Le gouvernement est consternant

pierre
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Message par pierre » 14 févr. 2006 17:05

Tout espoir n'est pas perdu!
http://www.edicom.ch/news/suisse/060214161826.xx.shtml
:)

--p
Berne (ats) L'interdiction des courses de Formule 1 en Suisse doit
être levée. Malgré l'opposition du Conseil fédéral à cette mesure,
la commission des transports du Conseil national maintient son
projet en faveur du retour des courses sur circuit.

La commission a pris acte de l'avis du gouvernement concernant
l'initiative parlementaire en faveur de la levée de l'interdiction.
Par 12 voix contre 8 et 2 abstentions, elle a rejeté une proposition
de réexamen de son projet de révision de la loi sur la circulation
routière.

Invoquant des risques pour la sécurité, le gouvernement a opposé le
1er février une fin de non-recevoir au projet élaboré par la
commission pour concrétiser l'initiative déposée par Ulrich
Giezendanner (UDC/AG). C'est d'ailleurs à la suite d'un accident qui
avait fait plus de 80 morts en 1955 aux "24 heures du Mans" (F) que
la Suisse avait interdit les courses sur circuit.

Le Conseil national devrait examiner l'objet le 23 mars. Il s'est
déjà exprimé une première fois en faveur de la levée de
l'interdiction des courses sur circuit en septembre 2004, en donnant
suite par 88 voix contre 75 à l'initiative parlementaire de M.
Giezendanner. Le projet de la commission propose de fixer des
conditions pour obtenir une autorisation en vue d'une course.

141617 feb 06

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nan
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Message par nan » 14 févr. 2006 18:27

pierre a écrit :Tout espoir n'est pas perdu!
http://www.edicom.ch/news/suisse/060214161826.xx.shtml
:)

--p
C'est le moment où jamais de suivre les conseils du boss ;)
ze_shark a écrit :Bon ben Asphalte.ch se lance dans la politique citoyenne: vous râliez ? Agissez !
"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde." - P. Desproges

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Greg360
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Message par Greg360 » 14 févr. 2006 19:10

nan a écrit :
pierre a écrit :Tout espoir n'est pas perdu!
http://www.edicom.ch/news/suisse/060214161826.xx.shtml
:)

--p
C'est le moment où jamais de suivre les conseils du boss ;)
ze_shark a écrit :Bon ben Asphalte.ch se lance dans la politique citoyenne: vous râliez ? Agissez !
Est-ce que c'est mieux 30 lettres d'individuels ou 1 lettre d'une association comme Asphalte?

Pav
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Message par Pav » 14 févr. 2006 20:18

Greg360 a écrit :
nan a écrit :
pierre a écrit :Tout espoir n'est pas perdu!
http://www.edicom.ch/news/suisse/060214161826.xx.shtml
:)

--p
C'est le moment où jamais de suivre les conseils du boss ;)
ze_shark a écrit :Bon ben Asphalte.ch se lance dans la politique citoyenne: vous râliez ? Agissez !
Asphalte n'a pas (et n'aura pas/pour l'instant - cochez la mention inutile) de statut juridique. Cependant...

Est-ce que c'est mieux 30 lettres d'individuels ou 1 lettre d'une association comme Asphalte?
Asphalte n'a pas (et n'aura pas/pour l'instant - cochez la mention inutile) de statut juridique. Cependant...
17.

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il y en a qui se décarcassent quand même!!!

