Jaguar Type 00
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Tom63
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Re: Jaguar Land Rover
Thomas
“When you see the tree you're about to hit, it's called understeer. When you can only hear and feel it, it's oversteer”
Walter Rohrl
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Nagata-San
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christo976
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Re: Jaguar Land Rover
Comme vous, je suis atterré,consterné et affligé par la direction prise par Jaguar.
Le seul point positif est qu’on sera peut-être surpris en bien par le concept « design vision » qui sera présenté le 2 décembre…
Le seul point positif est qu’on sera peut-être surpris en bien par le concept « design vision » qui sera présenté le 2 décembre…
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Corsugone
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Re: Jaguar Land Rover
Le Figaro (site web)
Publicité «woke» de Jaguar : une nouvelle sortie de route qui suscite un tollé
RÉCIT - Avec un clip multicolore, le constructeur anglais ouvre un nouveau chapitre de son histoire en faisant table rase du passé. Ses inconditionnels pourront-ils lui pardonner cette nouvelle incartade ?
Faut-il en rire ou en pleurer ? Depuis le milieu de la semaine, les réseaux sociaux, les forums de discussion de sites automobiles et les boucles WhatsApp des amateurs de belles automobiles ne parlent plus que de ça. Ça, c’est une vidéo où le constructeur anglais Jaguar partage sa nouvelle identité visuelle. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle est décapante, coupant les ponts avec le passé. Un citoyen britannique a posté que « Jaguar vend des voitures aux gens aisés pas aux Télétubbies ». Un autre visiblement dépité a dit que sa Jag avait perdu 90 % de sa valeur.
Pendant trente secondes, on peut y voir un groupe de jeunes gens habillés de façon colorée (jaune, orange et rouge) et visiblement marqués par la culture «woke» accomplir une chorégraphie difficilement compréhensible, sinon que Jaguar veut casser les codes et se réinventer. Soit ! Ce n’est pas la première fois que ce pan de légende du Royaume-Uni cherche à se transformer mais il y a sans doute manière plus élégante de le faire.
Pour ajouter à la confusion des esprits, le film est tourné sur fond rose dans un décor de roches qui pourrait être celui de Mars. Ce clip se termine sur la nouvelle signature de la marque «jaguar» en lettres minuscules et sans le félin qui a été supprimé. Quant au logo désormais couleur or, il représente un double J dans un cercle, celui du bas étant à l’envers. De là à en déduire que la vidéo a mis la tête des jaguaristes à l’envers, il n’y a qu’un pas que nous sommes tentés de franchir à la lecture de toutes les réactions.
Cette nouvelle campagne de communication a pour mission de préparer le terrain à l’arrivée d’une nouvelle gamme électrique. Avant même l’annonce de la décision de la Commission européenne de ne plus vendre que des véhicules neufs électriques à compter du 1er janvier 2035 , Jaguar avait déjà décidé de devenir une marque 100 % électrique à compter de fin 2025. D’ici là, la marque est mise en sommeil. La production des modèles actuels a été arrêtée et le réseau des concessionnaires s’attelle à vendre les dernières voitures encore disponibles, c’est-à-dire seulement 111 modèles en France selon le site Internet du constructeur qui se décomposent comme suit : 59 E-Pace, 43 F-Pace, 8 F-Type et une berline XE.
Peut-on être et avoir été ? La question est désormais de savoir si la marque pourra renaître après le spectacle offert ces derniers jours. Car pour l’heure, le constructeur n’a toujours pas levé le voile sur le design de sa prochaine gamme. Le rendez-vous est fixé le 2 décembre prochain pour découvrir un concept annonçant le nouveau langage formel dont on a pu découvrir un aperçu avec un détail de style. Il dévoile des lignes monolithiques guère rassurantes sur la prochaine identité stylistique. À vrai dire, ce n’est pas la première fois que Jaguar se fourvoierait. Ce nouvel épisode ne serait que le dernier avatar d’une mort lente.
