Genève, le premier canton français?

[ze_shark]

La moitié.

[vravolta]

Noir ou blanc.
Je pense qu'il y a un "gris" possible, efficience, nouvelle source de revenu, diminution de certaines conditions cadres, etc. Il n'y a sûrement pas de solution miracle, mais il est peu probable qu'elle viendra toute seule.

Ensuite, si les licenciements sont nécessaires, sont-ils obligés d’emmerder le monde avec leurs problèmes? Tout cela pour 2% des salariés en comptant les non-renouvellements. Risible.

Clair qu'il y a d'autres méthodes, mais elles demandent de se creuser un peu la tête et de se serrer la ceinture éventuellement et donc ce n'est pas ce qui est privilégié. Mais surtout, je trouve anormal quand on dispose d'un pouvoir de nuisance de prendre les clients en otage. Vous imaginez si les banquiers, du fait de la réduction drastique de leurs bonus suite à la crise, avaient pris l'initiative de bloquer les paiements des clients voire de ne plus leur fournir leur attestations fiscales. Tout le monde aurait trouvé ca déplacé ...et aurait eu raison. Je ne connais pas le revenu d'un conducteur aux TPG, mais si c'est comme dans les autres grands des transports en commun cf la RATP à Paris, pas certain qu'il n'y ait pas un peu de gras dans lequel il aurait été possible de tailler...

[BS]

Un petit exercice de dactylographie pour vous recopier dans son intégralité l'article de Jean-Marc Vaudiau paru dans l'Immobilier du 24 novembre.

Les quatre vérités de Jean-Marc Vaudiau

Ceux qui ont dit "oui"

Le peuple genevois a approuvé l’initiative de l’extrême gauche qui lui a fait croire que demain on rasait gratis et qu’il n’y aurait pas de conséquences à la baisse des tarifs des transports publics. « Voulez-vous payer moins ? », a demandé l’extrême gauche, à qui rien de ce qui est inepte n’est étranger. « Oh oui ! » a répondu le peuple. Eh bien soit: payons moins ! Mais il y a des conséquences: moins de rentrées fiscales dans une entreprise implique moins de prestations de cette entreprise. Il lui faut réduire la voilure. Dura lex sed lex !

Et c’est là que la gauche unie intervient en poussant des cris d’orfraie : « Mais si le peuple a voulu une baisse des tarifs, il n’a pas voulu une baisse des prestations ! L’État n’a qu’à compenser par des injections massives de millions ce qui manquera dans les caisses ! » Bien sûr, on la connaît, la scie: l’État doit effacer la conséquence des erreurs des autres. On voit ici se développer toute la manipulation compassionnelle. Alors soyons clairs: il est certain que le peuple n’a pas voulu une diminution des prestations: les gens ne se sont pas dit que puisqu’ils voulaient une baisse des tarifs, ils voulaient aussi une baisse de l’offre ! Il existe quantité de conséquences à nos décisions, qui ne sont pas voulues simplement parce que nous ne les avions pas clairement à l’esprit. Il n’en demeure pas moins qu’elles sont une conséquence, involontaire certes, mais d’une cause, elle, voulue clairement. Et à deux reprises en l’occurrence, puisqu’il y eut deux votes. La volonté est subjective dans le sens qu’elle dépend du sujet qui la manifeste. La causalité ne dépend pas du sujet, elle est objective, même si on ne la veut pas. La gauche transite d’un concept à l’autre pour nous balader. Mais lorsqu’on diminue les recettes d’une entreprise en parfaite santé, on doit s’attendre à ce que cette entreprise ne puisse pas honorer l’entier des activités qu’elle assurait avant cette décision. Il y a là une causalité directe, qu’on l’ait voulue ou non.

En voilà une idée qu’elle était bonne !

[Derrick]

"Mais lorsqu'on diminue les recettes d'une entreprise en parfaite santé..."
Assurément un expert ce Jean-Marc Vaudiau. Me demande comment il tire une conclusion pareil.

Dans le fond il a pas forcément tord non plus.

[Derrick]

Il remette ça les bougres:
http://sev-online.ch/fr/aktuell/kontakt.sev/2014/greve/