Notre analyse du GP d’un Bahreïn palpitant.
Deuxième épreuve de la saison, le Grand-prix de Bahreïn promettait la première confrontation du plateau avec des températures élevées. Ce facteur météo entraine historiquement chaque année de grosses variations dans les performances des écuries, et une remise en question de la hiérarchie établie durant les essais hivernaux comme durant la première épreuve australienne.
Hiérarchie ? Quelle hiérarchie ?
Autant le dire tout de go, cette saison 2018 ne fait pas exception à ce qui devient une règle, et ce premier grand-prix nocturne de l’année nous a, grâce à cela, offert un spectacle réjouissant, confirmant un début d’exercice plein de promesses. Des niveaux de performance évolutifs, des stratégies pneumatiques variables, des dépassements spectaculaires et une fin de course haletante, cette épreuve aux portes du désert avait tous les ingrédients de ce qui nous fait aimer ce sport.
Sport par ailleurs en mutation, Liberty Media commençant à présenter aux écuries ses plans pour l’avenir. Il est à ce jour question d’un budget plafonné à $150 millions par saison (hors dépenses marketing et salaires des pilotes), qui fait évidemment grincer quelques dents dans les écuries constructeurs. Ce feuilleton promet également nous tenir en haleine pour de longues semaines !
Des Ferrari au dessus du lot
Pour en revenir à la piste, une belle course se doit de consacrer un bon pilote et la copie rendue par Sebastian Vettel fut impeccable. Pole, bon départ, course en tête de bout en bout (à l’exception anecdotique des phases d’arrêts aux box, lui ayant tout de même permis de s’offrir un dépassement sur Lewis Hamilton), capacité à gérer l’imprévu sans trembler et gestion admirable de ses gommes et parfaite maîtrise lors des 10 derniers tours sous la grosse pression de Bottas, n’en jetez plus, nous avons eu du grand Vettel. Et en bonus un sentiment de sérénité qui n’était pas aussi affirmé l’année dernière.
Comment qualifier autrement cette gestion du deuxième train de pneus et se basculement serein sur le “plan D” causé pourtant par la panique d’un stand en train d’évacuer un blessé, (le temps de se réorganiser la fenêtre de ravitaillement étaient passée, et un arrêt plus tardif entrainait avec certitude la perte de la course).
Tout ceci n’aurait bien entendu pas été possible sans une monoplace à la hauteur et le moins que l’on puisse dire c’est que la Ferrari a répondu présent. Si la Mercedes nous avait impressionné à Melbourne lors des qualifications, c’est bien ici la rossa qui s’affirmait en leader de la performance pure. Nous voulions de l’incertitude, nous en avons !
Seule grosse ombre au tableau, le début de course en demi-teinte puis l’arrêt raté et l’accident de Kimi Raikkonen aux stands, ayant entraîné la blessure d’un mécanicien (double fracture tibia/péroné), ainsi que l’abandon du finlandais. Un Kimi qui réalisait pourtant jusque-là un week-end solide, parfaitement dans le ton de celui de Vettel jusqu’à la course, et même mieux que cela jusqu’en Q2 puisque c’était même lui qui était souverain jusque-là, semblant alors perpétuellement capable de repousser son coéquipier à 2 dixièmes de seconde.
Les impressions sont tenaces et celle laissée par Kimi Raikkonen depuis quelques saisons ne s’estompe toujours pas. Il manque trop souvent quelque chose pour qu’un très bon résultat soit au bout du week-end du finlandais. D’autant plus dommage cette saison où la monoplace semble parfaitement lui convenir. Joker grillé, il lui faut maintenant absolument sortir de cette spirale, c’est là même un élément essentiel de la réussite de la saison de son écurie.