Réputé pour ses modèles aux lignes resplendissantes et pour avoir inventé des concepts automobiles - le coupé de sport avec la Type E, la berline de sport avec la Mk2 et la limousine avec la XJ6 - Jaguar est pour la majorité des automobilistes depuis longtemps maintenu en vie artificiellement. Tout avait pourtant bien commencé pour cette marque créée par William Lyons en 1922 et spécialisée dans la fabrication de nacelles de side-car sous le nom de Swallow Sidecar Company. Si le premier véhicule, un sommaire cyclecar, arrive en 1927, il faut attendre le début des années 1930 pour que l’entreprise commence à se tailler une belle réputation avec les sportives SS. Mais la dénomination sent déjà le soufre et la marque adopte le nom d’un félin : ce sera Jaguar.
Au lendemain de la guerre, elle révolutionne l’univers de la voiture de sport en présentant la XK 120 au salon de Londres de 1948. Équipée du fameux six-cylindres en ligne XK, la voiture fait sensation, devenant le chef de file de la nouvelle génération de sportives. Mieux, elle sert de rampe de lancement à l’arrivée de Jaguar dans les courses d’endurance avec la barquette Type C. La voiture est performante. Elle remporte les éditions 1951 et 1953 des 24 Heures du Mans. Le Jaguar brille. Ce n’est que le début. Avec la Type D, le constructeur ajoute trois autres succès consécutifs à partir de 1955 dans la Sarthe.
Déjà, la marque hésite entre le sport et le luxe. À côté de ses coupés et de ses roadsters sportifs, la maison de Coventry s’est diversifiée dans les grosses berlines raffinées. Ce double positionnement est-il de nature à brouiller les cartes et à lui jouer un tour ? Lorsque est présentée la MkII, la première berline de sport moderne, tout le monde pense que le danger est écarté. Avec le Français Bernard Consten, Jaguar montre qu’une berline peut aller à l’Opéra le soir et le lendemain s’aligner au départ du Tour de France Auto et le gagner. Consten va remporter quatre Tour au volant de sa Mk2 préparée.
La Type E : un chef-d’œuvre
Jaguar est inspiré. En 1961, il révolutionne de nouveau l’univers des voitures de sport avec le Type E dérivée de la Type D et déclinée en coupé et en cabriolet. En la découvrant, Enzo Ferrari dira : «C’est la plus belle voiture jamais construite».Avec son immense capot, ses performances de premier plan (six cylindres en ligne 3,8 litres de 265 ch) et son prix inférieur de près de moitié à celui d’une berlinette Ferrari, la Type E rend dingue. Le carnet de commandes grossit à vue d’œil. Le constructeur anglais a intérêt à en profiter car lorsqu’il sort sa Type E 2 + 2 et légèrement restylée, les adeptes perçoivent une perte d’inspiration. Il y aura encore une fulgurance en 1968 avec l’apparition de la XJ6, la première limousine de sport du marché, mais le cœur n’y est plus. La concurrence s’est organisée et Jaguar semble incapable de remplacer la Type E qui a perdu sa fraîcheur. Faute de moyens, le constructeur la maintient au catalogue jusqu’en 1975 mais animée par un V12 qui la fait changer de catégorie.
Les années de crise
Chez Jaguar, rien ne va plus. William Lyons a pris sa retraite en 1972. Six ans auparavant, le félin a été nationalisé et absorbé par BMC qui réunit Austin Morris et MG notamment. En 1968, BMC devenu BMH fusionne avec Leyland pour créer British Leyland. Jaguar n’est plus l’ombre que de lui-même. La marque poursuit sa descente aux enfers. Chargé de succéder à la Type E, le coupé XJS a abandonné le terrain du sport au profit du grand tourisme. Les partisans de la marque ne s’y retrouvent pas. Les années 1970 marquées par les crises pétrolières sont mortifères pour l’industrie automobile britannique. Leyland survit grâce aux subventions du gouvernement britannique. Jaguar a perdu son identité et il est rongé par le niveau désastreux de qualité de ses modèles. Des modèles qui ne font plus rêver ni les dames, ni les hommes. La déconfiture est complète. En 1978, l’usine de Coventry ne produit que 26.500 véhicules. Le marché britannique en absorbe 13.500 contre 10.000 en 1977. Elle touche le fond en 1980 avec seulement 13.400 voitures produites. Les analystes considèrent la marque en état de mort clinique. Le marché repart l’année suivante. Le félin retrouve des couleurs et, en 1984, Margaret Thatcher décide de redonner sa liberté au porte-drapeau prestigieux de la vieille dame anglaise. De son côté, British Leyland noue une alliance avec les Japonais de chez Honda.
