Aviation (fka Tarifs aériens: le délire)

[FastFR]

M’entendre dire que je dois être interdit de partir en vacances en avion par une personne qui vit à cheval sur trois continents… on me l’avais encore pas faite

Avant de priver le commun des mortels de vacances, on pourrait peut être penser à des sujets que personne ne veut évoquer… mais on parle de la surpopulation ? Parce qu’il y a une certaine réalité taboo. Les milieux économiques trouveront cela même grossier d’en parler, puisque tout repose sur l’augmentation de tout. Et en plus on touche à la liberté individuelle de chacun… certes mais si on limitait à deux enfants par couple (1 pour 1) a l’échelle mondiale, on commencerai peut être déjà à ralentir certaines choses

Ensuite parlons de surconsommation… selon différentes sources il faut savoir que par exemple entre 70% et 80% de la pêche, est jetée…ça ne choque personne ? Et la surconsommation s’applique à absolument tout. Donc la on freinerait largement la pollution émise par le production, tout comme par la destruction. Je suis à peu près certain que cela aiderait en terme de consommation d’électricité par la même occasion.

Cela permettrait aussi de rapatrier des productions plus modestes vers leur lieux de consommation, et donc aussi de réduire fortement le transport maritime.

Il y’a beaucoup de choses à faire qui auraient un impact significatif sur la consommation, donc le réchauffement… mais bon, ce n’est pas aussi rentable pour beaucoup de monde…et pendant ce temps, je fais des petits gestes à mon niveau qui me paraissent utiles (oui je suis conscient qu’il me reste beaucoup d’autres choses à faire , mais j’y travaille), mais je vais continuer à partir en vacances tant que certains vivrons sur 3 Continents

[FastFR]

Ah oui…j’oubliais une dernière chose… pendant que vous vous étripez sur le sujet de la guerre en Ukraine, sur qui a tort ou raison, sur qui est le méchant et qui est le gentil… sur les stratégies militaires… on parle de l’impact d’une telle atrocité sur le réchauffement climatique pour l’ego de quelques personnes ?

[_nicolas]

Avant de priver le commun des mortels de vacances, on pourrait peut être penser à des sujets que personne ne veut évoquer… mais on parle de la surpopulation ? Parce qu’il y a une certaine réalité taboo. Les milieux économiques trouveront cela même grossier d’en parler, puisque tout repose sur l’augmentation de tout. Et en plus on touche à la liberté individuelle de chacun… certes mais si on limitait à deux enfants par couple (1 pour 1) a l’échelle mondiale, on commencerai peut être déjà à ralentir certaines choses.

L’effet de telles politiques ne se ferait pas ressentir avant 2050 et encore. Donc bien trop tardif. Reste que la question de la démographie n’est pas tabou. Elle a été discutée en long et en large, en particulier à l’ONU :

https://www.unfpa.org/swp2023

[Nagata-San]

Commencer par re-supprimer tous les vols "pro" non-essentiels dont on se passait fort bien durant le Covid (un client m'a démontré la productivité dans son secteur, durant le covid les meetings étaient aussi efficients et en visio/teams, à part une keyperson qui faisait les transits et des relais leaders sur site locaux)

et encore une fois, ne plus importer tout et n'importe quoi:
Produire le plus local possible à nouveau, et ne plus importer les babioles futiles:
Les stocks des Amazon ou encore Digitec (ou Mediamarkt, Fnac, Carrefour etc) sont remplis de me-merdes qui ne sont pas achetées, ou uniquement sur un binge surf' non-essentiel.

[ze_shark]

L'augmentation des coûts par la taxation du kérosène est un moyen évident pour aider le tri entre l'essentiel et le superflu/discrétionnaire.

[Nyrvan]

Complètement d’accord que seule une taxation du kérosène permettra de réduire le nombre de vols. Mais il serait temps que patronat et syndicats reviennent à la raison et encouragent le télétravail (pour ceux qui le peuvent) d’au moins un à deux jours par semaine. La réduction des trajets pendulaires auraient aussi un impact certain.

[torrentmt]

Le trajet pendulaire est voulu par l'employé. Dans la majorité des cas, on a accepté un job loin de chez soi (c'est mon cas, 1h de pendulage) ou on a déménagé plus loin.

Il peut exister des cas ou l'entreprise change de site et donc implique du pendulage pour les employés.

C'est à l'employé de trouver un job a côté de chez lui et pas à l'employeur de favoriser le télétravail.

Envoyé de mon SM-G990B2 en utilisant Tapatalk

[rbk]

J'ai effectivement plusieurs collègues qui ont déménagés pour s'installer loin du travail.
Je crois que comme pour le kérosène seule les taxes sur le carburant routiers pourraient changer les choses.
Bien évidement, il faudrait appliquer ça à l'échelle mondiale, autant dire que l'on est pas rendu.

[_nicolas]

Complètement d’accord que seule une taxation du kérosène permettra de réduire le nombre de vols. Mais il serait temps que patronat et syndicats reviennent à la raison et encouragent le télétravail (pour ceux qui le peuvent) d’au moins un à deux jours par semaine. La réduction des trajets pendulaires auraient aussi un impact certain.

