Des vins (bourgognes, bordeaux et autres !)

[BS]

Les vins sont toujours à vendre, mais dépêchez-vous de passer commande car ils sont "à nuls autres pareils." J'ai proposé le lot aux 8 plus grands restaurants de Suisse (sauf au GR + TI, trop éloignés pour la livraison) et seuls deux d'entre ont eu la politesse de me répondre (négativement bien sûr): Nathalie Ravet de l'Ermitage Ravet et Peter Knogl du Restaurant Cheval Blanc (Hôtel Les Trois Rois à Bâle.)

Les temps ont bien changé car en janvier 2001 j'avais vendu 28 caisses de grands bordeaux des millésimes 1988-1989-1990, soit 336 bouteilles, au Lion d'Or à Genève. Thomas Byrne et Gilles Dupont avaient payé d'avance, et à mon prix, et ils étaient venus en personne au chalet prendre livraison des vins, à leurs frais bien sûr, la grande classe quoi !

Nous avons déjà entamé le Bon Pasteur 1998, et je pense que la caisse sera vite épuisée car malgré ou grâce à son âge ce vin est à tomber.

[asylum]

Ouverture des hostilités ?

Belle découverte avec un vin de Crête ramené de vacances. Un 100 % mandilari. Un cépage pas évident à vinifier donc très rarement utilisé pur mais plutôt dans des assemblages. Mais quand c'est bien fait, c'est juste magique. Très loin du typique vin du sud plutôt acide et forts en alcool. Ici ça tape qu'à 12.5 %, c'est pas très acide et une superbe longueur en bouche avec des tanins très présents ! Au point que le St-Emilion 3 fois plus cher ouvert par la suite paraissait presque fade.

[BS]

J'adore le violoncelle sur l'étiquette !

De notre côté rien que du classique pour Noël: un Montrose 2007 sur l'oie et le fromage, encadré par du Laurent-Perrier Brut Rosé pour l'apéritif, l'entrée, le dessert et la distribution des cadeaux. J'aurais personnellement élargi l'éventail, mais nous étions invités et c'était très bien ainsi.

Un Léoville-las-Cases 1993 pour le soir de Noël, j'étais un peu inquiet à cause de son âge avancé mais il était finalement dans sa prime jeunesse, ce qui n'a rien d'étonnant car il est au niveau d'un 1er cru.

Le « vrai » 1er cru est prévu pour la Saint-Sylvestre, mais il vous faudra patienter avant de connaître l’heureux élu.

[BS]

Voici la liste promise des dégustations de fin d'année, à commencer par le seigneur et maître, un Mouton Rothschild 1988 ayant bien résisté aux outrages du temps. Le bouchon était un peu altéré en surface, mais rien de grave, et le niveau était juste au col, ce qui dénote une faible évaporation. Peu aromatique au nez mais étonnamment riche en bouche malgré son âge avancé. Nous l'avons bu sur une fondue chinoise accompagnée d'une sauce mayonnaise pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Au dessert, un sauternes les Justices 1983, niveau au col, ambré, très fin sans être trop sucré, un vin qui possède encore du potentiel. Pour faciliter le passage en 2015 un champagne rosé de macération Benoît Lahaye, et pour le 1er de l'an, Pontet-Canet 1996 et Bon Pasteur 1998. Abstinence (presque) complète dès demain car le devoir m'attend.

À ne manquer sous aucun prétexte:

Le Féret, XIX édition, Bordeaux et ses vins, l'édition du Bicentenaire 1814-2014, Ch. Cocks et Ed. Féret.

C'est la bible absolue des vins de Bordeaux et la 19ème édition de cet ouvrage de 1952 pages, qui détaille plus de 11 000 châteaux. Il est disponible dès maintenant au prix de 125 euro et je viens de le commander en librairie.

[lonen944]

Wow, beaucoup de mes rêves vin! Je suis tellement jaloux de vous! !

[asylum]

Assez déçu des derniers vins bus ces derniers temps. Déjà lors d'un week-end à Lyon avec une série de Côtes du Rhône. Puis du Madiran et de l'Amarone. Tous assez moyens pour le prix. J'ai vraiment l'impression qu'il faut dépenser un rein (un poumon quand c'est au resto) pour avoir quelque chose de correct dans les vins des pays environnants. On alors tomber sur la rare bonne surprise.

Du coup, pour casser la monotonie, j'ai passé une commande de 24 bouteilles en Grèce (ouais, faut soutenir les économies en redressement... ou pas) de cépages originaux (dans les deux sens du terme) : du mandilari évidemment, du mavrodaphné et de l'agoustiatis. On verra ce que ça donne !

[bacchus]

J'ai bu récemment des "vins" Serbes…
Et ben ils ont encore du boulot !!!

Sinon une dégustation de vin biologique et biodynamique espagnol. Des belles surprises.

Jamais bu de vin Grec par contre.

[BS]

La règle d'or au restaurant: ne jamais choisir des vins chers. Fiez-vous au Michelin qui conseille toujours des vins régionaux au meilleur prix, je me souviens qu'à l'époque où nous étions légers d'argent nous buvions du Pécharmant au Moulin du Roc à Champagnac de Belair, aussi bon et beaucoup mois coûteux que les bordeaux, et le comble c'est qu'il figure toujours dans le guide !

Sinon rien de très nouveau, faute d'avoir réussi à les vendre nous faisons un sort aux grands bordeaux 1995, 1996 et 1998, en attendant d'attaquer le millésime 2000.

[palt]

Wow, beaucoup de mes rêves vin! Je suis tellement jaloux de vous! !

Et bien mon tréééés cher...vous reprendrez bien encore un petit peu de ce modeste breuvage dans ma modeste demeuuuuure???

[Mutorcs]

La règle d'or au restaurant: ne jamais choisir des vins chers.

Quand je suis dans un resto soit je demande un carafe du vin maison, soit je demande le 2ème moins chère... Je vous racompte le regard du serveur à chaque fois

[asylum]

Le paquet est bien arrivé ! Plus qu'à le vieillir une dizaine d'années (bon, vais quand même en boire une ou deux avant pour goutter).

[zorba]

Domaine Mercouri tout à droite?
Dans le registre "grec" les vins de Costa Laziridis et ses Château Julia sont tops, en particulier le Merlot.

[asylum]

Oui exact !

[bence]

J'ai bu récemment des "vins" Serbes…
Et ben ils ont encore du boulot !!!

J'ai bu du vin Serbe dans la région de Subotica l'été dernier, c'était pour le coup pas si mal. Clairement pas une merveille, loin de là, mais pas mal du tout. Faut voir ce qu'ils vont faire sur la durée.

[BS]

Une dégustation de grands bordeaux organisée par Berthaudin l'autre soir au Kempinski. Les représentants des plus grands châteaux (hors premiers crus rouges) avaient fait le déplacement depuis la Gironde avec les millésimes 2012 et 2013 dans leurs bagages.

Personnellement je n'arrive pas à apprécier les bordeaux rouges dans leur prime jeunesse car encore bruts de fonderie, heureusement qu'il y avait les grands sauternes (Fargues, Rayne Vigneau, Lafaurie-Peyraguey etc.) pour se rincer la bouche après cette épreuve initiatique.



Encore peu de monde car c'était au début, mais la salle s'est vite remplie.