Les boiseries et le cuir Connolly ont de nouveau le vent en poupe avec une gamme qui s’articule autour de la XJS et de la berline XJ. Des filiales fleurissent dans le monde entier mais les États-Unis absorbent 50 % de la production. Le succès est de courte durée. La crise américaine et la dévaluation du dollar renchérissent le prix des produits importés. Les ventes de Jaguar comme celles des autres voitures européennes de sport et de luxe plongent. Cela n’enlève rien à son image au firmament grâce notamment à un sixième succès au Mans en 1988 avec le prototype XJR-9.
Au moment où l’industrie automobile connaît un mouvement de concentration, Jaguar est l’objet de toutes les attentions. Ford et General Motors se déclarent candidat à son rachat. La firme anglaise tombe finalement dans l’escarcelle de la firme à l’ovale bleu. Ford a signé un chèque de 2,4 milliards de dollars (à l’époque, entre 14 et 15 milliards de francs). Dans la foulée, Ford rachète aussi Land Rover.
Un design peu inspiré
Que vont faire les Américains que l’on dit peu scrupuleux du respect de la culture d’entreprise et de l’histoire des marques ? Première mission : ils s’attaquent à la piètre qualité des véhicules. Sous l’impulsion de sir John Egan puis de Nick Scheele, Jaguar retrouve le chemin des volumes : 40.000 en 1990 puis plus de 43.000 en 1997. Ce n’est pas suffisant pour Ford qui rêve de faire de Jaguar le BMW anglais. Perçue comme la marque de ceux qui ont mieux réussi, Jaguar s’égare sur le segment des familiales avec une X-Type dérivée d’une Ford Mondeo rhabillée. La petite Jag fait même tomber les tabous en cédant au sirènes du diesel, accueillant sous son capot un 4 cylindres 2 litres diesel de 130 ch. C’est 20 ch de moins que la Renault Laguna 2.2 dCi et la BMW 320d qui constitue à l’époque la référence dans cette catégorie de berlines. Les inconditionnels de la marque auront du mal à pardonner ce mariage contre nature qui installe l’idée que les Jaguar deviennent des voitures comme les autres. On peut désormais s’acheter une Jaguar au prix d’une voiture. Les tarifs attractifs sont en décalage complet avec l’image de luxe véhiculée.
Avec cet élargissement de gamme vers le bas, Ford veut multiplier les ventes par trois, visant 200.000 unités par an. Un objectif qu’elle n’atteindra jamais. Cette descente dans l’arène des berlines de grande diffusion est une erreur stratégique qui va causer sa perte malgré quelques belles réalisations comme le coupé XK lancé en 2004.
Ford est obligé de se séparer de Jaguar mais également de toutes les marques de son pôle de luxe PAG. En mars 2008, l’Indien Tata fait main basse sur Jaguar et Land Rover pour 2,3 milliards de dollars. Tout le monde pense qu’il va réussir là où Ford a échoué. La gamme se développe autour de trois berlines XE, XF et XJ et deux SUV (E-Pace et F-Pace) mais la concurrence est relevée et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Côté design, Jaguar a perdu son inspiration. La dernière XJ présentée en 2010 abandonne le rétro design au profit de lignes peu consensuelles et un brin empâtées qui ne soulèvent guère d’enthousiasme. Jaguar tarde à électrifier sa gamme qui pâtit d’une consommation élevée et de niveaux de CO2 élevés. Quant à la sportive F-Type, malgré sa construction en aluminium, elle reste trop lourde. Elle souffre aussi d’un positionnement trop élevé face à la Porsche 911 alors qu’elle ne propose que deux places.
