Lamborghini Inside

[Corsugone]

[Corsugone]

Lords of Cabon, un documentaire exceptionnel de Davide Cironi, ils se sont dépassés nos amis Italiens, ils plongent aux racines de ce matériau composite avec ceux qui en furent les précurseurs. Davide interviewe toutes les figures du secteur dont Gordon Murray, Horacio Pagani, Christian Koenigsegg, Stefano Domenicali, Mate Rimac, Gian Paolo Dallara et beaucoup d’autres encore. Ce reportage a été tourné en 4K, durée 1h40mn avec sous-titrage Français (Taille Police 75%).

Il est intéressant d'apprendre que les Mclaren Senna et Speedtail sont en grande partie Italienne, fabriquées chez CPC.

Je l'ai visionné sur mon téléviseur 4K, superbe !

[Corsugone]

[Corsugone]

VOST Français, sa dernière interview ...

[Corsugone]

[Corsugone]

[Corsugone]

Lamborghini a enregistré un record de ventes au premier semestre 2021 avec 4.852 véhicules vendus notamment grâce au succès de son SUV Urus, a indiqué vendredi la marque italienne du groupe Volkswagen.

«Le premier semestre 2021 entre dans l'histoire de Lamborghini: les ventes mondiales enregistrées de janvier à juin ont atteint un niveau record», s'est félicité la direction de la marque au taureau dans un communiqué. La marque avait vendu 4.553 véhicules au premier semestre 2019. Le SUV Urus porte les ventes avec 2.796 unités (+35% sur un an), devant les sportives Huracán (1.532 unités, +46 %) et Aventador (524 unités, +21 %). «Les prévisions sont tout aussi positives avec des commandes enregistrées qui couvrent d'ores et déjà la production des 10 prochains mois, jusqu'en avril 2022», souligne Lamborghini. Le groupe Volkswagen a prévu d'investir 1,5 milliard d'euros dans l'électrification de sa marque ultra-sportive.

«Ce n'est pas seulement une preuve de la solidité et de la force de cette marque, qui jouit d'une attractivité croissante, malgré une période de difficultés et d'incertitude permanentes», a souligné son PDG Stephan Winkelmann. «C'est la nouvelle preuve que notre plan industriel sur la voie de la future électrification de notre gamme de produits a bel et bien été reçu, raison pour laquelle nous investirons plus d'un milliard et demi d'ici 2024». Les États-Unis représentent le premier marché de Lamborghini, loin devant la Chine, qui a doublé l'Allemagne et le Royaume-Uni parmi les territoires préférés du taureau.

En complément : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/lambo ... e-20210518

[Corsugone]

La marque de luxe du groupe Volkswagen entend réitérer le succès de Porsche et Ferrari, dont la cotation a dopé la valorisation.

La Bourse serait-elle une nouvelle course dans laquelle les constructeurs automobiles de sport veulent désormais s'affronter ?

Huit ans après la cotation de Ferrari sur les marchés - ce qui lui a permis de plus que tripler sa valeur -, et un mois après celle de Porsche (devenu la première capitalisation de l'auto européenne), Lamborghini sort du bois et annonce, confiant, viser, lui aussi, les marchés. « Une introduction en Bourse est exactement ce qu'il faut faire pour montrer au public à quel point vous êtes solide et vous croyez en l'avenir », a déclaré à l'agence Bloomberg le patron de la marque de luxe, Stephan Winkelmann.

Portée par le succès de son SUV Urus, elle a relevé ses ventes de 30 % au troisième trimestre, à 7.430 autos livrées. L'entreprise se sent surtout les épaules d'aller en Bourse, car elle a doublé cette performance commerciale d'une prouesse financière. Sur les trois derniers mois, son résultat opérationnel a bondi de 68,5 % sur un an, à 570 millions d'euros, pour un niveau de marge brute désormais à 29,6 %, en hausse de 6,8 points sur un an. Un bel atout pour la Bourse.