Reste que Ferrari laisse malgré tout une forte impression au terme de ce week-end, sur un tracé historiquement favorable aux Mercedes. Le moteur fonctionne admirablement bien, le châssis sait se montrer efficace mais doux avec les gommes et le développement suit manifestement le bon chemin. Deux courses en 2018, deux victoires de Vettel, 17 points d’avance au championnat pilotes et le lead pour 10 points chez les constructeurs, la situation comptable est pour le moins flatteuse. Elle ne doit toutefois pas masquer les carences à régler ici et là pour s’assurer qu’elle ne soit pas un feu de paille.
Mercedes sous pression
Le bonheur des uns faisant fatalement le malheur des autres, le board de l’écurie allemande faisait grise mine ce dimanche soir. (Précision étant ici fait que ce mauvais jeu de mots est parfaitement assumé.)
Même si la victoire avait échappé à Mercedes en Australie à cause d’une erreur de calculs, nous étions quelque peu abasourdis par le niveau de performance affiché, et particulièrement par le tour de Lewis Hamilton lui ayant offert la pole position, avec plus de 6/10èmes de marge sur les Ferrari. Pourtant, et même si les 10 derniers tours de course auraient radicalement pu changer le ton de cet article, jamais les pilotes étoilés ne semblèrent en mesure de challenger les Ferrari en vitesse pure.
Le mode “party” d’un moteur à la sonorité beaucoup plus cristalline que l’année passée n’y pu rien et c’est ce coup-ci près de 3/10èmes que Lewis Hamilton rendait en qualifications, avec une 4ème place sur la grille à la clé. Improbable 15 jours plus tôt. Si l’on ajoute à cela une pénalité de 5 place pour un changement de boite, Hamilton peut s’estimer chanceux de repartir avec les points de la 3ème place, et limiter la perte aux championnats.
Il est à noter que l’amélioration des performances vis-à-vis de Ferrari se produisit au fur et à mesure que Bahrein s’enfonçait dans la nuit, et que la température chutait. A l’opposé, les séances d’essais libres marquaient un gap beaucoup plus criant vis-à-vis des Ferrari, en nous permettant d’observer de nombreuses ouvertures supplémentaires créées sur les capots de la W09, dans le but d’évacuer les calories surabondantes, entrainant de facto un déficit de trainée. Cette question de température sera un facteur fondamental pour la suite de la saison.
Un mot sur Valtteri Bottas pour souligner la bonne performance d’ensemble du finlandais, qui fut en mesure de devancer son coéquipier tout le week-end. La tâche n’était certainement pas facile après week-end austral raté. On pourra émettre un bémol lié à cette fameuse fin de course, et se demander si un Lewis Hamilton n’aurait pas, lui, été en mesure de porter une estocade définitive sur un Sebastian Vettel en souffrance. Comme pour son compatriote Kimi, les étiquettes ont la vie dure et Bottas n’arrive pas à décoller celle indiquant qu’il manque quelque chose pour passer de bon pilote à grand pilote.
Deux banderilles de plus dans le taureau
Bien que se vantant de posséder, elle, deux grands pilotes dans ses rangs, RedBull déçoit une nouvelle fois, et dans les grandes largeurs. Manque de vitesse (le moteur Renault n’est sans doute pas innocent sur ce point), manque de fiabilité, fautes de pilotage, tout a marché à l’envers, et le parallèle avec les discours conquérant de pré saison est saisissant. Après un bon début de week-end marqué par le meilleur temps de Daniel Ricciardo en Essais libres 1, l’écurie gazéifiée ne fut pas en mesure de suffisamment hausser son niveau de jeu pour se mêler à la lutte pour les avant-postes. Il manque environ ½ seconde pour cela et comme pour Mercedes, les conditions de piste chaudes désavantagent les RedBull par rapport aux Ferrari.
Par ailleurs, la fiabilité reste encore et toujours un point critique avec notamment un abandon de Ricciardo dès les premiers tours de course (panne électrique totale). L’australien avait jusque-là signé un week-end solide mais quelque peu anonyme. Sa situation contractuelle en discussion (on a évoqué vendredi une lettre d’intention signée avec la Scuderia Ferrari) ne l’aidant surement pas à se libérer totalement.