Et maintenant ? Dans l’automobile, Fiat l’a d’ailleurs montré, les miracles ne sont pas impossibles mais l’on n’a jamais vu une marque plonger dans le coma et se relever sans faire référence à son histoire. Surtout chez Jaguar, son histoire tressée de lauriers est son bien le plus cher. Ce qui dérange ici, ce n’est pas de vouloir se réinventer. C’est la manière dont le changement est conduit. Les responsables de Jaguar ont beau jeu de se défendre sur les réseaux sociaux en s’abritant sur le fait que Jaguar doit trouver un nouveau public. Certes, mais pour convaincre de nouveaux clients demain, pas moins âgés que ceux qui roulent en BMW ou Mercedes, le constructeur anglais devra se raccrocher à une histoire qui fait référence à son passé. Avec sa nouvelle identité visuelle, Jaguar semble s’être déconnecté d’un public capable d’acheter un véhicule à plus de 80 000 euros.
Publicité «woke» de Jaguar : une nouvelle sortie de route qui suscite un tollé
RÉCIT - Avec un clip multicolore, le constructeur anglais ouvre un nouveau chapitre de son histoire en faisant table rase du passé. Ses inconditionnels pourront-ils lui pardonner cette nouvelle incartade ?
Faut-il en rire ou en pleurer ? Depuis le milieu de la semaine, les réseaux sociaux, les forums de discussion de sites automobiles et les boucles WhatsApp des amateurs de belles automobiles ne parlent plus que de ça. Ça, c’est une vidéo où le constructeur anglais Jaguar partage sa nouvelle identité visuelle. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle est décapante, coupant les ponts avec le passé. Un citoyen britannique a posté que « Jaguar vend des voitures aux gens aisés pas aux Télétubbies ». Un autre visiblement dépité a dit que sa Jag avait perdu 90 % de sa valeur.
Pendant trente secondes, on peut y voir un groupe de jeunes gens habillés de façon colorée (jaune, orange et rouge) et visiblement marqués par la culture «woke» accomplir une chorégraphie difficilement compréhensible, sinon que Jaguar veut casser les codes et se réinventer. Soit ! Ce n’est pas la première fois que ce pan de légende du Royaume-Uni cherche à se transformer mais il y a sans doute manière plus élégante de le faire.
Pour ajouter à la confusion des esprits, le film est tourné sur fond rose dans un décor de roches qui pourrait être celui de Mars. Ce clip se termine sur la nouvelle signature de la marque «jaguar» en lettres minuscules et sans le félin qui a été supprimé. Quant au logo désormais couleur or, il représente un double J dans un cercle, celui du bas étant à l’envers. De là à en déduire que la vidéo a mis la tête des jaguaristes à l’envers, il n’y a qu’un pas que nous sommes tentés de franchir à la lecture de toutes les réactions.
Cette nouvelle campagne de communication a pour mission de préparer le terrain à l’arrivée d’une nouvelle gamme électrique. Avant même l’annonce de la décision de la Commission européenne de ne plus vendre que des véhicules neufs électriques à compter du 1er janvier 2035 , Jaguar avait déjà décidé de devenir une marque 100 % électrique à compter de fin 2025. D’ici là, la marque est mise en sommeil. La production des modèles actuels a été arrêtée et le réseau des concessionnaires s’attelle à vendre les dernières voitures encore disponibles, c’est-à-dire seulement 111 modèles en France selon le site Internet du constructeur qui se décomposent comme suit : 59 E-Pace, 43 F-Pace, 8 F-Type et une berline XE.
Peut-on être et avoir été ? La question est désormais de savoir si la marque pourra renaître après le spectacle offert ces derniers jours. Car pour l’heure, le constructeur n’a toujours pas levé le voile sur le design de sa prochaine gamme. Le rendez-vous est fixé le 2 décembre prochain pour découvrir un concept annonçant le nouveau langage formel dont on a pu découvrir un aperçu avec un détail de style. Il dévoile des lignes monolithiques guère rassurantes sur la prochaine identité stylistique. À vrai dire, ce n’est pas la première fois que Jaguar se fourvoierait. Ce nouvel épisode ne serait que le dernier avatar d’une mort lente.
