Présidentielles américaines: des dollars et des bouseux.

[ze_shark]

Elle n'a occupé que 2 postes en politique: sénatrice et secrétaire d'état.

En tant que première dame, elle a embrassé des causes comme la réforme du système de santé comme émissaire de son président de mari, et échoué sur ce point. Mais il est difficile de lui attribuer entièrement cet échec. C'était trop tôt, et même 20 ans plus tard, Obama, avec le contrôle total de deux branches du gouvernement, n'est parvenu à faire passer l'ACA que d'un cheveux, et à la dernière minute.

Le problème interpersonnel est réel. Elle est perçue en public comme froide et distante, sur ses gardes, et elle manque de candeur. Beaucoup l'attribuent au fait que les républicains ont été tellement féroces avec le couple Clinton dans les années 90 (souvent à tort, parfois à raison) qu'elle est exagérément prudente, au point de faire des bourdes énormes, comme son serveur d'emails.
Ce n'est pas une oratrice douée dont les foules raffollent, rien à voir avec une bête de podium comme Obama. Un Obama malgré tout détesté (voire haï, le terme est justifié selon les audiences), comme quoi le carisme n'est pas la panacée non plus. Obama est actuellement populatire parce que l'économie va globalement mieux et rien d'autre ne va particulièrement mal (à remettre dans le contexte américain), mais il reste haï par une large majorité de républicains.

Reste que c'est le choix: le cinglé orange ou Hillary.
Et les comparer métaphoriquement à des maladies mortelles est une fausse équivalence que je trouve complètement indéfendable.

[Corsugone]

Cela dit, je la trouve infiniment plus présidentiable que Trump et espère qu'elle soit élu.

Avis partagé, vu de l'Europe, Trump semble à moitié fou, complétement has been et surtout très dangereux pour l'équilibre du monde.

[bence]

C'est juste dommage qu'avant même les élections, plutôt que de se réjouir du "nouveau" on en vient à souhaiter un malheureusement impossible 3ème mandat pour Barack Obama.

[ze_shark]

Le modèle de fivethirtyeight voit la probabilité d'élection de Trump plonger à 1/4, Ce qui n'est pas étonnant vu la semaine qu'il a eu depuis le premier débat.
Débat vice-présidentiel mardi soir. Pas écouté mais les analystes convergent vers un match nul contre-intuitif entre des candidats "normaux". Clinton étant devant, Kaine aurait dû la jouer safe alors que Pence est condamné à être plus offensif, et c'est le contraire qui s'est passé. Festival d'interruptions et de coupage de parole.

Prochaine joute: dimanche. Débat modéré par Anderson Cooper et Martha Raddatz, format town hall, avec toute la projection que ça impose. Le public s'identifie aux gens qui posent les questions. Est-ce que Trump contiendra l'hémorragie ? redressera la barre ?

[ze_shark]

Trump aborde le débat de dimanche dans les cordes. Sa percée de début septembre s'est volatilisée alors qu'il retombait dans les travers qui lui sont intrinsèques. Il aura fait illusion pour une partie de l'électorat, mais pas longtemps.

Modèle polls only 538: 81.8/18.2 de probabilité d'élection.

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[ze_shark]

La vidéo qui fait grand bruit ce WE:



"Scoop": Trump est un rustre qui considère les femmes comme de la viande et dont les avances semblent largement flirter avec l'abus sexuel.
Le problème que je vois avec l'outrage généralisé, c'est que cette vidéo pitoyable fait bien plus de bruit que tout ce qu'il a pu débiter de xénophobe, raciste, fascisant ou tout simplement invraisemblablement ignorant. Si il aura fallu aller jusque là pour que des gens s'offusquent, c'est un reflet peu flatteur d'une certaine partie de la société américaine.

29 jours jusqu'à l'élection. Il pourrait y avoir une révélation de ce type par jour.
Wikileaks a également fait un dump d'emails de Clinton, mais ce sont des peccadilles en comparaison.

Deuxième débat cette nuit.

[Philippe47]

Cette élection n'intéresse vraiment plus que les Américains ou ceux qui ont un lien direct avec ce grand pays. Le débat (si on peut utiliser ce terme) tourne depuis des mois à des comparaisons de physique, à des histoires de mails, à qui a couché avec qui, à savoir qui avait un gros rhume ou la toux, etc.

Ça fait réellement pitié, c'est d'un niveau encore plus affligeant que les frasques du MCG ou de Stauffer à Genève ou les intrigues en tous genres de l'UDC vaudoise....

Le slogan "Make America great again" ben c'est ni avec Trump et ni avec Clinton qu'il deviendra réalité ! Bon courage aux Américains pour la prochaine législature !

[pierre]

Sur les USD 500M que Clinton a levé pour sa campagne, combien ont-ils été investis dans Trump?

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[ze_shark]

Comprends pas la question.

[Yvan]

On retourne sur Histoire Vivante.
Hier soir RTS2, Histoire vivante Les années Obama (épisodes 3/4 et 4/4) http://programmes.rts.ch/#/schedules/2016-10-09 . Excellente série que je découvrais hier, et dont je vais rechercher les épisodes 1 et 2.
Les moments forts de ses 2 mandats, agrémentés d'interviews de tous les acteurs du moment, chefs d'états, conseillés politiques, diplomates, militaires, etc.. aux US comme à l'étranger.

On pensera ce que l'on voudra de Barak Obama et de sa politique, de ses réussites ou de ses échecs.
Ceci dit, on ne peut pas jouer la comédie à chaque intervention médiatique, sur chaque dossier, pour chaque décision. Et je crois qu'Obama fût quelqu'un qui avait une réelle envie d'améliorer les conditions à l'intérieur de son pays et œuvrait vraiment pour une meilleure cohésion internationale.

Quand on suis un de ses discours et qu'ensuite on regarde l'autre hystérique mimant un journaliste handicapé, on se demande comment on a (ils ont) pu à ce point toucher le fond...
God bless America...

[Mutorcs]

Sans dire qu'il était parfait (de loin), je pense qu'Obama avait au moins le mérite de tirer les choses dans le bon sens.

[pierre]

Comprends pas la question.

Si tu es en course pour un truc et que tu sais que la plupart de tes rivaux du camp opposé auraient des chances non négligeables de te battre dans la dernière ligne droite, ce serait peut-être une pas mauvaise idée de tâcher de faire en sorte que les gars d'en face choisissent comme champion - presque malgré eux - leur candidat le moins dangereux pour toi. Surtout s'il n'a vraiment pas envie de te battre et de se coltiner le sale boulot.

[ze_shark]

Il est clair qu'objectivement, c'est l'adversaire idéal. N'importe quel autre républicain bien élevé lui donnerait beaucoup de fil à retordre, et si Trump était plus discipliné et moins compulsif, il pourrait/aurait pu gagner contre Clinton.

Cependant, si Clinton ou un PAC pro-Clinton avait cherché à influencer la primaire républicaine, ça se saurait, pour deux raison.
Primo parce qu'il a gagné en faisant zéro pub à la TV, mailers et autres trucs qui coûtent de l'argent. Des grands meetings, social media et une couverture médiatique incessante.
Deuxio parce que les media ad buys sont complètement transparents. La presse sait qui a booké puis dépensé combien dans quel état quel mois. Il y a des choses très occultes dans le système de financement électoral américain (dont les 501.c4), mais pas les dépenses de pub TV.

[Huntox]

La vidéo qui fait grand bruit ce matin...

http://www.luckytv.nl/time-of-my-life/

[_nicolas]

Génial !