A l’inverse, et c’est à souligner pour la deuxième course de suite, son coéquipier Verstappen s’est pris les pieds dans le tapis. Est-ce la volonté de compenser les carences de sa machine alors qu’on lui promettait cette saison les tous premiers rôles? Toujours est-il que le week-end du jeune hollandais fut à nouveau mouvementé. Crash en fin de Q1 piégé par une arrivée de couple massive et instantanée mais alors que le passage en Q2 était acquis, et parti 15ème, sa course se soldait par une crevaison après un contact fautif sur Lewis Hamilton, puis un abandon bien terne quelques boucles plus tard.
D’autant plus regrettable au passage pour les spectateurs que nous sommes car la bagarre entre les deux promettait d’être hautement rejouissante. Reste que trop d’agressivité vient une nouvelle fois polluer le pilotage de Verstappen, avec qui RedBull est pour l’instant étonnement magnanime. Deux courses cafouillées de suite ne peuvent être excusables à ce niveau et il conviendra pour le haut management ailé de prendre le taureau par les cornes (vous noterez ce nouveau jeu de mots parfaitement calibré) afin de recadrer son pilote.
Toro Rosso, l’autre gros coup du week-end
Heureusement pour la famille RedBull, l’écurie sœur Toro Rosso était là pour remettre du baume au cœur, et de quelle manière. C’est tout simplement un week-end exceptionnel que vient de signer l’écurie, et particulièrement un Pierre Gasly étincelant. Déçu de son grand-prix d’Australie, ce dernier s’est repris et de quelle façon !
Constamment “meilleur des autres” au fils des séances d’essais, Gasly confirmait en qualifications avec un magnifique 6ème temps, même bonifié en 5ème place sur la grille avec l’aide de la pénalité d’Hamilton. Tout le monde s’attendait à une course plus difficile, à des pertes de places par manque de vitesse terminale, voir même à un abandon sous la fournaise, il n’en a rien été puisque le français termine isolé à la 4ème place d’une épreuve gérée à la perfection.
Certes, les RedBull ne sont plus là et Raikkonen non plus, mais cette place n’est en rien usurpée, les temps aux tours en attestent. Et soulignons ici que McLaren n’avait pu faire mieux que 5ème au fil des trois saisons passées avec Honda. Que ToroRosso fasse mieux au terme de sa 2ème course du partenariat, avec un pilote courant seulement son 6ème grand-prix est plus que lourd de sens.
Enthousiasme plus mesuré au sujet de Brendon Hartley qui a encore du mal à trouver les derniers dixièmes que son co-équipier est capable d’emmener. Le rythme en course était meilleur mais fut gâché par un pilotage brouillon marqué d’entrée par un contact évitable au départ avec Sergio Perez, entrainant un arrêt prématuré, puis une pénalité de 30 secondes à l’issue de la course après une chamaillerie avec ce même Perez et un dépassement sous régime de voiture de sécurité virtuelle. Il y a encore un peu de travail chez le néo-zélandais.
Reste donc une malgré tout sensation d’ensemble très positive, notamment sur le moteur Honda, dont on ne peut plus dire qu’il soit particulièrement en dessous des autres que ce soit en vitesse ou, jusque-là, en fiabilité.
Haas à demi satisfaite
Après le raté du grand-prix d’Australie, nous avions insisté sur la nécessité de saisir chaque opportunité sans gâcher bêtement de telles occasions. De fait, Haas n’affichait pas totalement ce week-end le niveau de performance entrevu lors du 1er grand-prix de la saison. De nette 4ème force du plateau, l’écurie se voyait redescendue d’un cran pour se trouver plus clairement à la lutte avec les Toro Rosso, Renault, McLaren ou Force India.
Cette légère régression n’a cependant rien d’une surprise absolue, ni ne constitue en soi une grande source d’inquiétude. Encore une fois, ce groupe est tellement séré que nous aurons vraisemblablement un va et vient permanent au gré des épreuves. Plus étranges étaient les disparités de niveaux entre les deux pilotes de l’équipe, avec un Kevin Magnussen tenant son rang avec une nouvelle Q3, et un Romain Grosjean à la peine et dans le doute, incapable de s’extirper de la Q1.