Réputé pour ses modèles aux lignes resplendissantes et pour avoir inventé des concepts automobiles - le coupé de sport avec la Type E, la berline de sport avec la Mk2 et la limousine avec la XJ6 - Jaguar est pour la majorité des automobilistes depuis longtemps maintenu en vie artificiellement. Tout avait pourtant bien commencé pour cette marque créée par William Lyons en 1922 et spécialisée dans la fabrication de nacelles de side-car sous le nom de Swallow Sidecar Company. Si le premier véhicule, un sommaire cyclecar, arrive en 1927, il faut attendre le début des années 1930 pour que l’entreprise commence à se tailler une belle réputation avec les sportives SS. Mais la dénomination sent déjà le soufre et la marque adopte le nom d’un félin : ce sera Jaguar.
Au lendemain de la guerre, elle révolutionne l’univers de la voiture de sport en présentant la XK 120 au salon de Londres de 1948. Équipée du fameux six-cylindres en ligne XK, la voiture fait sensation, devenant le chef de file de la nouvelle génération de sportives. Mieux, elle sert de rampe de lancement à l’arrivée de Jaguar dans les courses d’endurance avec la barquette Type C. La voiture est performante. Elle remporte les éditions 1951 et 1953 des 24 Heures du Mans. Le Jaguar brille. Ce n’est que le début. Avec la Type D, le constructeur ajoute trois autres succès consécutifs à partir de 1955 dans la Sarthe.
Déjà, la marque hésite entre le sport et le luxe. À côté de ses coupés et de ses roadsters sportifs, la maison de Coventry s’est diversifiée dans les grosses berlines raffinées. Ce double positionnement est-il de nature à brouiller les cartes et à lui jouer un tour ? Lorsque est présentée la MkII, la première berline de sport moderne, tout le monde pense que le danger est écarté. Avec le Français Bernard Consten, Jaguar montre qu’une berline peut aller à l’Opéra le soir et le lendemain s’aligner au départ du Tour de France Auto et le gagner. Consten va remporter quatre Tour au volant de sa Mk2 préparée.
La Type E : un chef-d’œuvre
Jaguar est inspiré. En 1961, il révolutionne de nouveau l’univers des voitures de sport avec le Type E dérivée de la Type D et déclinée en coupé et en cabriolet. En la découvrant, Enzo Ferrari dira : «C’est la plus belle voiture jamais construite».Avec son immense capot, ses performances de premier plan (six cylindres en ligne 3,8 litres de 265 ch) et son prix inférieur de près de moitié à celui d’une berlinette Ferrari, la Type E rend dingue. Le carnet de commandes grossit à vue d’œil. Le constructeur anglais a intérêt à en profiter car lorsqu’il sort sa Type E 2 + 2 et légèrement restylée, les adeptes perçoivent une perte d’inspiration. Il y aura encore une fulgurance en 1968 avec l’apparition de la XJ6, la première limousine de sport du marché, mais le cœur n’y est plus. La concurrence s’est organisée et Jaguar semble incapable de remplacer la Type E qui a perdu sa fraîcheur. Faute de moyens, le constructeur la maintient au catalogue jusqu’en 1975 mais animée par un V12 qui la fait changer de catégorie.
Les années de crise
Chez Jaguar, rien ne va plus. William Lyons a pris sa retraite en 1972. Six ans auparavant, le félin a été nationalisé et absorbé par BMC qui réunit Austin Morris et MG notamment. En 1968, BMC devenu BMH fusionne avec Leyland pour créer British Leyland. Jaguar n’est plus l’ombre que de lui-même. La marque poursuit sa descente aux enfers. Chargé de succéder à la Type E, le coupé XJS a abandonné le terrain du sport au profit du grand tourisme. Les partisans de la marque ne s’y retrouvent pas. Les années 1970 marquées par les crises pétrolières sont mortifères pour l’industrie automobile britannique. Leyland survit grâce aux subventions du gouvernement britannique. Jaguar a perdu son identité et il est rongé par le niveau désastreux de qualité de ses modèles. Des modèles qui ne font plus rêver ni les dames, ni les hommes. La déconfiture est complète. En 1978, l’usine de Coventry ne produit que 26.500 véhicules. Le marché britannique en absorbe 13.500 contre 10.000 en 1977. Elle touche le fond en 1980 avec seulement 13.400 voitures produites. Les analystes considèrent la marque en état de mort clinique. Le marché repart l’année suivante. Le félin retrouve des couleurs et, en 1984, Margaret Thatcher décide de redonner sa liberté au porte-drapeau prestigieux de la vieille dame anglaise. De son côté, British Leyland noue une alliance avec les Japonais de chez Honda.
