Présidentielles américaines: des dollars et des bouseux.

[ossares]

Et cette fois ce sont les poursuites liées à la détention de documents confidentiels qui sont abandonnées pour de bon. Déjà qu’il n’en restait plus grand chose…

Ça se réjouit d’un état de droit qui aurait gagné. Lamentable…

Donc on ne saura jamais ce que foutaient ces documents dans des chiottes en Floride. C’est le second drame de cette affaire.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

[_nicolas]

Voilà qui va avoir l’effet inverse de celui escompté et accélérer encore le mouvement des BRICS :



Trump assure la continuité. Au final comme expliquait Poutine à Oliver Stone, il n’y a rien d’intéressant dans le résultat de la présidentielle américaine : quel que soit l’élu, la politique ne change pas.

[_nicolas]

Par contre du côté de la tech, et de façon amusante, on assiste à de puissants retournements de veste :



Dans le genre faux-cul, difficile de faire mieux. Au passage puisque l’on parle de Benioff, je suis curieux de découvrir le thème et l’agenda de Davos 2025. Aura-t-on droit là-aussi à un retour de veste ?

[ossares]

Joe Biden gracie son fils alors qu’il avait promis de ne pas le faire.

Trump n’est plus une exception, il y’a donc bien des américains au-dessus des lois.

Quel échec.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

[bence]

Est-ce que Biden utilise son reste de lucidité pour se venger contre son parti? C’est moins 5% pour les démocrates au mieux.

[Leuen]

Et sinon je suppose que vous avez vu cette news.
Donald Trump veut placer à la tête du FBI Kash Patel, un fidèle, ennemi déclaré et virulent de la police fédérale

La confirmation au Sénat n'est pas acquise. Mais je ne peux pas m'empécher de penser que toutes ces nominations hallucinantes vont déstabiliser et affaiblir les institutions, et au final le pays.

[bence]

J’attends qu’il nomme Chuck Norris secretary of state pour lever la tête.

[Philippe47]

Joe Biden gracie son fils alors qu’il avait promis de ne pas le faire.

Trump n’est plus une exception, il y’a donc bien des américains au-dessus des lois.

Quel échec.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

En Suisse c'est la même chose les lois n'ont jamais été et ne seront jamais les mêmes pour tout le monde. La grande majorité font de la politique pour en retirer un intérêt personnel pas pour le bien commun ! Croire le contraire revient à penser que le Père Noël existe

[your momo]

Ah mince il n'existe pas, et ma femme qui prépare les décos de Noël comme s'il allait venir chez nous ...car j'ai été très sage

[ze_shark]

Et sinon je suppose que vous avez vu cette news.
Donald Trump veut placer à la tête du FBI Kash Patel, un fidèle, ennemi déclaré et virulent de la police fédérale

La confirmation au Sénat n'est pas acquise. Mais je ne peux pas m'empécher de penser que toutes ces nominations hallucinantes vont déstabiliser et affaiblir les institutions, et au final le pays.

Trump n'a pas nommé Robert Lightizer à son cabinet car pas assez radical.

Trump has been telling friends he denied Robert Lighthizer — his pro-tariff, China-hawk U.S. trade representative in the first term — a Cabinet role because he's "too scared to go big." He's loyal but too timid to take big, risky swings, Trump contends.

Ca donne une mesure des promesses qu'ont dû faire Jamieson Greer et Scott Bessent pour obtenir leurs nominations. Le commerce semblait être le dernier refuge de modération, on sait maintenant que ça ne sera pas le cas.

RFK, Hegseth, Gabbard, Patel, Bondi, Gorka, c'est à se demander si il ne charge pas la barque pour que le Sénat se liquéfie en ne sachant plus quoi lui refuser.

Alors s'atermoyer sur le pardon de Hunter Biden alors que Trump pardonnerait n'importe qui y compris lui-même, l'ironie est puissante.

[bence]

Trump pourrait le faire, je veux bien le croire. Cependant á l’heure actuelle, c’est Joe Biden, président des US qui pardonne son fils tout de même. Il ne semble pas illégitime de soulever la question, qu’importe qui on a de l’autre côté. Tu parles souvent de whataboutisme ou d’apologisme á juste titre. Il n’y a ici pas de limite de caractères ou de réponses, on a largement l’espace et le temps pour parler des deux côtés en bien comme en mal.

