Avions de combat 2030

[FastFR]

Concrètement, il est illusoire de penser que la Suisse fera machine arrière. Et puis, ces avions ont un calendrier sur 30 ans, alors que Trump que 4....

Tu as raison sur le fond, mais cette situation devrait faire réfléchir sur le fait d'avoir des relations trop étroites et trop limitées dans le nombre de partenaires pour un pays. Et l'Europe s'est clairement trop rendue indépendante d'une relation que je qualifierai de toxique actuellement. Quand je parle de partenaires, aussi bien en terme commercial que dans les autres domaines.
Par ailleurs il est important pour un pays de privilégier sa propre industrie, puis d'élargir le cercle à ses voisins directs progressivement car les relations internationales sont importantes à notre époque et on voit de manière assez concrètes dans différents cas que les bonnes relations avec les pays voisins sont primordiales.

Et la période actuelle nous rappelle que le pragmatisme a un grand avantage sur l'émotionnel....

[FastFR]

je voulais dire dépendante et non indépendante... désolé et je n'arrive pas à modifier

[Yvan]

je voulais dire dépendante et non indépendante... désolé et je n'arrive pas à modifier

Merci pour la précision.

Je te rejoins en effet sur le fait que nous devrions privilégier notre collaboration avec nos proches voisins en premier.

Bien que de travailler plus étroitement avec l'Europe ne résolve pas tout non plus, l'expérience Covid a pourtant démontré les limites des échanges commerciaux avec des partenaires situés à l'autre bout du globe.

[_nicolas]

La facture s’alourdit et pas d’un chouia :

L'achat des avions de combat F-35 pourrait coûter un milliard de plus que prévu

Et puis, ces avions ont un calendrier sur 30 ans, alors que Trump que 4....

“We don’t care who’s the head of the United States, the political direction never changes”, Vladimir Poutine.

[Corsugone]

La Tribune.fr

F-35 : la Suisse menace de réduire sa commande face aux surcoûts américains

Le gouvernement suisse conteste les surcoûts exigés par Washington sur la commande de 36 avions de chasse F-35. Si la facture dépasse le budget voté, Berne pourrait acheter moins d'appareils.

La Suisse pensait avoir verrouillé les conditions. En 2022, elle s'était engagée à acquérir 36 avions de combat F-35 auprès de l'américain Lockheed Martin pour un montant de 6,035 milliards de francs suisses (environ 6,4 milliards d'euros). Un prix annoncé comme ferme. Mais le 25 juin, le gouvernement helvète a révélé que les États-Unis réclamaient aujourd'hui entre 650 millions et 1,3 milliard de dollars supplémentaires, invoquant « l'inflation et la hausse du coût des matières premières ».

« Nous allons respecter le budget maximum prévu. Si le prix devait être supérieur, nous étudierions différentes options comme acheter moins d'avions », a déclaré le ministre de la Défense Martin Pfister dans un entretien au Matin Dimanche. D'autres pistes sont évoquées : renégociation des contreparties industrielles - dites « offset » - ou économies internes au programme. Mais le ministre l'assure : « Il serait en tout cas nécessaire d'acheter cet avion ».

Une commande politiquement sensible

Il rappelle que le F-35, malgré le surcoût, « reste moins cher que ses concurrents » et qu'il est déjà largement adopté en Europe. « Du cap Nord en Norvège à la Sicile, plusieurs pays ont misé sur le F-35. Il est important pour la défense de notre espace aérien que la Suisse soit intégrée dans ce système », plaide-t-il.

La polémique enfle. Une commission parlementaire a ouvert une enquête sur les conditions de l'accord. En septembre 2020, les Suisses avaient approuvé de justesse, par référendum, une enveloppe de 6 milliards de francs pour remplacer les F/A-18 en fin de vie d'ici 2030. À l'issue d'un appel d'offres controversé, le gouvernement avait affirmé que l'avion américain était « le meilleur et le moins cher » des quatre finalistes, devant le Rafale, l'Eurofighter et le F/A-18 Super Hornet. Les livraisons du F-35 sont attendues à partir de 2027.

