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Essai Bentley Continental GT Convertible V8S: au revoir

Essai Bentley Continental GT Convertible V8S Sunset

Nous avions donc testé une Continental GT Convertible V8S en 2014, et étions revenu de cet essai à la fois séduits par cet écrin de luxe, ce spa à ciel ouvert, mais déçus sur un point crucial. La rigidité est un défi technique majeur dans l’opération d’ablation du toit d’un coupé, défi amplifié par la longueur respectable de la Continental GT, soit 4.80m. Le problème est plus simple à décrire qu’à résoudre: prenez une boîte à chaussures et retirez le couvercle. La boîte perd sa rigidité de torsion et de flexion. En pratique, les indices sont perceptibles avant même qu’ils ne deviennent réellement dérangeant à la conduite: propagation de vibrations dans le plancher, la colonne de direction et le pare-brise.

Essai Bentley Continental GT Cabriolet V8S Sunset

C’est donc sans trop de peine que j’ai rationalisé la décision de reprendre une Continental GTC V8S en essai, décision que je n’ai pas regretté en découvrant la splendide configuration de cet exemplaire. La livrée Sunset, un brun-bordeaux subtil qui aurait pu être nommé plus poétiquement Nectar of Sassicaia ou Delightful Barolllo, convient à merveille à l’élégance naturelle de la Continental GT. A l’intérieur, la sellerie à deux tons Porpoise sur Beluga tient avec panache la promesse d’un intérieur Bentley. J’ai un jugement plus réservé sur la finition carbone mat, peut-être préférable au sempiternel et délicat piano black, mais terne à mon goût et onéreuse (4’205 €).

Essai Bentley Continental GT Convertible V8S Compteurs

A peine à bord, je m’empresse d’ouvrir le toit. La capote électrique n’est pas particulièrement rapide dans son action (une petite vingtaine de secondes), mais peut-être ouverte ou fermée jusqu’à 30 km/h, ce qui peut sauver la mise à un feu rouge. Dans les évolutions urbaines, ici accompagnées du mumure du V8 biturbo et d’une ligne d’échappement sport très fréquentable, la Continental GT est toujours aussi prévenante, onctueuse, feutrée.

Conscient des limites structurelles, j’ai décidé de contourner l’obstacle en adoptant un rythme de balade pour une escapade champêtre. Suspension en mode confort – les tarages plus agressifs ne font que souligner le phénomène, je concentre mon attention sur les plaisirs du cabriolet. La chaleur et les senteurs d’une fin d’après-midi d’été alternant avec la fraîcheur des sous-bois, l’impression de profiter au maximum de ces précieux moments de clémence météorologique.

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