Le Stelvio est le deuxième acte de la ressuscitation d’Alfa Romeo. 

La ressuscitation d’Alfa Romeo passe obligatoirement par une relance de la marque sur le continent nord américain, abandonné en 1995. Après l’introduction de la 4C, le premier acte a été de présenter une berline du segment D, la Giulia, moulée sur le format de la BMW série 3, et emmenée par le halo d’une version Quadrifoglio très extravertie.

Le deuxième acte est le lancement du cross-over Stelvio, du nom du col des alpes italiennes aux 75 épingles, le deuxième le plus élevé avec 2,757 m d’altitude, à quelques mètres du col de la Bonette. Il s’agit donc d’un SUV de taille moyenne venant concurrencer la Porsche Macan. Ses dimensions sont 4m68 de long pour 2m16 de large (sans doute incluant les rétroviseurs) et une hauteur de 1m65.

Trois versions seront disponibles au lancement les modèles Stelvio, Stevio Ti et Stelvio Quadrifoglio. On retrouve les motorisations de la Giulia Veloce soit un quatre cylindres turbocompressé à injection directe de 2 litres tout en aluminium qui développe 400 Nm à 2250 t/min et 280 chevaux à 5250 t/min. pour les versions de base et Ti. Pour coiffer la gamme nous retrouvons finalement le V6 2.9 litres bi-turbo essence développant 510 chevaux à 6500 tr/mn et un couple de 600 Nm au régime de 2500 tr/mn. Les performances promises, ce sont des estimations à ce point, sont à la hauteur, 3.9s pour le 0-60 mph (96.5 km/h), une vitesse maximale de 285 km/h et, pour couronner le tout, Alfa Romeo s’avance en promettant un tour au Nurburgring en 7 :59.