Porsche Cayenne
Publié : 16 juil. 2008 04:31
Pendant que les problèmes d'incontinence de ma GT3 étaient traités, je suis passé du purgatoire automobile (une Chevy Cobalt, c'est pire qu'une Fiat Panda) à un Cayenne.
Cayenne point, donc sans S, avec le V6 de 290 chevaux. A peine rôdé, 2000 km.
Malgré les 17 pouces de la version de base, la tenue de route de l'engin est absolument bluffante, ça vire à plat, le grip est surprenant, vraiment bluffant.
Le problème, c'est que c'est à peu près tout ce qu'il y a de bien.
Le moteur manque de couple et fait un bruit assez désagréable, même s'il ne rechigne pas à prendre des tours. On distingue des réminiscences de Golf R32 - je ne suis même pas certain que le moteur a une quelconque parenté - mais le ronflement est baillonné et manque cruellement de raffinement. La boîte tiptronic à 6 rapports ne sauve pas la mise, loin de là.
Entre un mode normal qui shortshifte pour limiter la conso et un mode sport simpliste qui fait mouliner le V6 deux rapports trop haut sans la moindre adaptivité, le tableau est plutôt sombre. De plus, elle parvient à être brusque et faire des à-coups dans des situations où elle devrait être douce et rapide. Le mode manumatic avec ses basculateurs au volant est inutilisable, une aberration d'autant moins compréhensible qu'il y a des boutons derrière le volant qui ne servent à rien, du moins à rien de remarquable.
Les sièges n'offrent aucun maintien latéral, le cuir est presque digne de son homologue Dakota chez BMW, même si la finition "faux-plissé" sur les sièges arrière est une bonne idée. Sièges arrière chiches d'ailleurs, assise courte, dossier trop vertical, peu de place aux genoux, seule la garde au toit est généreuse. Grand coffre avec l'inévitable hayon motorisé.
L'excellente tenue de route se traduit par un ammortissement plutôt ferme, on est loin du tapis volant mashmallow de certains modèles, tassement de vertèbres assuré en cas d'excès d'optimisme sur des cassures importantes. Pas de suspension pneumatique sur ce modèle, mais les blocages de différentiel sont présent, on se demande bien pourquoi d'ailleurs.
En dehors de l'argument position surélevée, attractif pour certain(es) mais au prix d'acrobaties pour monter et descendre, tant l'assise des sièges est haute, même pour mon mètre huitante-deux, je choisirais sans la moindre hésitation un break classe E ou série 5 à la place.
Cayenne point, donc sans S, avec le V6 de 290 chevaux. A peine rôdé, 2000 km.
Malgré les 17 pouces de la version de base, la tenue de route de l'engin est absolument bluffante, ça vire à plat, le grip est surprenant, vraiment bluffant.
Le problème, c'est que c'est à peu près tout ce qu'il y a de bien.
Le moteur manque de couple et fait un bruit assez désagréable, même s'il ne rechigne pas à prendre des tours. On distingue des réminiscences de Golf R32 - je ne suis même pas certain que le moteur a une quelconque parenté - mais le ronflement est baillonné et manque cruellement de raffinement. La boîte tiptronic à 6 rapports ne sauve pas la mise, loin de là.
Entre un mode normal qui shortshifte pour limiter la conso et un mode sport simpliste qui fait mouliner le V6 deux rapports trop haut sans la moindre adaptivité, le tableau est plutôt sombre. De plus, elle parvient à être brusque et faire des à-coups dans des situations où elle devrait être douce et rapide. Le mode manumatic avec ses basculateurs au volant est inutilisable, une aberration d'autant moins compréhensible qu'il y a des boutons derrière le volant qui ne servent à rien, du moins à rien de remarquable.
Les sièges n'offrent aucun maintien latéral, le cuir est presque digne de son homologue Dakota chez BMW, même si la finition "faux-plissé" sur les sièges arrière est une bonne idée. Sièges arrière chiches d'ailleurs, assise courte, dossier trop vertical, peu de place aux genoux, seule la garde au toit est généreuse. Grand coffre avec l'inévitable hayon motorisé.
L'excellente tenue de route se traduit par un ammortissement plutôt ferme, on est loin du tapis volant mashmallow de certains modèles, tassement de vertèbres assuré en cas d'excès d'optimisme sur des cassures importantes. Pas de suspension pneumatique sur ce modèle, mais les blocages de différentiel sont présent, on se demande bien pourquoi d'ailleurs.
En dehors de l'argument position surélevée, attractif pour certain(es) mais au prix d'acrobaties pour monter et descendre, tant l'assise des sièges est haute, même pour mon mètre huitante-deux, je choisirais sans la moindre hésitation un break classe E ou série 5 à la place.