MARANELLO

[Polon]

C'est génial tout ça, vivement le récit de cette belle aventure.

Pas facile de se remettre les idées en place après tant de découvertes (et de kilomètres ) ! Mais j'y travaille...

[SebM]

T'as interet...

[_nicolas]

Coucou !! voici une première photo prise tout à l'heure depuis ma chambre d'hôtel...

J'en ai fait des hôtels mais jamais je n'ai eu une vue comme ça... Chu très, très jaloux

[La grenouille]

Fais en un agrandissement et colles le dans ton bureau

[La grenouille]

T'as interet...

Je compte sur toi pour le booster sebM

[Polon]

Voilà les jeunes, mon récit d'une journée inoubliable dans le "Red Magic Kingdom", plus de 238'000 mètres carrés de rêve ...
Donc nous avions rendez-vous lundi matin 9h30 à la réception de l'usine, via Abetone Inferiore.
Première surprise, nous ne sommes que 3 à avoir la visite organisée (un Américain de Seattle, un Ecossais d'Edinburgh et votre serviteur). Le dept communication avait essayé d'annuler la visite (pour cause de gros boxon à cause la présentation officielle de la F2007); mais ils ont eu pitié de
nous, étrangers du dehors, qui avions beaucoup de route à faire.
Donc j'arrive là-bas, excité comme une puce... Notre guide ayant un peu de retard, une charmante demoiselle vient nous chercher. Au passage, elle profite pour nous signifier de laisser nos appareils photo et caméras dans les safes prévus à cet effet derrière le "hall of fame" dans la réception. Aucune photo n'est permise à l'intérieur de l'enceinte de l'usine. Damned. La demoiselle nous conduit alors dans un salon privé situé dans le bâtiment administratif principal (Prezidenza) de l'usine et nous offre un café dans de belles tasses rouges.
9h50, une Maserati Quattroporte Sport GT noire, vitres teintées, immatriculée "MO 959 JF" arrive, manoeuvre dans le doux ronronnement de son V8 et se gare devant l'escalier de l'immeuble, prête à partir. Une "armoire à glace" en costard noir en sort du côté conducteur, et Mr Jean Todt du côté droit...
Quelques minutes plus tard, une Scaglietti grise titanium fait son entrée à son tour. Mr Piero Ferrari himself, oreillette Bluetooth à l'oreille droite! Enfin, un peu à la bourre visiblement, Mr Amedeo Felisa sort de sa 166 bordeaux... Que du beau linge ! Ca promet ! 10h05, un bus Iveco rouge avec des bandes façon 360 Challenge Stradale se gare devant le bâtiment. En sort Sarah (ahhhhh !!...), notre guide pour la journée. Nous montons dans le bus et direction le premier bâtiment.

Centro Sviluppo Prodotto (Recherche et Développement)
C'est la toute première fois qu'une visite est organisée dans ce bâtiment. De l'extérieur, magnifique immeuble dessiné par Renzo Piano tout en verre à structure métallique.
Au centre du bâtiment, un jardin japonais avec bambous et petit cours d'eau. Dans les étages, des coursives en teck permettent de circuler dans l'atrium au-dessus du jardin. C'est très beau.
Nous montons 2 étages, et nous retrouvons dans un auditorium d'environ 100 places, avec sièges en cuir "Poltrona Frau" blanc. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le must du must en la matière (maison italienne) - depuis que Conolly n'existe plus - et qui fourni la sellerie des Ferrari et Maserati entre autres. Deux films de présentation sur la "Gestione Industriale" (GI) par Luca di Montezemolo et la "Gestione Sportiva" (GA) par Jean Todt nous sont présentés.
Puis nous descendons dans les étages, au niveau du jardin japonais. Là, nous voyons des ingénieurs en train de dessiner en CAO et même encore sur une bonne vieille table à dessin. Je m'approche d'une fenêtre et me fait vite remettre à l'ordre...
Nous rencontrons un ingénieur qui nous explique ce qu'ils font, en gros... Très intéressant. J'ai posé la question à propos de l'éventuelle Dino. Elle m'a valu un large sourire et un "confidential" des plus cinglant. En sortant du bâtiment, je remarque une rampe qui descend sous l'immeuble. Je m'approche de la barrière, feignant de m'allumer une clope, et, oh !! un garage avec plein de voitures sous des housses. Pour ce que je voyais, j'ai juste reconnu des jantes de Porsche... J'ai pas osé aller plus loin, de peur de me faire tirer les oreilles... J'éteins ma clope, et nous passons maintenant dans le 2e bâtiment.