Une rentabilité insolente

Lamborghini a planché sur sa cotation avant même l'annonce du projet de Volkswagen de mettre ses marques sur les marchés; grisé par les débuts boursiers de Porsche, la maison mère a demandé à ses marques (Audi, Bentley, Ducati...), début octobre, de préparer une potentielle introduction en Bourse. Pour le groupe, l'objectif est de sortir de dix ans de stagnation sur les marchés et pour ses marques, de mieux se valoriser. D'après Bloomberg, Lamborghini pourrait peser 15 milliards de dollars.

L'objectif est aussi de lever des fonds qui serviront à financer la coûteuse électrification. Lamborghini a prévu 1,5 milliard d'euros sur quatre ans pour passer à l'électron, alors que son premier modèle 100 % électrique est attendu en 2028.

La cotation pourrait intervenir avant la mi-2024. D'ici là, son carnet de commandes est déjà rempli.

[Corsugone]

[Corsugone]

[ze_shark]

https://www.autoblog.com/news/we-talk-w ... ied-future

While Winkelmann and his staff have been wise on the timing of their models' electrification, they’ve been even wiser to not join other automakers’ blind leaps into China. That move, which once seemed like a smart bet, is now souring for those who counted on continued profits from the Chinese market.

“They are having a problem because they are overexposed. We never did it, unlike other brands. We always look into the size of the market, and then we decide what to do.”

[ze_shark]

https://www.reuters.com/business/autos- ... 024-12-16/

Winkelmann repousse la première Lambo BEV à 2029.

Ce segment où les BEVs rendent facile la revendication de couples et puissances monumentaux reste le plus imperméable. Les clients veulent et auront du vroom jusqu'à l'asphyxie financière.

[Corsugone]

Winkelmann repousse la première Lambo BEV à 2029.

Ce segment où les BEVs rendent facile la revendication de couples et puissances monumentaux reste le plus imperméable. Les clients veulent et auront du vroom jusqu'à l'asphyxie financière.

Winkelmann attend surtout l'avènement des batteries à électrolyte solide, d'ailleurs MG proposera dès 2025 des modèles équipés de batteries à électrolyte semi-solide. Sinon, question poids Lambo sortirait des enclumes, remarquez c'est déjà le cas. Il n'y a que Ferrari qui peut infuser des VE à la technologie actuelle auprès de sa clientèle de gogos prête à tout pour rouler dans un modèle flanqué du Cavallino Rampante, même un roulant à la pisse d'âne.

[Corsugone]

[Corsugone]

Le Teuton est pragmatique et surtout (très) réaliste.

Le Figaro

Lamborghini met un coup de frein sur les voitures électriques

La marque retarde à 2029 la sortie d'un modèle 100 % électrique, estimant que la clientèle n'y est pas prête.

Le virage tout électrique des « super cars » ne sera peut-être pas pris par tout le monde. Ou du moins pas avant un moment. Quand Ferrari doit présenter au début de 2025 son modèle tout électrique, Lamborghini, qui en 2021 avait annoncé la date de sortie en 2025 ou tout au plus 2026, puis avait reporté la date à 2028, a décidé de la repousser à 2029. Voire à 2030. La stratégie « Direction Cor Tauri » lancée en 2021, qui prévoyait un investissement de 1,8 milliard pour l'électrification de la gamme et la décarbonisation du site de production et de la chaîne de valeurs, est amendée au moins dans son calendrier, et peut-être à terme dans ses modalités. Comme chez Porsche, autre marque du groupe Volkswagen, qui a ralenti sa transition vers les véhicules 100 % électriques, le « concept car » Lanzador de Lamborghini, qui devait utiliser la nouvelle plateforme de véhicule électrique du groupe Volkswagen, est suspendu pour des temps meilleurs.

« Nous n'avons pas hâte de lancer une Lamborghini tout électrique», reconnaît son président et directeur général, Stephan Winkelmann, un Allemand de 60 ans naturalisé italien. Celui qui connaît bien la maison et ses clients précise : «On y verra plus clair dans deux ans, et nous déciderons alors que faire. D'expérience, nous savons qu'il n'est pas important d'être le premier, mais de sortir ses modèles quand la clientèle est prête. Nous voulons sortir des modèles qui peuvent être vendus dans le monde entier, et nous ne voulons pas faire des modèles pour le seul marché européen.»L'Union européenne est la seule zone du monde à imposer le passage au tout électrique pour les véhicules neufs en 2035, reporté à 2036 pour les voitures sportives de luxe. «Le marché de l'électrique ne sera pas mûr en 2025, et ce ne sera pas trop tard pour avoir une voiture électrique en 2030. Notre approche nous a toujours donné raison», ajoute le dirigeant.