Message par G1V2Ccool » 08 mai 2006 17:18

Grâce à une initiative parlementaire déposée par le conseiller national U. Giezendanner, il est à nouveau question de lever l'interdiction des courses en Suisse. Comme le veut la procédure, cette initiative a été examinée par une commission interne aux parlements (Conseil national et conseil des Etats) qui a donné un préavis favorable. En revanche, le Conseil fédéral s'y est opposé..
Deux articles ont paru dans le bulletin du NSC en réaction à cette prise de position négative, notamment celle de Jean-Louis Roch dont les arguments ont incité le comité à écrire directement à l'ensemble des parlementaires qui auront en fin de compte le dernier mot sur la question d'une modification de la Loi fédérale sur le circulation routière levant enfin cette fâcheuse interdiction qui date des années 50.
Cette lettre, traduite en allemand par Alex Aeberhard, un de nos membres bernois que nous remercions très chaleureusementt, a donc été envoyée aux 240 membres du Parlement en espérant vivement que le point de vue des motards soit également pris en considération lors du vote final.
La voici donc dans son intégralité (en français)
Genève, le 18 avril 2006
Concerne : Initiative parlementaire Giezendanner : Levée de l'interdiction des courses en Suisse
Mesdames les Conseillères, Messieurs les Conseillers,
Par voie de presse, nous avons appris qu'en date du 1er février 2006, le Conseil Fédéral décidait de s'opposer aux conclusions de la commission chargée d'étudier l'initiative parlementaire de Monsieur Giezendanner et de maintenir l’interdiction en Suisse des courses en circuit depuis plus d'un demi siècle.
Bien que nous ne connaissions pas précisément les arguments évoqués par le député qui a déposé l'initiative, il nous apparaît qu'ils sont essentiellement destinés à permettre la construction d'un circuit de Formule I, un projet dont on peut comprendre qu'il séduise plus particulièrement les milieux favorables à la course automobile.
Mais, en tant que motocyclistes, ce sont évidemment de tout autres arguments que nous devons évoquer en faveur de la levée de l'interdiction des courses. Le sport motocycliste connaît un engouement populaire qui se trouve raffermi par les exploits de pilotes comme Thomas Lüthi. Or, cet enthousiasme ne peut s'exprimer sur les routes de notre pays sans faire courir de gros risques à ceux qui voudraient assouvir leur passion sportive.
Pour avoir organisé de nombreux cours de pilotage sur des circuits étrangers, nous savons que la pratique de la moto sur des pistes aménagées, avec des mesures de sécurité appropriées, diminue de manière significative les risques d'accident tout en améliorant considérablement la maîtrise de la conduite rapide.
Ce que nous souhaitons, c'est que, en autorisant l'organisation de courses en Suisse, les pouvoirs publics permettent à des investisseurs de proposer aux sportifs de ce pays des circuits - moins ambitieux qu'un circuit de F1 - qui, non seulement donneraient aux sportifs épris de vitesse sur deux roues des opportunités de développer leur talent, mais aussi aux passionnés de moto de parfaire leur conduite et de contrôler la puissance de leur moto, ceci avec une sécurité maximale.
La levée de l'interdiction des courses laisserait aux régions le soin d'apprécier l'opportunité, les avantages et les inconvénients de la construction d'un circuit sur leur territoire.
Afin d'enrichir le débat, nous voudrions, de notre point de vue de motocyclistes, avancer quelques arguments qui militent en faveur de la liberté de construire en Suisse des circuits fermés.
L'argument de la sécurité est certainement le plus pertinent pour justifier la constructions de circuits fermés.
De nos jours tous les circuits de vitesses homologués sont pourvus de larges dégagements de sécurité à chaque virage afin de limiter considérablement les dégâts en cas de sorties de piste. En général ces dégagements sont recouverts d’étendues de graviers afin de freiner rapidement les véhicules. Les pistes font jusqu’à 12 m de large et comprennent de larges bandes de sécurité de part et d’autre. Des extincteurs sont placés à intervalles réguliers, des commissaires de piste restent en poste tout autour du circuit et sont constamment en liaison radio avec une tour de contrôle. Un chemin de dégagement est aménagé autour du circuit et à l’intérieur de la piste pour permettre aux ambulances, pilotes sortis de piste, engins de remorquage, de rentrer aux stands. Toutes les précautions sont évidemment prises pour protéger les spectateurs qui, à moins d'envisager un Grand Prix de FI ou de Moto GP, sont en général pas si nombreux à assister à des courses de caractère national.