Galleria del Vento (soufflerie).
Accès interdit, tests en cours. Mais le bâtiment est très impressionnant (Renzo Piano, once again).
Dans les ruelles de l’usine, un son rauque se fait de plus en plus présent. Soudain sort une 430 Challenge Stradale partant pour un essai sur route ouverte… Splendide !

Leghe Leggere (fonderie)
Passage éclair sur une coursive surplombant l'atelier. C'est là que sont coulées les pièces moteur. Détail intéressant (et qui a certainement écourté notre visite de l'endroit) ils y fabriquent également les pièces de moteurs de F1. L'alliage utilisé par Ferrari pour ses moteurs est une formule secrète. Personne sauf le fournisseur ne connaît la composition exacte du métal. De plus, chaque pièce est façonnée dans un moule en sable à usage unique. Consommation quotidienne de sable par l’atelier : 130 tonnes.

Nuova Meccanica (usinage)
Peut-être le bâtiment le plus impressionnant. Pour vous donner une idée, imaginez la halle 5 de Palexpo. Descendez le toit de quelques mètres et vous avez pratiquement le volume de l'atelier mécanique qui façonne les pièces de moteurs. Le bâtiment a des baies vitrées sur les 3/4 de son périmètre. A l'intérieur, une "forêt" de vraies plantes, sensées attester de la qualité de la lumière et de l'air de l'atelier. La température et l’humidité sont constantes.
Il n’y a qu’un seul robot entièrement automatique pour monter les guides de soupapes refroidis à l’azote liquide dans les blocs chauffés à 100°C. Le choc thermique fait que les deux pièces se « soudent » elles-mêmes. Sinon, toutes les autres pièces sont finies à la main (bien sûr à l’aide de machines), dans une propreté chirurgicale. Aucun copeau de métal ne traîne parterre. On y mangerait presque tellement c'est propre. Les ouvriers montent indifféremment des blocs Maserati et Ferrari.
Comme décorations, d'énormes tentures de modèles récents, et, dissiminés aux 4 coins de la halle, des moteurs de Enzo (4 ou 5), des F1 (Prost, Villeneuve, Schumi 2002), GTO Evoluzione, 360 Modena, 355 GT, 456 GT, 550 et 575, Scaglietti, 430 et 599. La plupart sont en fait des modèles de pré-série ayant servi aux tests avant la mise en production. Elles sont placées là, au chaud, pour le plaisir des ouvriers...
Les pièces passent des examens de qualité très poussés et sévères aux rayons X, endoscopes et mesures laser. Aucune marge d'erreur n'est tolérée. Il y a des caisses entières de blocs cylindres et autres pièces ne répondant pas aux normes à recycler...
Une fois les pièces agrées, elles sont acheminées à l'atelier de montage moteurs.

Verniciatura (peinture)
Nous ne sommes pas rentrés dans le bâtiment, mais il existe une coursive depuis l’extérieur qui nous permet d’observer le processus.
Les carrosseries et châssis arrivent de Scaglietti à Modène, à l’état brut. Elles sont ensuite baignées dans différents bains d’apprêt (protection contre la corrosion et sous-couches de peinture). Les carrosseries sont ensuite placées dans une file, ou la peinture extérieure est apposée par un robot. Le robot reconnaît la marque et le modèle de voiture ainsi que le coloris. La quantité exacte de peinture en fonction du modèle et de sa couleur est alors préparée automatiquement. La caisse s’avance et le robot commence à peindre. A ce stade, aucune intervention humaine n’est nécessaire.
Une fois l’extérieur peint, la carrosserie passe dans une autre salle. Là, des carrossiers contrôlent si des défauts de peinture apparaissent. Si oui, la voiture est sortie du circuit et les retouches (ou nouveau passage au robot) sont effectués, avec un nouveau mélange de peinture. Sans défaut à l’extérieur, la caisse est alors peinte à l’intérieur à la main, avec le reste de peinture que le robot n’a pas utilisé.
Une fois la peinture entièrement réalisée, les caisses sont séchées, puis stockées à température et humidité constante en attendant de rejoindre la salle d’assemblage.

