Rimac présente sa deuxième génération d’hypercar électrique.
1914 chevaux, 2300 Nm. La société croate d’hypercars électriques amène au salon de Genève une progression majeure par rapport à la Concept One, et des performances revendiquées extrêmement ambitieuses: un 0-100 km/h en 1.97s, 0-300 km/h en 11.8s, le quarter mile en 9.1s, et une vitesse de pointe de 412 km/h.
Les dimensions de la voiture sont dans la norme, avec une longueur de 4750 mm sur un empattement de 2745 mm, une largeur de 1986 mm et une hauteur de 1208 mm. Le châssis monocoque en carbone intègre un pack de batteries Lithium Manganese Nickel de 120 kWh. Celui-ci comprend 6960 cellules de type 21700 avec refroidissement liquide, arrangées pour atteindre une tension maximale de 720V. La C_Two supporte une charge rapide sous 250 kW permettant d’atteindre 80% de la charge en moins de 30 minutes. Le chargeur embarqué permet aussi une charge jusqu’à une puissance de 22 kW sous courant alternatif triphasé.
Le pack de batteries alimente quatre moteurs, un par roue. Les moteurs avant utilisent un simple réducteur alors que les moteurs arrière intègrent une boîte à 2 rapports, nécessaire pour délivrer à la fois un couple maximal pour les accélérations, et une vitesse de pointe élevée. Le couple maxi aux roues arrière atteint ainsi 17’047 Nm sur le premier rapport, et 8’227 Nm sur le second.
L’aérodynamique est travaillée, avec un aileron arrière actif intégrant une fonction d’air brake, des volets actifs intégrés dans le soubassement et dans le bouclier avant qui permettent de moduler le rapport entre finesse et appui.
Rimac équipe la C-Two d’un système ADAS qui utilise les informations provenant d’une batterie de capteurs (8 caméras y compris vision stéréo vers l’avant, 1 ou 2 capteurs Lidar, 6 radars et 12 capteurs à ultrasons), des technologies normalement intégrées dans les prototypes de voitures autonomes, une revendication que Rimac ne fait pas, ou pas encore. A l’intérieur, un trio d’écrans LCD informent le pilote et le passager. La répartition du couple entre l’avant et l’arrière est réglable par incréments de 10%.
Le prix n’est pas communiqué, mais il faut sans doute tabler sur une somme à 7 chiffres, dans les hautes sphère occupées par Bugatti, Koenigsegg, Pagani, et les hypercars de Ferrari, McLaren ou Aston Martin.
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