Les boiseries et le cuir Connolly ont de nouveau le vent en poupe avec une gamme qui s’articule autour de la XJS et de la berline XJ. Des filiales fleurissent dans le monde entier mais les États-Unis absorbent 50 % de la production. Le succès est de courte durée. La crise américaine et la dévaluation du dollar renchérissent le prix des produits importés. Les ventes de Jaguar comme celles des autres voitures européennes de sport et de luxe plongent. Cela n’enlève rien à son image au firmament grâce notamment à un sixième succès au Mans en 1988 avec le prototype XJR-9.
Au moment où l’industrie automobile connaît un mouvement de concentration, Jaguar est l’objet de toutes les attentions. Ford et General Motors se déclarent candidat à son rachat. La firme anglaise tombe finalement dans l’escarcelle de la firme à l’ovale bleu. Ford a signé un chèque de 2,4 milliards de dollars (à l’époque, entre 14 et 15 milliards de francs). Dans la foulée, Ford rachète aussi Land Rover.
Un design peu inspiré
Que vont faire les Américains que l’on dit peu scrupuleux du respect de la culture d’entreprise et de l’histoire des marques ? Première mission : ils s’attaquent à la piètre qualité des véhicules. Sous l’impulsion de sir John Egan puis de Nick Scheele, Jaguar retrouve le chemin des volumes : 40.000 en 1990 puis plus de 43.000 en 1997. Ce n’est pas suffisant pour Ford qui rêve de faire de Jaguar le BMW anglais. Perçue comme la marque de ceux qui ont mieux réussi, Jaguar s’égare sur le segment des familiales avec une X-Type dérivée d’une Ford Mondeo rhabillée. La petite Jag fait même tomber les tabous en cédant au sirènes du diesel, accueillant sous son capot un 4 cylindres 2 litres diesel de 130 ch. C’est 20 ch de moins que la Renault Laguna 2.2 dCi et la BMW 320d qui constitue à l’époque la référence dans cette catégorie de berlines. Les inconditionnels de la marque auront du mal à pardonner ce mariage contre nature qui installe l’idée que les Jaguar deviennent des voitures comme les autres. On peut désormais s’acheter une Jaguar au prix d’une voiture. Les tarifs attractifs sont en décalage complet avec l’image de luxe véhiculée.
Avec cet élargissement de gamme vers le bas, Ford veut multiplier les ventes par trois, visant 200.000 unités par an. Un objectif qu’elle n’atteindra jamais. Cette descente dans l’arène des berlines de grande diffusion est une erreur stratégique qui va causer sa perte malgré quelques belles réalisations comme le coupé XK lancé en 2004.
Ford est obligé de se séparer de Jaguar mais également de toutes les marques de son pôle de luxe PAG. En mars 2008, l’Indien Tata fait main basse sur Jaguar et Land Rover pour 2,3 milliards de dollars. Tout le monde pense qu’il va réussir là où Ford a échoué. La gamme se développe autour de trois berlines XE, XF et XJ et deux SUV (E-Pace et F-Pace) mais la concurrence est relevée et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Côté design, Jaguar a perdu son inspiration. La dernière XJ présentée en 2010 abandonne le rétro design au profit de lignes peu consensuelles et un brin empâtées qui ne soulèvent guère d’enthousiasme. Jaguar tarde à électrifier sa gamme qui pâtit d’une consommation élevée et de niveaux de CO2 élevés. Quant à la sportive F-Type, malgré sa construction en aluminium, elle reste trop lourde. Elle souffre aussi d’un positionnement trop élevé face à la Porsche 911 alors qu’elle ne propose que deux places.