[ze_shark]

https://www.reuters.com/business/aerosp ... hreads.net

Alors ça ne sera pas les 36 coucous absolument et inxompressiblement nécessaires à la défense de notre souveraine souveraineté ?

[bence]

Quand on voit á quel point des drones bon marché dominent la guerre en Ukraine, on peut effectivement se demander l’utilité de ces avions (mal fichus qui plus est) pour la Suisse.

Après, dites vous que tant qu’ils ont des avions, ça évite l’arrivée massive chez Swiss de copis quadras complètement incapables d’intégrer le métier civil.

[ze_shark]

Après, dites vous que tant qu’ils ont des avions, ça évite l’arrivée massive chez Swiss de copis quadras complètement incapables d’intégrer le métier civil.

Ah il est impérieux d'élaborer !

[bence]

C’est mon expérience perso et il y a des exceptions mais j’observe clairement une tendance. Je précise aussi qu’il s’âgit de pays européens oú le militaire se résume á de l’exercice et une interception de Cessna perdu par an. Les opérations n’ont rien á voir avec le civil mais l’armée et hollywood les conditionne á une belle dose de certitude d’être les meilleurs du monde pendant une demi-carrière.

Ils arrivent ensuite á 45 ans dans le civil qui fonctionne tout autrement. On vole 900h par an, pas 40. On vole par mauvais temps, ils ne le font pas. On vole dans des espaces aériens complexes, ils ont leur bloc aérien rien que pour eux. On fait du planning de fuel, diversion en optimisant les effets opérationels, c’est fait á leur place. On doit s’adapter, être flexibles, ils cherchent toujours á appliquer une procédure á la lettre. 20 ans de réflexes qu’ils ont beaucoup de peine á oublier et même leur domaine fort, le vol á la main est souvent beaucoup trop brusque question comfort passager.

Mais LE détail qui fait qu’il est parfois extrêmement difficile de bosser avec eux, ils sont quasi incapables d’accpter qu’ils sont plus bas dans la “chain of command” que quelqu’un de plus jeune. On a souvent des ingénieurs, financiers, informaticiens etc de 45-50 ans qui se reconvertissent et aucun problème, chez les militaires c’est quasi systématique.

[Yvan]

et même leur domaine fort, le vol á la main est souvent beaucoup trop brusque question comfort passager.

Sur Boeing peut etre, sur Airbus, ca risque pas avec toutes les protections du domaine de vol..

Bon, on a quand même un Sully, ancien militaire, qui a réussi à passer son avion à l'hypromat sans (trop) le casser !

Mais ton retour est très intéressant.
J'ai un pote qui vient de terminer son service sur FA18. Il s'est reconverti à... l'hélico.

Après, je crains que nous glissions vers des générations de nouveaux pilote-informaticiens. La voie du vol à voile, Cessna 172, puis enquiller les ratings et les heures semble s'essouffler au profit du simu.
Mes amis pilotes, tout comme toi, ont commencé par "la base" et pratiquent toujours hors heures de boulot que ce soit en voltige ou largage para. Ils entretiennent le pilotage pas les fesses, pilotage qui semble intéresser de moins en moins les professionnels. Et c'est sans compter avec tous les bâtons qui sont mis dans les roues de l'aviation civile en général en Suisse par la politique (fermetures d'aérodromes, restrictions en tous genre, complexité croissante pour le vol privé, etc..)

[bence]

J’insiste, il y a des exceptions évidentes. pour ce qui est de Sully, c’est totalement différent aux US oú les militaires volent plus qu’ils ne rangent leur chambre á coucher.

Impossible de brusquer un Airbus..? “tiens moi ce gobelet”

Pour moi le civil c’est un mix du pilote informaticien et du vol au fesses. T’as d’un côté le gen Z totalement informaticien, de l’autre le militaire qui cherche á faire la voltige en Airbus et c’est difficile de décider lequel est le pire.