Dans ces conditions, la sécurité est vraiment optimale. Cependant comme dans tous les sports téméraires il existe toujours un risque. Mais ce n’est pas pour cela que l’on interdira par exemple la plongée, le ski, l’alpinisme, le parachutisme…
Il nous semble également nécessaire aussi de discuter, de notre point de vue, quelques-uns des arguments évoqués par le Conseil Fédéral pour s'opposer aux conclusions de la commission chargée d'étudier l'initiative Giezendanner.
Argument 1 : Les caractéristiques de ce genre de courses impliquent une augmentation des émissions polluantes et de la consommation énergétique ; ces courses portent donc atteinte à la qualité de vie de la population. De telles courses sont contraires à la protection de l’environnement.
Les cours de pilotage que nous avons organisés en France, imposent une limitation du nombre des pilotes en fonction de la largeur et de la longueur de la piste. Ce sont en général une trentaine de motos qui ont accès simultanément à la piste. Au cours d'un week-end de courses ou de pilotage, même lorsqu'il s'agit de motos de grosses cylindrées, la consommation totale est de toute évidence dérisoire par rapport à un décollage d'un seul avion sur l'un nos aérodromes, même si l'on compte les quantités d'essence consommées pour se déplacer jusqu'aux abords de la piste ; moindre aussi que la consommation d'essence nécessaire au déplacement des spectateurs qui se déplacent en voiture pour un match de hockey ou de football.
Actuellement, de plus en plus pilotes suisses parcourent des milliers de kilomètres à travers les pays environnants consommant de grandes quantités de carburant pour pratiquer leur sport dans les conditions de sécurité qu'offrent les circuits. La décision prise par le Conseil Fédéral ne réduira pas le nombre de pilotes qui désirent rouler sur piste fermée, au contraire. Cela sous-entend que nous envoyons nos sportifs "polluer" les pays européens. La mise à disposition de circuits locaux participerait donc d'une manière globale à diminuer aussi bien la consommation énergétique que les émissions polluantes.
Argument 2 : La population résidant aux abords d’un tel circuit est exposée à une importante charge polluante et à de fortes nuisances sonores qui portent atteinte à leur qualité de vie. Ces répercussions sont inévitables même si l’on respecte les normes environnementales de la Confédération.
Une certaine charge polluante et une nuisance sonore induites par une pratique sportive motorisée sur un circuit fermé ne peuvent probablement pas être évitées ; elles peuvent toutefois être fortement réduites. Elles dépendent, de toute évidence, de l'emplacement choisi et l'on peut faire confiance à la population concernée par un projet, pour s'y opposer si l'emplacement devait être mal choisi. Elles dépendent aussi des modalités d'exploitation : à ce sujet, il convient de faire remarquer que l'essentiel des activités sportives motorisées ont lieu la journée. Rien à voir donc avec les matchs disputés dans un stade de foot en pleine ville avec ses prolongements nocturnes et parfois l'encadrement policier qu'ils nécessitent.
Argument 3 : Elles ne peuvent pas contribuer à accroître de manière significative la création de valeur pour notre économie.
Quel sport contribue à accroître de manière significative la création de valeurs pour l’économie du pays ? Le foot ? Le rugby ? La plongée ? Le vélo ? Le tir ? Tous autorisés en Suisse. Est-ce que tous les sports occasionnent dans notre pays des recettes dont l’Etat bénéficie ? L'argument manque de pertinence. Sauf manifestation exceptionnelle, comme peut l'être l'organisation d'une Coupe mondiale de football, aucune activité sportive ne présente des retombées économiques significative. Et encore ! Ce type de manifestations peuvent même occasionner des pertes importantes, les frais de l'organisation étant couverts par les cantons ou la Confédération.
La construction de complexes sportifs destinés aux sports motorisés peut au contraire se montrer rentable. Quelques exemples français démontrent que des municipalités qui en ont pris le risque s'y retrouvent financièrement et enregistrent des retombées importantes. De tels circuits, sollicités toute l'année par les organisations de clubs locaux ou extérieurs, des organismes de prévention, des industries, en semaine comme en week-end, ont vu se développer des pôles techniques, des hôtels, des restaurants dont toute la région peut bénéficier. Il y a quantité de possibilités de rentabiliser un tel site avec des profits non négligeables pour les collectivités locales.
Argument 4 : La consommation énergétique.
