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Essai Nissan GT-R 2014

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La montée depuis Ulrichen est tout d’abord relativement fluide mais je rattrape vite une Mitsubishi Evolution V qui pue les hydrocarbures gaspillés tout en gravissant les gradients prononcés à une allure modérée. Et là, malgré la formidable réserve de couple de la GT-R, je suis contraint de prendre mon mal en patience jusqu’au sommet. Ce ne sont pas les rectilignes qui manquent, mais tenter un dépassement sur une route aussi étroite entraînerait une prise de risque démesurée. La GT-R est visuellement imposante, volumineuse. Elle ne fait ‘que’ 4.67m de long, mais les 1895mm en largeur (hors rétroviseurs) imposent un minimum de circonspection. Entre une chaussée étroite et un revêtement passablement déformé par endroits, la GT-R n’est pas dans son élément. Ni moi d’ailleurs, atablé devant une assiette Bratwurst-frittes-sauce brune au restaurant self du col, avec un coca tiède pour faire descendre le tout. Dehors, quelques quidams sont attirés par la présence visuelle de la Nissan, trônant devant le magnifique panorama.

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La descente sur Airolo par le Val Bedretto devient très roulante après les premiers lacets du sommet, trop pour être réellement intéressante. A un rythme routier, la suspension est beaucoup plus sèche qu’elle ne l’était sur autoroute, et le passage en mode Comfort n’y change rien. il est difficile de comprendre pourquoi le filtrage disparaît entièrement sur ce terrain, on en viendrait presque à croire que les ingénieurs nippons ont réellement doté la gestion des Bilstein DampTronic d’un mode spécifique aux voies rapides, et que la tenue de caisse est privilégiée au détriment du confort partout ailleurs.

Nissan GT-R 2014

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