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Essai Alfa Romeo 4C: Cuore Esotico ?

Essai Alfa Romeo 4C: intérieur Essai Alfa Romeo 4C: intérieur Essai Alfa Romeo 4C: intérieur

L’installation à bord se passe sans problème, on pouvait craindre qu’une voiture aussi basse avec une cellule centrale remontant largement sur les côtés que l’accès à bord demande de se contorsionner, ce n’est pas le cas. Autre élément positif, il y a un repose pied pour le pied gauche. L’intérieur est dépouillé, derrière le volant un affichage LCD indique toutes les informations nécessaires à la conduite. Je note toutefois qu’il n’y a aucun espace de rangement à l’intérieur, pas un seul compartiment pour ses clés ou badge d’accès. Le coffre situé à l’arrière du moteur est peu pratique. Son volume est correct avec 110 litres mais il est trop étroit pour recevoir une valise de cabine. La finition intérieure est plutôt rustique, les boutons de commande de la climatisation ainsi que les sièges semblent déjà bien fatigués: ces derniers montrent des déformations dans les bourrelets latéraux. La position de conduite est bonne, mais un réglage du volant serait bienvenu de manière à avoir une vision complète sur l’affichage installé derrière lui.

Essai Alfa Romeo 4C

Il est temps de prendre le volant. J’ai rendez-vous à Meiringen pour y rencontrer mes collègues et arpenter nos cols favoris. Pour m’y rendre de la région lausannoise m’attendent environ 200 km d’autoroute et de route principale de plaine. La prise en main s’effectue sans problème, une fois passée la surprise de reprendre une voiture sans assistance de direction. Je m’engage sur l’autoroute en ce dimanche matin avec une météo mitigée, mais sans pluie, pour le moment. Le bruit d’échappement rempli la cabine de son feulement grave, le volume sonore est conséquent, je tente d’enclencher la radio pour accompagner ces deux heures de route, peine perdue. Nouvelle tentative plus tard de passer un coup de fil, force est de constater que le volume sonore ne permet pas de tenir une conversation téléphonique en roulant à vitesse légale sur autoroute.

Essai Alfa Romeo 4C Essai Alfa Romeo 4C

Un autre aspect de la conduite me dérange. La voiture suit les aspérités de la route, et demande de l’attention en tout temps. Ce que nos confrères anglosaxons appellent le tramlining est très présent sur cette voiture, ceci même sur nos autoroutes pourtant bien entretenues. Je profite d’un arrêt pour vérifier la pression de gonflage des pneus pour assurer qu’il n’y a pas de problème de ce côté là, ce n’est pas le cas. Le volant transmet un bon ressenti, une bonne connexion avec la route, mais l’expérience de conduite est dominée par cet effet. J’arrive à notre point de rencontre, mon rédacteur-en-chef demande la clé de cette Alfa, je la lui cède volontiers, ainsi que le clavier pour son compte-rendu alors que j’accorde un peu de répit à mes tympans et lombaires en prenant le volant d’une de nos voitures suiveuses.

En 4C dans les Alpes

Jouant à cache avec des remontées humides venant du sud, nous tentons malgré tout le Grimsel, un pari perdant. Le couple conséquent du 1750 turbo pourrait mettre à mal la motricité, mais sur cette chaussée humide donc supposée piégeuse, c’est plutôt le train avant qui retient toute mon attention. Déjà constaté sur autoroute de plaine, le tramlining est également problématique sur route de montagne, les inégalités envoyant l’avant darder à gauche ou à droite de manière imprévisible. Le train de Pirelli PZero – aux performances louables sur le sec comme sur le mouillé par ailleurs – est neuf et fraîchement rôdé, son usure ne peut donc pas être mise en cause.

Essai Alfa Romeo 4C

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