Même chose en course, Magnussen parvenant à rallier l’arrivée au 5ème au terme d’une course sans ombre particulière, à l’opposé de Grosjean qui terminait 13ème, victime il faut le souligner d’un flanc gauche se désagrégeant au fil de la course, faisait substantiellement perdre de l’efficacité aéro en fin d’épreuve. Reste que Haas engrange ses premiers gros points de la saison, ce qui permet à l’équipe de lancer sa saison, et d’effacer quelque peu la déconvenue du grand-prix précédent. Et Romain Grosjean connaitra sans doute de meilleurs week-ends.
Renault se maintient
Avec une place de mieux pour Hulkenberg, qui monte de la 7ème à la 6ème, et une place de moins pour Sainz qui glisse hors des points à la 11ème place, le bilan comptable de l’écurie Renault à la suite de ce grand-prix est légèrement meilleur, d’un point, par rapport à celui de Melbourne.
L’écurie tient donc le rang qui est le sien dans le cœur du plateau. Ni la meilleure, ni la moins bonne de ce groupe, elle maintient un niveau de performance décent avec une monoplace quelque peu pointue et perfectible. Il reste du travail pour voir se concrétiser l’objectif de s’imposer comme 4ème force du plateau.
Par ailleurs finalement premier représentant du groupe propulseur maison, l’écurie usine le positionne à la dernière place de l’ensemble des motoristes présents. C’est à souligner avec une 6ème place ! Du travail reste donc à réaliser sur ce point également, il apparait clair que Ferrari et Mercedes (du moins l’usine, je vais y revenir) ont ici un très net avantage.
Côté pilotes, Hulkenberg a encore une fois affiché une très belle solidité pour aller chercher cette sixième place. Si, bien souvent, son coéquipier Carlos Sainz semble en mesure d’aller le chercher sur le terrain de la vitesse pure (moins ce week-end il est vrai), l’allemand reste extrêmement régulier en course, ce qui lui permet de saisir toutes les opportunités.
McLaren s’en sort bien
Après un grand prix d’Australie finalement encourageant, l’écurie affichait de nouveau de belles ambitions pour la suite, avec, nous annonçait-on, beaucoup d’évolutions dans les tuyaux et une performance générale qui allait en remontrer à plus d’un. Las, c’est plutôt une douche froide qui s’abattait sur l’écurie au sortir des qualifications, avec les 13èmes et 14èmes places d’Alonso et Vandoorne.
Le moteur Renault étant à priori exempt de grands reproches, c’est bien la performance aéro tant vantée depuis des années qui avait encore de la peine à s’exprimer. Pour mémoire, Alonso s’était qualifié en 15ème position l’année dernière sur ce même circuit, avec un moteur Honda jugé à l’époque anémique.
La course se déroulait plus facilement avec un doublé dans les points aux 7èmes et 8èmes rangs, sans pour autant afficher, loin s’en faut, un niveau de performance suffisant pour se rapprocher des 3 tops teams. Le retard n’est pas encore rattrapé et c’est surtout la pointe de suffisance globalement affichée au fil des semaines qui interpelle, ainsi que les résultats comparés avec Toro Rosso qui est loin de posséder l’outil industriel et le staff de McLaren. Après la course, Fernando Alonso se félicitait des classements aux deux championnats (4ème chez les pilotes, 3ème chez les constructeurs), ce qui, bien que mathématiquement exact, ne peut vraiment masquer le niveau réel de l’écurie.
Force India remonte la pente
Nous l’avions souligné, et l’écurie l’avait elle-même rappelé, Melbourne n’est pas un tracé qui convient historiquement aux monoplaces indiennes. Et de fait, sans pour autant renverser des montagnes, la chaleur et le tracé de Bahreïn permettaient de retrouver une monoplace à la lutte pour les points. Pas d’optimisme béat il s’agit là des petits points plus que les gros. Mais le mieux est notable.