Et maintenant ? Dans l’automobile, Fiat l’a d’ailleurs montré, les miracles ne sont pas impossibles mais l’on n’a jamais vu une marque plonger dans le coma et se relever sans faire référence à son histoire. Surtout chez Jaguar, son histoire tressée de lauriers est son bien le plus cher. Ce qui dérange ici, ce n’est pas de vouloir se réinventer. C’est la manière dont le changement est conduit. Les responsables de Jaguar ont beau jeu de se défendre sur les réseaux sociaux en s’abritant sur le fait que Jaguar doit trouver un nouveau public. Certes, mais pour convaincre de nouveaux clients demain, pas moins âgés que ceux qui roulent en BMW ou Mercedes, le constructeur anglais devra se raccrocher à une histoire qui fait référence à son passé. Avec sa nouvelle identité visuelle, Jaguar semble s’être déconnecté d’un public capable d’acheter un véhicule à plus de 80 000 euros.
"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.
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christo976
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Re: Jaguar Land Rover
Euhhh c’est une blague ?
Re: Jaguar Land Rover
Quelle honte...
Jaguar F-Type V6 S -- Alpine A110 II -- Mini Cooper Classic -- Jeep Willys CJ3B -- Dacia Duster 4x4
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boboracingteam
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Re: Jaguar Land Rover
Je ne peux m’empêcher de penser que c’est une vaste opération marketing pour secouer la planète auto et qu’ils vont revenir à une image bien plus traditionnelle droit derrière.
Franchement c’est du suicide sinon.
Je mise une pièce sur cette hypothèse.
Franchement c’est du suicide sinon.
Je mise une pièce sur cette hypothèse.
Une BMW ? Demande Alexandre...
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christo976
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Re: Jaguar Land Rover
J’ai demandé à ChatGPT la chronologie de sortie des modèles Jaguar:
Années 1900-1940
• 1922 : Jaguar (alors Swallow Sidecar Company) produit sa première voiture, le modèle SS1.
• 1935 : SS Jaguar 2.5-litre
• 1936 : Jaguar SS100
Un roadster sportif très apprécié.
Années 1940-1950
• 1948 : Jaguar XK120
Première voiture de série à dépasser les 190 km/h, marquant le début de l’ère moderne de Jaguar.
• 1951 : Jaguar Mark VII
• 1954 : Jaguar XK140
• 1957 : Jaguar XK150
Années 1960
• 1961 : Jaguar E-Type
L’une des voitures les plus emblématiques de la marque, un coupé sport révolutionnaire.
• 1966 : Jaguar XJ6
Berline de luxe qui deviendra un modèle iconique.
Années 1970
• 1975 : Jaguar XJ-C
Version coupé de la XJ6, marquant un tournant dans le design de Jaguar.
Années 1980
• 1983 : Jaguar XJ40
Mise à jour de la XJ avec des progrès technologiques et de design.
• 1988 : Jaguar XJ-S
Coupé sportif de luxe, successeur du coupé E-Type.
Années 1990
• 1990 : Jaguar XJ220
Supercar avec un moteur V6 turbo, l’une des voitures les plus rapides du monde à l’époque.
• 1996 : Jaguar XK8
Coupé et cabriolet de luxe, marquant le renouveau de la gamme sportive de Jaguar.
Années 2000
• 2001 : Jaguar X-Type
Berline compacte, basée sur une plateforme Ford.
• 2003 : Jaguar XJ (X350)
• 2006 : Jaguar XK
Nouvelle génération du coupé sportif.
Années 2010
• 2010 : Jaguar XJ (X351)
• 2013 : Jaguar F-Type
Véritable retour dans le segment des sportives, disponible en coupé et cabriolet.
• 2015 : Jaguar XE
Berline compacte, rivalisant avec les modèles comme la BMW Série 3.
Années 2016
• 2016 : Jaguar F-Pace
Le premier SUV de Jaguar, très apprécié pour ses performances et son design.
Années 2017
• 2017 : Jaguar E-Pace
SUV compact qui s’inscrit dans une gamme plus accessible.
Années 2018
• 2018 : Jaguar I-Pace
Premier SUV entièrement électrique, marquant l’engagement de Jaguar vers l’électrification.
Années 2020
• 2021 : Jaguar F-Type (restylée)
• 2022 : Jaguar F-Pace (restylée)
Hors restylage, le dernier nouveau modèle date de 2018.