Je pense que le problème n'est pas très bien compris. Théoriquement pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré comme le prévoit l'Accord de Paris, les émissions de GHG doivent culminer avant 2025 au plus tard puis diminuer de 43% d'ici 2030. En 2020, du fait de Covid, les émissions ont diminué d'environ 8%. Donc en gros, c'est l'équivalent d'une crise Covid par année jusqu'en 2030 qu'il faut pour atteindre l'objectif de 1,5 degré. Maintenant souvenez-vous de ce qu'il en était du trafic aérien en 2020. Une taxation ne permettra pas d'y arriver car son niveau résultera d'un compromis, l'aviation étant une industrie clé. Et même s'il devait être dissuasif, son effet se déploiera dans le temps et ne permettra à coup sûr pas de réduire le trafic au niveau de 2020. Sans compter que cela fera se cumuler encore les GHG dans l'atmosphère.

Maintenant dans les couloirs de la COP27, les prédictions n'étaient plus un réchauffement de 1.5 mais de 5 à 7 degrés en 2050. Il faut bien se rendre compte de ce que cela signifie ! Donc si vraiment l'on voulait faire tous les efforts possibles (en plus d'arrêter les guerres, en effet FastFR, d'éviter de relancer les dépenses pour la défense qui est l'une des plus polluantes qui soit, et de convenir d'autres interdictions encore), c'est bien restreindre immédiatement et drastiquement le droit à prendre l'avion qui devrait s'imposer. Evidemment, personne ne prendra jamais le risque politique d'une telle décision. On se contentera de faire "transiter" l'industrie sur des carburants alternatifs, tout comme aujourd'hui l'on fait "transiter" l'industrie automobile avec les EV, en espérant que la technologie nous sauvera du très mauvais pas dans lequel nous sommes. Et comme il se le disait aussi à la COP27, assumons le fait que nous n'allons rien faire et discutons plutôt du prix qu'il va nous falloir payer pour les conséquences du réchauffement.

100% d'accord avec le télétravail qui ne devrait pas être restreint pour les activités qui peuvent se le permettre.

Le trajet pendulaire est voulu par l'employé. Dans la majorité des cas, on a accepté un job loin de chez soi (c'est mon cas, 1h de pendulage) ou on a déménagé plus loin.

Il peut exister des cas ou l'entreprise change de site et donc implique du pendulage pour les employés.

C'est à l'employé de trouver un job a côté de chez lui et pas à l'employeur de favoriser le télétravail.

Tu peux faire une heure de pendulage à Genève en travaillant sur la rive droite et résidant sur la rive gauche. Est-ce que c'est habiter trop loin de son employeur ? Sauf pour une micro-entreprise, good luck pour trouver dans un tout petit périmètre toutes les resources, compétentes, dont on a besoin.

Reste que l'entreprise a elle-aussi une responsabilité sur ces questions, au-delà des obligations auxquelles elle va tôt ou tard devoir faire face en terme de réduction de ses émissions et dont la question de l'impact des trajets pendulaires n'y échappera pas.

[Nagata-San]

Taxer, encore et encore. Oui mais en clarifiant d'entrée de jeu vers quoi la taxe part, et qu'elle ait un sens écologique sur le terme, et non pour refaire 4x le même bout de route, ou pour faire/défaire/faire/défaire 4x le même terre plein.
Voir si ça pouvait aider à planter un peu d'herbe et arbres en coeur de villes sans qu'on soit obliger d'aller en recours justice pour les obenir, ça serait bien.

[rbk]

Pour le pendulage, le transport en commun est certes moins confortable mais il est rapide avec une meilleur bilan niveau émissions

[Nagata-San]

Très vrai, à la condition d'être dans une zone desservie correctement. La Suisse est très bien en trains sur l'urbain, mais le péri et campagne, vraiment moins, en sus d'un prix rédibitoire.

Ma voisine met 40 minutes en voiture et 1h20 en transports en commun, chemin aller.

Le choix est hélas rapide, c'est plus de 8h d'écart à la semaine entre les modes sans compter la différence de prix d'un CFF AG contre une Golf Tsi d'occasion.




Rien à voir, mais hier un canadair est tombé en Grèce, emportant les deux pilotes qui combattaient le feu.

! Graphique !

[_nicolas]

On se contentera de faire "transiter" l'industrie sur des carburants alternatifs, tout comme aujourd'hui l'on fait "transiter" l'industrie automobile avec les EV, en espérant que la technologie nous sauvera du très mauvais pas dans lequel nous sommes.

A ce propos…

[ze_shark]

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Et je n'ai pas l'impression que c'est pire en Asie.

[your momo]

Oui, c’est le retour de la croissance du trafic aérien, comme avant 2020. Je ne comprends pas très bien ce qui est étonnant dans tout ça. Le business du trafic aérien est légal et condamné à prospérer comme tout autre business dans un monde libéralisé…

Oui, le climat change, comme tout change. Penser arrêter ça en clouant immédiatement l’avion au sol, tiens de l’utopie mâtinée d’angélisme. Même en arrêtant tout, y compris de respirer on n’empêchera pas le climat de continuer son évolution. On va devoir s’y adapter, ce sera plus simples que d’imposer le retour à y’a 200 ans.

Si on arrivait déjà à arrêter de se faire la guerre pour un oui ou pour un non, nôtre terre s’en porterait pas plus mal