C’est particulièrement Esteban Ocon qui se mettait en valeur, ayant fait son job en devançant Sergio Perez tout le week-end. Performance solide et sereine avec le matériel dont il dispose actuellement et qui manque toujours de charge aéro et d’équilibre. Sergio Perez achevait lui sa course avec une pénalité de 30 secondes causée par un improbable dépassement lors du tour de formation sur Brendon Hartley, sans laisser selon les commissaires la possibilité à ce dernier de repasser. Étrange de la part d’un pilote aussi expérimentés mais il est vrai sujet à quelques coups de sang. D’autres évolutions sont attendues sur la monoplace pour encore remonter d’un cran dans la hiérarchie, et se mêler plus clairement à la lutte pour la 4ème place au général.
Sauber discret mais appliqué
L’écurie helvétique constitue une autre très bonne surprise. Après un Grand-prix d’Australie plein de promesses et terminé à la porte des points, c’est une neuvième place qui vient couronner une performance sérieuse et appliquée, avec notamment une stratégie à un arrêt parfaitement exécutée par Marcus Ericsson.
Très clairement le travail de fond orchestré par Frédéric Vasseur commence à porter ses fruits et voici une équipe qui sait saisir sa chance. Souhaitons-lui de réussir sa mutation et d’avoir les capacités de maintenir le niveau de développement souhaité.
Côté pilotes Marcus Ericsson a réalisé un très bon week-end. Souvent critiqué ces dernières saisons, il faut souligner cette fois la constance et le niveau de performance du suédois depuis le début de l’exercice, qui est parvenu lors de cette épreuve comme lors de la précédente à prendre la mesure de son jeune et brillant coéquipier en vitesse pure.
Charles Leclerc n’a pourtant spécialement fait une mauvaise course, mais sa stratégie à deux arrêts l’a empêché de viser aussi haut que son coéquipier. Avec sérieux et sans faire de vagues Sauber progresse et recolle petit à petit au peloton.
Williams ensablée
C’est bien sur une nouvelle grosse désillusion que s’achevais le week-end de la grande écurie britannique. Clairement dernière force du plateau, la chute est plus que rude depuis 2014 et frise l’inexplicable. 18ème et 20ème temps des qualifications l’équipe faisait à peine mieux en course en ne devançant Hartley et Perez qu’à la faveur des pénalités expliquées plus haut.
Sans cela, ce sont bien les deux dernières places qui auraient “récompensé” les efforts de Lance Stroll et Sergey Sirotkin. A noter ici que Lance Stroll s’était fait devancer par son coéquipier le samedi en qualifications. C’est ici l’absence d’ébauche de solution qui inquiète et n’encourage pas à imaginer du mieux dans les prochaines courses.
Plus généralement, le niveau de performance limité des clients Mercedes interpelle. L’écurie usine dispose de ce qui usuellement considéré comme la meilleure unité de puissance du paddock. On sait que les écuries clients ne disposent pas des dernières évolutions et versions logiciel, mais le delta parait tout de même bien important. A côté de cela, les utilisateurs Renault, usine incluse, sont plus homogènes et en progression. De même les utilisateurs Ferrari ont tous passé, chacun à leur niveau, un vrai cap de performance. A l’inverse, les clients Mercedes qui ont tous les deux régressés, et plutôt lourdement. Difficile d’imaginer que le moteur soit exempt de toute responsabilité.
Avec une conjugaison caractéristique de piste/météo une nouvelle fois différente (fraicheur et peut-être même pluie annoncées), la course de Shanghai qui arrive dès ce week-end promet une nouvelle redistribution des cartes. Poursuite de l’excellent travail de Vettel ? Réveil de Mercedes et de RedBull? Confirmation de Haas ou de Toro Rosso ? Les questions sont encore nombreuses et l’on ne peut que s’en féliciter!
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