Les clients de Lamborghini ne sont pas prêts aujourd'hui à passer au tout électrique. «Quand on achète une Lamborghini, poursuit Stephan Winkelmann, c'est pour le design si typique et immédiatement reconnaissable, pour les performances de conduite d'accélération, de vitesse et de freinage, et pour l'émotion que procurent le rugissement du moteur et les vibrations lors de la conduite sportive. » «Qui achète une voiture sportive d'une marque aussi emblématique veut se placer dans l'histoire de ses modèles, avec sa scénographie, à commencer par son bruit de moteur si caractéristique qui en fait une expérience théâtrale, confirme Antonio Sileo, spécialiste de la mobilité durable à la Fondation Eni Enrico Mattei. Les clients ne veulent pas d'un faux rugissement, car ils veulent qu'on les entende et qu'on les regarde. Pour eux, la voiture électrique sera trop différente des Lamborghini historiques à moteur thermique.»

En revanche, estime le PDG Stephan Winklemann, «nos clients sont prêts à passer à la motorisation hybride». Au point que Lamborghini a entièrement basculé cette année des moteurs à 100 % thermiques (elle a produit son dernier véhicule 100 % thermique Huracan il y a deux mois) vers des moteurs à dominante thermique, et une composante électrique. Son offre est aujourd'hui composée de trois modèles hybrides plug-in lancés depuis dix-huit mois : la super sportive Revuelto hybride, avec un moteur de 12 cylindres, qui vaut jusqu'à 500 000 euros, le Super SUV Urus SE hybride, doté d'un moteur 8 cylindres avec turbo à 270 000 euros (sachant que la Urus thermique est le best-seller de la firme au taureau, qui en a vendu 36 000 exemplaires depuis son lancement) et la Temerario hybride, 8 cylindres et un turbo la portant à une puissance de 920 chevaux, valant de 350 000 à 400 000 euros. L'introduction du turbo est la nouveauté chez Lamborghini qui permet d'élever l'expérience de conduite, et porter le moteur à 10 000 tours/min. Sur cette partie au moins, le plan « Direction Cor Tauri » est réalisé : «Nous avons hybridé toute notre gamme, et aujourd'hui nous avons l'offre la plus jeune que nous ayons jamais eue» , se réjouit Stephan Winkelmann.

Trois modèles donc dans lesquels l'apport de l'électrique est toutefois très marginal, pas plus de 8 kilomètres d'autonomie pour la Revuelto et la Temerario. «Cela permet de sortir de chez soi sans faire de bruit pour ne pas réveiller les voisins ou traverser un centre-ville» ,explique-t-on chez Lamborghini. Car le but de la version hybride n'est pas tant de pouvoir rouler à l'électrique que de permettre de garder le moteur thermique, comme l'explique Antonio Sileo : «Le passage à l'hybride permet à Lamborghini de continuer à vendre des voitures à moteur à essence de 8 à 12cylindres, ceux que veulent ses clients, sur un mode politiquement correct. »

La société, dont Volkswagen s'interrogeait en 2020 sur l'opportunité de la garder dans son portefeuille de marques, croît régulièrement. En 2023, qui fut la meilleure année de son histoire, Lamborghini a livré 10 112 voitures dans le monde (dont 200 en France et 800 en Chine), contre 13 663 pour Ferrari. Elle «fera encore mieux en 2024», promet son PDG, avec un chiffre d'affaires proche de 3 milliards d'euros, malgré le retournement du marché chinois. L'entreprise affirme vouloir contrôler sa croissance, son président se méfiant «des accélérations de marché qui révèlent, dit-il, l'existence d'une bulle, et annoncent un retournement de marché. »

Mais la valeur de la marque, en forte croissance - elle vaudrait aujourd'hui 4,5 milliards d'euros contre 2,1 milliards en 2020 - reste très inférieure à celle de Ferrari, qui, cotée en Bourse, vaut 80 milliards d'euros.