un côté l’aider à se rapprocher des pilotes classés devant lui, ils permettaient également à ceux situé derrières, et autrement mieux armés que lui sur le papier, de le recoller. Ce qui sur un circuit avec de telles possibilités de dépassements, peut vite tourner au chemin de croix. Or, sa course fut solide et maîtrisée en tous points, digne d’un pilote confirmé qu’il n’est pas encore.

Marcus Ericsson se mettait moins en valeur, terminant 11ème mais très proche de la 10ème place. Reste que la performance d’ensemble est réjouissante pour l’écurie suisse, qui, avec maintenant 10 point au championnat tient le rythme des écuries Haas et Toro Rosso, se permettant de largement devancer Williams. Ces points pris pèseront lourds en fin de saison.

McLaren sauve les meubles, pas les apparences

Que dire du week-end de McLaren si ce n’est qu’elle peut s’estimer heureuse de le conclure avec deux monoplaces dans les points. La 7ème place de Fernando Alonso peut même sembler miraculeuse après l’avoir vu entrer bringuebalant aux stands avec une double crevaison sur les deux roues du côté droit suite à un contact avec Sirotkin. Mais il est dit que McLaren arriverait à entretenir une illusion de résultats en amélioration en ce début.

Pourtant, jamais dans le coup lors des séances d’essai, et toujours aux prises avec un package (pour ne pas dire un châssis..) en manque criant d’efficacité mais également fortement de VMax, Alonso était tout juste capable de passer en Q2 quand Stoffel Vandoorne n’était lui-même pas capable de sortir de Q1. Le temps commence à être long pour le jeune belge qui, faut-il le rappeler, faisait partie des plus gros espoirs du sport-automobile mondial il y a tout juste deux saisons.

Le temps commence également à être (trop) long pour son coéquipier espagnol qui, après 3 ans d’une abnégation qu’on ne lui connaissait pas, commence à envoyer ses émissaires distiller la bonne parole de son départ de Woking en fin de saison. C’est le fantasque mais non moins rusé Flavio Briatore, présent à Baku, qui lâchait une pique salée à l’endroit de McLaren (“ils feraient mieux d’installer une TV dans le cockpit de Fernando pour qu’il ait quelque chose à faire pendant les grands-prix”). Ceci se recoupant avec les rumeurs sorties après le Grand-prix de Chine, la fin de l’aventure ne fait plus guère de doute.

Le problème ici est pourtant encore plus profond, preuve en étant la restructuration à la serpe qui vient de frapper le département technique de l’écurie. Limogeage sur le champ du directeur technique Tim Goss (dans l’écurie depuis 28 ans) et rumeur de futur départ forcé du chef aéro Peter Prodomou, le titre autoproclamé de meilleur châssis a du plomb dans l’aile ainsi que la promesse d’un lendemain qui chante dès Barcelone. Il est fort probable que ce remue-ménage soit la traduction que le nouveau package attendu ne donnera pas les résultats souhaités. L’excuse Honda n’étant plus là, les yeux interrogateurs du paddock se tournent de plus en plus vers McLaren.

Williams relève la tête

Profitant comme Force India du regain de puissance généreusement offert par Mercedes, et sur un circuit qui lui avait permis de signer son meilleur résultat de la saison dernière, Williams retrouve un peu d’allant. Rien de bien exceptionnel toutefois, mais en ces temps de lourde disette le moindre progrès est bon à prendre. Et progrès il y a eu puisque Stroll et Sirotkin étaient qualifiés 11ème et 12ème sur la grille.

En course, et sans faire d’étincelles, Stroll profitait des évènements pour terminer 8ème et marquer, enfin, les premiers points de Williams cette saison. Il en allait autrement pour son coéquipier Sirotkin qui était le premier à abandonner suite à un contact au virage 3 avec Alonso, qui ne manquait pas de tancer le russe dans sa radio.

Du mieux, donc, mais peu de choses semblent réglées sur le fond et Barcelone sera l’indicateur décisif du restant de la saison. L’ambiance interne n’est toutefois pas à l’optimisme, Claire Williams ayant récemment déclaré qu’elle n’imaginait plus Williams gagner un jour en Formule 1, tant l’écart avec le big three était à présent important.

Toro Rosso : un point inattendu

Sur un circuit où le déficit de puissance atténué mais subsistant du moteur Honda se faisait sentir, et pour la première fois de sa carrière en F1, c’est Brendon Hartley qui scorait pour l’équipe de Faenza, ramenant le point de la 10ème place alors qu’il n’avait pu vraiment participer à la qualification et était donc parti 19ème sur la grille.