[_nicolas]

En effet. Biden aurait pu s’abstenir de gracier son fils (“For those offenses against the United States which he has committed or may have committed or taken part in during the period from January 1, 2014 through December 1, 2024, including but not limited to all offenses charged or prosecuted”, excusez du peu), de surcroît au moment où Trump nomme le père de son gendre comme ambassadeur. Chacun y va sans honte, démocrates comme républicains s’amusent tous gaillardement à défier les institutions et négliger l’état de droit : c’est la fête du slip ! Tout cela fait que les USA ressemblent chaque jour plus à une république bananière qu’à une démocratie modèle.

[Ebisu]

Très franchement en d'autres circonstances j'aurai été d'accord, mais là on est quand même face à une situation inédite. Mettre sur pied d'égalité les actes de Trump et la grâce de Biden est quand même un peu fort de café. Compte tenu d'une part de la chasse aux sorcières absurde qui aura lieu une fois que l'équipe Trump aura la mainmise sur le système judiciaire et en aura fait son bras armé, et d'autre part l'histoire personnelle et familiale de Biden, je ne suis non seulement pas choqué qu'il ait finalement gracié son propre fils, mais je suis en plus convaincu que c'était de son point de vue la seule chose à faire et j'aurais fait la même chose pour mon fils à sa place dans les circonstances actuelles : dans un système foutu pour foutu, autant essayer de sauver ce qui peut l'être, à commencer par la famille démesurément exposée. Que l'on puisse comparer cela au népotisme nauséabond de Trump me dépasse, et Dieu sait si j'ai été depuis longtemps très critique de l'approche politique de Biden depuis sa campagne. Trump y va sans honte, encore et toujours, mais dans le cas Biden je ressens plus un acte désespéré qu'autre chose.

Par contre, c'est bien un signal profondément et terriblement dérangeant. Non pas le signal qu'au fond républicains ou démocrates seraient similaires dans le mépris des valeurs démocratiques comme on peut le lire çà et là, mais le signal que l'imminence de la destruction du système sur lequel repose ces valeurs est proche au point de pousser au chacun pour soi même ceux qui se sont présentés comme les ardents défenseurs de ces valeurs depuis des années.

[Philippe47]

Ben que tu le veuilles ou pas, la grâce de Biden c'est bien au mépris de la démocratie !!!! Si c'était pas son fils jamais il n'aurait été grâcié. Faut arrêter de se voiler la face et de trouver cela juste parce que Biden est a priori plus fréquentable que Trump ....

[_nicolas]

Compte tenu d'une part de la chasse aux sorcières absurde qui aura lieu une fois que l'équipe Trump aura la mainmise sur le système judiciaire et en aura fait son bras armé, et d'autre part l'histoire personnelle et familiale de Biden, je ne suis non seulement pas choqué qu'il ait finalement gracié son propre fils, mais je suis en plus convaincu que c'était de son point de vue la seule chose à faire et j'aurais fait la même chose pour mon fils à sa place dans les circonstances actuelles : dans un système foutu pour foutu, autant essayer de sauver ce qui peut l'être, à commencer par la famille démesurément exposée. Que l'on puisse comparer cela au népotisme nauséabond de Trump me dépasse, et Dieu sait si j'ai été depuis longtemps très critique de l'approche politique de Biden depuis sa campagne. Trump y va sans honte, encore et toujours, mais dans le cas Biden je ressens plus un acte désespéré qu'autre chose.

Je ne compare la décision de Biden à rien du tout. Le point est que le timing (“au moment où”) ne pouvait pas être plus mauvais puisque sa conjonction avec la décision de Trump de nommer un membre de sa famille ne fait que renforcer encore la perception par ceux qui ont décidé de soutenir Trump que l’état est véritablement définitivement pourri et qu’il faut y aller à la sulfateuse, et probablement regretter ceux qui ont préféré soutenir Harris de l’avoir fait.

Personne ne semble bien comprendre l’étendue de la spirale infernale dans laquelle nous nous trouvons, y compris en Europe, du fait de la légèreté même de ces soit-disant défenseurs des valeurs démocratiques. Il n’y a pas de degré lorsqu’il s’agit de ces principes et valeurs. Passer outre les premiers ou ne pas honorer les seconds provoquent le même résultat que ce soit du fait de Biden, de Trump ou de n’importe qui d’autre, que le portrait de l’un nous revienne plus que celui de l’autre, et même si leurs motivations sont différentes. Il n’y a pas de façon plus gentille ou plus méchante de prendre les gens pour des imbéciles.

Enfin à ce niveau de responsabilité, aucune histoire personnelle ne peut justifier l’abandon des principes qui fondent les institutions démocratiques. Et même s’il pouvait rester un semblant d’empathie pour Biden, celui-ci pèserait bien peu face à son égoïsme et à son entêtement sur son état dont on a vite oublié qu’ils ont joué un rôle déterminant dans l’échec d’une candidature démocrate.