Si la construction d’un circuit de vitesse représente une augmentation de consommation énergétique non négligeable, pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour installer en son enceinte, une, voire deux éoliennes ou des rangs de panneaux solaires et faire ainsi œuvre de pionnier en matière d'écologie.
Le 24 juin 1955 les arguments invoqués pour justifier l’interdiction d’organiser des courses en circuit, découlaient de l’accident qui avait provoqué la mort de 82 personnes sur le circuit du Mans. L'émotion suscitée par cet accident a pesé lourd dans la décision d'interdire les courses en Suisse, une émotion qui bien que ressentie partout en Europe n'a conduit dans aucun autre pays à la même décision.
Il convient de rappeler qu'au moment où l'interdiction a été prononcée, les courses se disputaient sur des circuits empruntant les routes ordinaires, sans dégagements et où le public n'était protégé que par de simples barrières disposées le long des trottoirs. Plus d'un demi-siècle a passé et il serait temps, pour les autorités fédérales de reconsidérer la position de la Suisse. La levée de l'interdiction ne conduira pas nécessairement à la construction d'un circuit de FI, mais donnerait l'opportunité à certaines régions, à des investisseurs, de construire des circuits fermés non seulement pour dynamiser un sport, obligé actuellement de s'expatrier, mais aussi et surtout, de pouvoir être pratiqué dans d'excellentes conditions de sécurité.
Malgré la prise de position du Conseil Fédéral, il revient au Conseil National et au Conseil des Etats de débattre de la levée de l'interdiction des courses en Suisse et de modifier en conséquence la LCR. C'est pourquoi, nous vous saurions gré, avant de vous prononcer, de bien vouloir prendre en compte les arguments que nous nous permettons de vous soumettre.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à notre lettre, nous vous prions d'agréer, Mesdames les Conseillères et Messieurs les Conseillers, l'assurance de notre considération.
Pour le Norton Sport Club de Genève
Jean-Louis Roch et Roudy Grob
Annexe:
Quelques lignes sur le Norton Sport Club de Genève
Le Norton Sport Club de Genève a été fondé en 1949. Il tient son nom de la marque anglaise Norton, une marque mythique qui a marqué toute l'histoire de la moto, mais aujourd'hui disparue.
Le club compte actuellement près de 700 membres. Il développe une activité intense notamment en organisant des journées de pilotage sur des circuits français tels que Magny-Cours, le Castellet, Le Vigeant, Dijon-Prenois, Lédenon, la Bresse, faute, malheureusement, de circuits en Suisse. Ces journées permettent à de nombreux jeunes de s'initier à la conduite de la moto et à tous les motocyclistes de parfaire leur technique de pilotage à moindres risques. Sur le plan sportif, le NSC a mis sur pied un véritable championnat interne appelé Championnat romand auquel ont pu participer de nombreux passionnés de vitesse. En 2006, il prend la responsabilité d'organiser une des manches comptant pour le Championnat suisse de vitesse.
La course de côte de Verbois, dans le canton de Genève, fêtera cette année sa 50e édition. Cette course, très populaire, réservée aux seuls membres du club, réunira plus de 120 participants et revêtira une importance toute particulière.
Les activités du club ne se limitent pas seulement à la conduite sur route et en circuits. Elles s'étendent à des manches du Championnat suisse d'enduro et des sorties touristiques.
Le Norton Sport Club de Genève milite évidemment avec conviction pour la promotion sportive et pour la défense des intérêts des motocyclistes. Un bulletin, paraissant six fois l'an, rend comte de tout ce qui se passe au sein du club et dispose dans la même optique d'un site internet: www.norton-club. net

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Message par ze_shark » 08 mai 2006 20:33

Merci, Greg. Encore une fois, tout est dans les mains des parlementaires qui VOUS représentent à Berne. C'est leur travail, en tant que représentants du peuple. Plusieurs des parlementaires à qui j'ai écrit se sont fendus d'une réponse, preuve qu'ils sont sensibles à l'opinion de leurs électeurs. Mieux vaut agir avant que râler après.

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Message par nan » 08 mai 2006 21:23

Je plussoies les dires de Shark. J'ai moi aussi recu plusieurs réponses, pas toutes positives, mais ca prouve au moins qu'ils prennent le temps d'y réfléchir, et ça, c'est encourageant.
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Message par a.lexandre » 11 mai 2006 12:04

je voulais vous dire: BRAVOOOOOOO

il faudrait que tout les clubs autos, motos et autres sports mécanique en fasse de même que Norton...

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