En face de l’atelier peinture se trouve l’atelier mécanique de la Gestione Sportiva d’où sortent les éléments des V12 Enzo et FXX ainsi que pour les F1. Derrière ce bâtiment se cache l’atelier « composites » où sont pressées les pièces en carbone et autre composites pour la F1 et les modèles spéciaux. Nous ne les avons pas visités.

Montaggio Motori (montage moteurs)
Nous voilà dans « la manufacture d’horlogerie ».
Les pièces usinées arrivent donc de l’atelier d’usinage. Là, une équipe d’ouvriers préparent des chariots avec toutes les pièces nécessaires à la construction d’un moteur, du bloc cylindre au petit joint. Un ingénieur vient alors chercher ledit chariot et attribue le montage à un mécanicien. Le chef en question est responsable de tout le processus de montage et « signe » le moteur une fois monté et les tests d’étanchéité réalisés. Il existe 2 chaînes de montage séparées : V8 Ferrari et Maserati et V12. Si j’ai bien compris les explications de l’un des mécanos, environ 1 moteur sur 50 ne réussit pas les tests d’après montage.
Il est à noter qu’à se stade aucun moteur n’est associé à une carrosserie.

Sale Prova (bancs essais moteurs) / Montaggio Vetture (chaînes de montage)
Nous passons dans le bâtiment en face du montage moteur. Il regroupe les chaînes de montage V8 et V12 ainsi que les bancs d’essais moteurs des voitures de route.
Sur les bancs, les moteurs subissent un rodage progressif. Puis, ils sont soumis aux régimes max (8500 t/min), jusqu’à à faire chauffer jusqu’au rouge les sorties d’échappement. Impressionnant.

Les chaînes de montage valent aussi le détour. Les voitures V8 et V12 sont montées sur 2 chaînes différentes. Tous les éléments (châssis, moteur, trains roulants, faisceau électrique, intérieurs, etc.) se greffent peu à peu sur une trentaine de stations, comme un mécano géant. Sur chaque station 2 ou 3 ouvriers ont environ 30 minutes pour monter toutes les pièces qu’ils doivent installer. La voiture part ensuite à la station suivante.
La sellerie se trouve juste à côté des chaînes de montage. Ce sont principalement des femmes (env. 60 pour 4 ou 5 hommes, me semble-t-il).
Les peaux de cuir sont disposées sur une énorme table. Toutes les pièces nécessaires à la confection d’un tableau de bord, par exemple, sont découpées dans une même peau afin d’éviter d’éventuelles différences de teinte. Comme toutes les peaux n’ont pas la même forme, les formes à découpées sont projetées et disposées sur les peaux par laser. Ensuite l’appareil de découpe suit les formes projetées par le laser. Les maroquinières prennent ensuite les peaux découpées, les cousent avec la couleur de surpiqûre choisie par le client et commencent à les monter sur les carcasses en plastique du tableau de bord, au préalable enduits d’une colle qui adhère par la chaleur. La dernière fixation s’opère à l’aide d’un gros foehn afin de coller définitivement le cuir à la carcasse. En sortie de l’atelier sellerie se trouve le poste de pose de toute la maroquinerie à l’intérieur du véhicule.

Une fois montées, les voitures sont disposées sur un parking de contrôle, où un dernier check est opéré. Ensuite, les « collaudatore » viennent les chercher pour leur faire parcourir leurs premiers 150 km. (ville, campagne, routes rapides, montagne).


Revisione vetture
De retour de leur course d’essai, un dernier contrôle qualité est opéré par cet atelier. Les boucliers avant et arrière sont posés et la voiture nettoyée. Elle est désormais prête à être livrée à son heureux propriétaire.



Voilà, ça c’était la 1e partie, jusque vers 14h.



Après le lunch dans la cantine des employés, nous nous dirigeons vers les bâtiments de la Scuderia.
Là, nous passons par le département F1 Clienti. 5 F1 se trouvent sur trépieds, en révision. Puis nous entrons dans la « salle d’archives » de la Scuderia. Des énormes étagères à 3 étages sont alignées sur environ 50 mètres. Il s’agit du stock des « pièces détachées » de toutes les F1 de l’histoire Ferrari. Si une pièce n’est plus en stock, elle est re-fabriquée à l’identique grâce aux plans conservés précieusement dans une salle cachée. Hallucinant.
Puis nous passons dans l’atelier moteurs où les anciens moteurs sont révisés entièrement (démontage complet) et ceux de la saison en cours sont montés. La pièce d'à côté est le banc moteur... Rien ne tournait ce jour-là.
Nous terminons dans l’atelier d’assemblage final où se font face une 248 et la F2007 de présentation. Les différences entre les deux voitures sont frappantes.

