Présidentielles américaines: des dollars et des bouseux.

[_nicolas]

Impressionnant !




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[_nicolas]

L'édition mexicaine de Vanity Fair a eu la bonne idée, alors que le couple US Mexique nage en plein bonheur, de mettre Mélania sur sa couverture. Clairement les Trump set the bar pour ce qui est du bon goût !

[ze_shark]

[Avgas]

Impressionnant !

Pas compris pourquoi il restent en statique si longtemps. Président au telephone ? Le principe de base de la protection de tout cortège c'est d'éviter les arrêts.

[_nicolas]

Pas compris non plus, c'est vraiment très très long...


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[Mutorcs]

Trump a signé un ordre exécutif interdisant l'entrée de ressortissants de 6 pays "ravagés par le terrorisme".
Bizarrement, aucun des 6 n'est un pays dans lequel sa compagnie a des intérêts économiques sous la forme de projets immobiliers, et les autres "candidats" plausibles où la Trump Organization a des activités ont été épargnés.

Pourtant, en suivant la logique d'amalgame déclarée, 9/11 a, "par exemple", été perpétré par des saoudiens.

https://www.bloomberg.com/graphics/2017 ... -interest/

En attendant, les ressortissants de ces pays qui détiennent une green card (résidence permanente) n'osent plus sortir du pays.

Je pensais qu'il allait se calmer une fois au pouvoir. Je me suis complètement loupé visiblement...

[ze_shark]

Il n'y avait aucune chance pour que ça se produise. Il avait déjà été prédit (à tort) qu'il se calmerait après l'investiture, le pivot n'est jamais venu, au contraire. Et il a gagné ainsi, ce qui conforte sa personnalité narcissique dans le fait d'avoir raison contre la pensée médiane. Il a aussi une équipe d'enragés autour de lui qui se sent investie, comme le démontre les déclarations de Steve Bannon (ex CEO de Breitbart) au NYT cette semaine.

La question est de savoir jusq u'où Ryan et O'Connell vont le suivre. Jusqu'ici, leur stratégie a été cynique. Dénoncer mollement l'indéfendable, mais pactiser pour le reste. Ryan est un idéologue budgétaire (et socialement hyper conservateur, comme Pence d'ailleurs). On verra jusqu'où il arrive à supporter une ligne Trump. Les points de conflit sont évidents:
- Trump a promis de raser gratis pour la révision de l'ACA, tous les trucs populaires mais moins cher. Faudra rétropédaler ou ça va coûter une fortune. Les républicains ne savent pas quoi faire.
- infrastructure: dépenses massives dans des infrastructures qui sont (il est vrai) en ruines
- rebuild the military: Trump veut investir dans la défense, troisième poste le plus important du budget américain à côté de la sécurité sociale et de medicare.
- baisse massive des impôts: moins de rentrées, plus de dépenses
Donc on attend le premier clash.

Et vu le comportement de Trump, ça va être très public et monter en épingle.

La première étape de la marginalisation de Trump sera le divorce avec les républicains de la chambre et du Sénat.

[_nicolas]

Je pensais qu'il allait se calmer une fois au pouvoir. Je me suis complètement loupé visiblement...

Pourtant il ne faut pas avoir fait de longues études de psychologie pour comprendre le bonhomme. Trump est mentalement dérangé, c'est un narcissique de la pire espèce. Le gars ne va jamais en démordre convaincu qu'il est d'avoir raison, tout comme il ne montrera jamais la moindre empathie ni le moindre remord sur ses paroles et ses actes.

On peut donc encore rêver longtemps de voir Trump s'apaiser. Au contraire, il se considère comme une victime et sa frustration va augmenter encore, et avec des réactions et des colères de plus en plus violentes. D'autant qu'autour de lui il y a des tonnes de gars qui vont chercher à entretenir l'illusion et renforcer encore ce sentiment de victime.

Conclusion, la présidence de Trump ne peut que mal, voire très mal, se terminer. Il faut juste espérer que cela ne dure pas trop longtemps et qu'entretemps on aura réussi à la limiter la casse.

[Leuen]

Je jette un oeil sur son Tweeter ce matin (j'aime bien me fait mal il faut croire). Il ne s'arrête visiblement jamais de Tweeter n'importe quoi. Et le pire c'est qu'il semble être resté bloqué avant l'élection dans sa tête. Consternant..




Ah et un truc assez préoccupant.
Trump gives National Security Council seat to ex-Breitbart chief Steve Bannon

[Yvan]

Conclusion, la présidence de Trump ne peut que mal, voire très mal, se terminer. Il faut juste espérer que cela ne dure pas trop longtemps et qu'entretemps on aura réussi à la limiter la casse.

Il va finir comme Kennedy

[Avgas]

Donc on attend le premier clash.

Et vu le comportement de Trump, ça va être très public et monter en épingle.

La première étape de la marginalisation de Trump sera le divorce avec les républicains de la chambre et du Sénat

Pour l'instant il marche à coup d'"executive orders" (décrets Présidentiels). Cela va se compliquer quand il faudra faire passer des lois au Congrés.
En attendant son interdiction de territoire a déja semé le boxon dans plusieurs grosses boîtes US dont Google. Et tous ceux qui éssayaient de reprendre pied en Iran vienent de piocher la carte "vous reculez de 366 cases".

[Yvan]

En attendant son interdiction de territoire a déja semé le boxon dans plusieurs grosses boîtes US dont Google. Et tous ceux qui éssayaient de reprendre pied en Iran vienent de piocher la carte "vous reculez de 366 cases".

http://www.24heures.ch/monde/scientifiq ... y/24474734

[_nicolas]

Conclusion, la présidence de Trump ne peut que mal, voire très mal, se terminer. Il faut juste espérer que cela ne dure pas trop longtemps et qu'entretemps on aura réussi à la limiter la casse.

Il va finir comme Kennedy

Ou un méchant burn-out voire un arrêt cardiaque car le gars se fait d'autant plus mal qu'il n'a pas un physique à la Federer...

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[_nicolas]

T'es pas d'accord ? T'es virée !

http://www.nytimes.com/2017/01/30/us/po ... -memo.html


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[ze_shark]

Il y a aussi celle-ci qui est "pas mal":

http://www.npr.org/2017/01/30/512489785 ... big-change

Promotion de Steve Bannon, ex-CEO de Breitbart.com au saint des saints de l'appareil de sécurité, et démotion du Director of national intelligence et du Chairman of the Joint Chiefs of Staff. Les pros au placard, les idéologues en tête de table.