Avant cela, le week-end de l’écurie avait failli tourner au cauchemar lors de la Q1 quand Hartley, alors dans un tour d’entrée aux stands, et à petit rythme, ne voyait pas surgir son coéquipier derrière lui, lancé à pleine vitesse dans la longue ligne droite de retour. Pierre Gasly ne parvenait à éviter le carambolage qu’au prix d’un reflex de dernier centième de seconde mais également d’un beau coup de chance. Les images de sa caméra embarquée font froid dans le dos.

Qualifié de son côté 17ème après avoir manqué son dernier tour lancé, Les péripéties du jeune français n’étaient pourtant pas terminées puisqu’il était victime, comme beaucoup de ses confrères avant lui, des manœuvres plus que limite de Kevin Magnussen en piste. Par deux fois dans la même action, et à pleine vitesse, le danois venait mettre volontairement des coups de roues et tasser Gasly vers le mur. Inacceptable une fois de plus, mais tant qu’aucune sanction ne sera prise, cela continuera jusqu’à l’accident, potentiellement grave.

La catHaastrophe Grosjean

La saison de Romain Grosjean était compliquée, elle devient douloureuse après cette épreuve. Déjà dominé sur les dernières épreuves par son coéquipier moins sensible que lui aux imperfections de sa machine, ce week-end fut le théâtre d’un contre-performance majeure du français. Après n’avoir pu réaliser aucun temps en qualifications du fait d’une faute dans son premier tour lancé de Q1 ayant entraîné un blocage de boîte lorsqu’il voulut engager la marche arrière, Grosjean s’élançait dernier sur la grille. Le calvaire n’était pas terminé puisqu’alors qu’il entamait une remontée dans le peloton, il partait à la faute tout seul sous safety car, envoyant sa monoplace dans le mur en passant un rapport alors qu’il zigzaguait pour maintenir un semblant de température dans ses gommes.

Déjà gênante (et malheureusement pas inédite pour Grosjean), la situation frisait le ridicule lorsqu’il accusait instantanément dans sa radio Marcus Ericsson de l’avoir poussé. Le suédois se trouvait pourtant au minimum 10 mètres derrière la Haas au moment de la perte de contrôle. Plus généralement, si Romain Grosjean sait dans un bon jour et quand tout va bien être parmi les plus rapides du plateau, il n’est toujours pas parvenu, loin s’en faut, à canaliser ses émotions. Le moindre facteur perturbant devenant une entrave majeure à la réalisation de la moindre performance, si ce n’est pire. Compte tenu du stade avancé de sa carrière, il est maintenant quasiment évident qu’il n’arrivera plus à y remédier, et que les portes des top teams ne s’ouvriront malheureusement plus devant lui.

De l’autre côté du garage, Kevin Magnussen achevait son week-end comme dernier classé à l’arrivé. Comme dit plus haut, il brillait surtout une nouvelle fois par ses manœuvres dangereuses en piste sur lesquels il est urgent que les commissaires se penchent plus sérieusement que la pénalité de 10 secondes qui lui était infligée dimanche dernier.

Au retour de Baku

Voici donc une nouvelle occasion manquée par Ferrari. Elle n’enlève rien au fait qu’elle est bien l’équipe dominante de ce début de saison, même si cela ne se traduit pas totalement comptablement. Sur ce plan, la tête de championnat voit même ses compteurs quasiment remis à zéro au moment d’aborder le cœur de la saison avec l’ouverture des grand-prix européens. Les forces en présences sont maintenant clairement établies, mais les luttes sont intenses à tous les niveaux, et nous n’allons pas nous en plaindre!

Il est clair que le spectacle offert lors de ces 4 épreuves dépasse de loin celui auquel nous étions accoutumés précédemment. Est-ce là l’effet Liberty Média qui commence à se faire sentir ? Toujours est-il que l’équipe gestionnaire de la discipline avance et propose des solutions en vue d’améliorer le spectacle. Une nouvelle vient d’ailleurs d’être adoptée pour 2019, visant à faciliter les dépassements avec une simplification de l’aileron avant dans le but de permettre à deux monoplaces de se suivre en minimisant les pertes d’appuis aéro, conjuguée à une augmentation de l’impact du DRS sur l’aileron arrière. Vivement la suite !

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