Officiellement, c’est là que se termine notre visite. Des billets pour la Galleria nous sont remis, ainsi qu'en cadeau le fameux pull en laine de la Scuderia que porte JT sur les Grand Prix. C’est là que Sarah a le malheur de nous dire qu’elle doit se rendre sur la piste de Fiorano, où le « Shake down » de la F2007 a lieu avec des journalistes du monde entier.
Tant moi que mes 2 acolytes avons visité la Galleria au moins deux fois que ça nous ennuie d’y retourner. Nous supplions alors Sarah de nous emmener avec elle. 3 coups de téléphone plus tard, et après avoir marché les quelques centaines de mètres nous séparant de l’entrée du circuit, les portes du Saint des Saint s’ouvrent. On nous remet un nouveau badge (que j’ai gardé…), avec comme instruction impérative de se tenir à carreau sur la tribune en bois bordant la piste et interdiction formelle de prendre des photos.
Nous en prenons alors plein les oreilles (n’est-ce pas SebM ) et plein les mirettes avec Massa au volant. Un grand moment. Nous apercevons de loin toute l’équipe technique ainsi que Schumi qui était en grande discussion durant toute la séance avec les ingénieurs.

La séance se termine pour nous vers 16h. Sarah revient nous chercher et nous guide jusqu’à la sortie du circuit.

Voilà, notre journée au « Red Magic Kingdom » se termine. Nous passons par la réception de l’usine pour quittancer notre sortie. Avec un petit pincement, je passe une dernière fois le portail rouge en me demandant quand est-ce que je pourrai revenir…
Petit crochet par une petite épicerie du centre de Maranello pour prendre de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique.
De retour à ma voiture, elle est toujours gris métal, toujours badgée d’un lion à l’avant… Dur retour à la réalité… Je quitte Maranello par l’arrière de l’azienda Ferrari, histoire de prendre quelques dernières photos.
Promis, la prochaine fois ce sera en Ferrari V8 ou V12 !

[SebM]

Oh p'taing... que c'est booooooooo.... comment je peux dormir après ca... la c'est foutu...

MERCI Polon... quel recit... et oui, on en prend plein les oreilles... magnifique...

Encore 2 choses...
- Est-ce qu'ils engagent des « collaudatore » ???
- Comment je fais pour aller faire une telle visite ???

[nan]

Merci pour le compte-rendu, Polon, on avait vraiment l'impresion d'y être!!!
Faut absolument que je rajoute ça dans ma todo-list!

[ze_shark]

Woaw, très sympa, le compte-rendu, merci. J'y suis allé deux fois, mais j'ai jamais eu une visite aussi complète en un coup, sans parler du shake down ...
Ceci dit, en dehors de la curiosité pour les lieux, il n'y a rien qui m'a épaté industriellementparlant, plutôt le contraire. Usinages, assemblages moteurs, assemblage final, sellerie, rien qui décoiffe vraiment. J'ai vu des trucs plus "wild" chez Derendinger à Genève (même si il n'y a pas de plantes vertes). C'est cool de visiter, mais je ne ferais pas 1200 bornes A/R rien que pour ça.
Par contre, l'ambiance de l'autre côté à Fiorano est unique, je trouve le lieu magique, très F1. Tout est nickel, c'est beau, bien foutu, le tracé est vraiment intéressant. L'odeur des madeleines me monte au narines, la petite musique ...

[Polon]

Woaw, très sympa, le compte-rendu, merci. J'y suis allé deux fois, mais j'ai jamais eu une visite aussi complète en un coup, sans parler du shake down ...
Ceci dit, en dehors de la curiosité pour les lieux, il n'y a rien qui m'a épaté industriellementparlant, plutôt le contraire. Usinages, assemblages moteurs, assemblage final, sellerie, rien qui décoiffe vraiment. J'ai vu des trucs plus "wild" chez Derendinger à Genève (même si il n'y a pas de plantes vertes). C'est cool de visiter, mais je ne ferais pas 1200 bornes A/R rien que pour ça.
Par contre, l'ambiance de l'autre côté à Fiorano est unique, je trouve le lieu magique, très F1. Tout est nickel, c'est beau, bien foutu, le tracé est vraiment intéressant. L'odeur des madeleines me monte au narines, la petite musique ...