Depuis 2021, ils nous parlent de leur programme “reimagine”. Et là, fin 2024, tout ce qu’ils arrivent à faire, c’est sortir un dessin d’un concept car. Même pas un concept car à l’échelle 1:1 à montrer.
C’est dommage car de nos jours, il y a beaucoup de nouvelles marques qui émergent. Jaguar a l’avantage d’avoir un nom prestigieux avec une vraie histoire. Il ne leur reste plus qu’à réussir à convaincre qu’ils sont encore capable à faire des voitures.
Années 1900-1940
• 1922 : Jaguar (alors Swallow Sidecar Company) produit sa première voiture, le modèle SS1.
• 1935 : SS Jaguar 2.5-litre
• 1936 : Jaguar SS100
Un roadster sportif très apprécié.
Années 1940-1950
• 1948 : Jaguar XK120
Première voiture de série à dépasser les 190 km/h, marquant le début de l’ère moderne de Jaguar.
• 1951 : Jaguar Mark VII
• 1954 : Jaguar XK140
• 1957 : Jaguar XK150
Années 1960
• 1961 : Jaguar E-Type
L’une des voitures les plus emblématiques de la marque, un coupé sport révolutionnaire.
• 1966 : Jaguar XJ6
Berline de luxe qui deviendra un modèle iconique.
Années 1970
• 1975 : Jaguar XJ-C
Version coupé de la XJ6, marquant un tournant dans le design de Jaguar.
Années 1980
• 1983 : Jaguar XJ40
Mise à jour de la XJ avec des progrès technologiques et de design.
• 1988 : Jaguar XJ-S
Coupé sportif de luxe, successeur du coupé E-Type.
Années 1990
• 1990 : Jaguar XJ220
Supercar avec un moteur V6 turbo, l’une des voitures les plus rapides du monde à l’époque.
• 1996 : Jaguar XK8
Coupé et cabriolet de luxe, marquant le renouveau de la gamme sportive de Jaguar.
Années 2000
• 2001 : Jaguar X-Type
Berline compacte, basée sur une plateforme Ford.
• 2003 : Jaguar XJ (X350)
• 2006 : Jaguar XK
Nouvelle génération du coupé sportif.
Années 2010
• 2010 : Jaguar XJ (X351)
• 2013 : Jaguar F-Type
Véritable retour dans le segment des sportives, disponible en coupé et cabriolet.
• 2015 : Jaguar XE
Berline compacte, rivalisant avec les modèles comme la BMW Série 3.
Années 2016
• 2016 : Jaguar F-Pace
Le premier SUV de Jaguar, très apprécié pour ses performances et son design.
Années 2017
• 2017 : Jaguar E-Pace
SUV compact qui s’inscrit dans une gamme plus accessible.
Années 2018
• 2018 : Jaguar I-Pace
Premier SUV entièrement électrique, marquant l’engagement de Jaguar vers l’électrification.
Années 2020
• 2021 : Jaguar F-Type (restylée)
• 2022 : Jaguar F-Pace (restylée)
Hors restylage, le dernier nouveau modèle date de 2018.
Depuis 2021, ils nous parlent de leur programme “reimagine”. Et là, fin 2024, tout ce qu’ils arrivent à faire, c’est sortir un dessin d’un concept car. Même pas un concept car à l’échelle 1:1 à montrer.
C’est dommage car de nos jours, il y a beaucoup de nouvelles marques qui émergent. Jaguar a l’avantage d’avoir un nom prestigieux avec une vraie histoire. Il ne leur reste plus qu’à réussir à convaincre qu’ils sont encore capable à faire des voitures.
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ze_shark
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Jaguar Type 00
Trouvé aucune dimension, sauf les jantes (23 pouces).
New model will use dedicated Jaguar Electric Architecture (JEA) and target a range of up to 770km WLTP (478 miles) and 430 miles (692km) EPA*, and adding 321km (200 miles) of charge in as little as 15 minutes*
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Corsugone
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Re: Jaguar Type 00
C'est une blague ? Un premier avril avant l'heure ? Un "Tavares Gate" à venir ?
"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.
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LaRascasse
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Re: Jaguar Type 00
Ca semble bien réel ...
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Corsugone
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Re: Jaguar Type 00
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