Il est vrai qu'en soit une meuleuse reste une meuleuse, qu'elle ait un bloc cylindres Ferrari ou un tuyau Von Roll sous son disque.
Cependant ce qui est hallucinant c'est toute l'atmosphère qui règne dans l'usine; chaque geste est calculé, réalisé avec attention, même s'il est répétitif. Le mécano qui montait son V12 et avec qui j'ai parlé me montrait son moteur comme si c'était son enfant ! Ce sont des artisans passionnés !
J'ai aussi visité une fois Peugeot à Sochaux, et ça n'a strictement rien à voir. C'est comme si tu compares Châteauvieux au McDo !

[ze_shark]

Il est vrai qu'en soit une meuleuse reste une meuleuse, qu'elle ait un bloc cylindres Ferrari ou un tuyau Von Roll sous son disque.
Cependant ce qui est hallucinant c'est toute l'atmosphère qui règne dans l'usine; chaque geste est calculé, réalisé avec attention, même s'il est répétitif. Le mécano qui montait son V12 et avec qui j'ai parlé me montrait son moteur comme si c'était son enfant ! Ce sont des artisans passionnés !
J'ai aussi visité une fois Peugeot à Sochaux, et ça n'a strictement rien à voir. C'est comme si tu compares Châteauvieux au McDo !

Marrant. Pour ma part, j'ai vu que des jeunes au montage moteur, limite apprenti. Et à l'assemblage final, ça manoillait dans tous les sens pour monter des Modena, je parle même pas de l'assemblage des Enzo, comique. M'enfin, c'est pas pour gâcher le plaisir des passionés, moi ça m'a laissé perplexe. Je me réjouis beaucoup plus d'aller visiter un jour l'usine Toyota/GM de mon bled, en terme de manufacturing et contrôle de qualité, c'est la crème de la crème.

[La grenouille]

Merci Polon.

[luuddoovviicc]

Fais en un agrandissement et colles le dans ton bureau

C'est ce que j'ai fait !!

[Paulo]

Polon, BRAVO pour ton compte-rendu!

J’y suis allé deux fois (en 2003 et 2006). La deuxième fois j’y suis allé pour essayer la F430 sur le circuit de Fiorano + visite de l’usine dans le même jour.

Pour la visite de l’usine, la charmante demoiselle qui nous accompagnait a distribué une espèce de baladeur numérique à tous les membres du groupe, lequel servait à commenter la visite dans les différents départements. De temps en temps le guide nous disait d’appuyer sur une touche différente pour lancer l’enregistrement approprié.

Cette deuxième visite de l’usine a été beaucoup plus complète que la première. Le compte-rendu de Polon, décrit exactement ce que nous avons pu voir (mise à part le Centre de Recherche et Développement et le Département F1 Clienti).

Lors de la visite de l’usine en 2003, nous avions dû déposer les appareils photo, caméras et natels à la réception. Lors de la visite en 2006, plusieurs membres du groupe sont descendus du bus avec leurs appareils photo et natels. Notre guide nous a simplement signifié qu’il nous était interdit de prendre des photos et qu’elle comptait sur notre bonne compréhension. Il faut toutefois préciser que tous les membres du groupe (environ 10 personnes) étaient tous des heureux propriétaires de Ferrari. …cela m’avait tout de même surpris!

Ceux qui avaient des appareils photo ont parfaitement respecté les consignes. Personnellement, je n’ai vu personne prendre une seule photo durant toute la visite!

En ce qui me concerne, chaque visite à Maranelo et à l’usine Ferrari restent des journées inoubliables!

[Polon]

Tiens ça me fait penser que j'avais pas posté les quelques photos prises lors de ma visite à Maranello du 15.01.07... Sorry pour les cadrages, mais il était interdit de prendre des photos à Fiorano... J'ai joué un peu au paparazzi en me mêlant à la nuée de photographes officiels...



On aperçoit derrière la prise d'air du capot Mr Kimi, et un peu plus sur la droite (le 4e depuis Kimi), avec les oreilles de Mickey lui aussi, Le Kaiser Schumi...


Et en invité surprise, une fois la F2007 rangée, notre ami... Lapin qui faisait son petit footing au milieu de la piste de Fiorano !!!!