Macron, Hollande, Sarko, Ségo [Politique Française]

[Corsugone]

[Mutorcs]

[bence]

Quelle horreur absolue, j’étais en choc quand j’ai vu hier soir. J’espère juste que ce ne sera pas politisé dans un sens ou l’autre.

[ze_shark]

Il faudra faire un jour un bilan du mouvement des gilets jaunes.

LREM fait un score équivalent à son premier tour présidentiel aux européennes, la France Insoumise est en déroute complète et désavouée par l'électorat. RN stagne et ne semble avoir rien gagné dans l'affaire.

La grande révolution institutionnelle et la sixième république ne vont donc pas avoir lieu ?

Il y a des grands discours qui résistent mal au dénouement prévisible de la chose: status quo, difficulté accrue de faire des réformes, immobilisme pendant que les autres avancent.

[Tom63]

La perle du jour, de surcroît parfaitement dans le sujet :

[ze_shark]

Et elle va jusqu'à mettre du #metoo là-dessus ?
C'est quand même un comble qu'elle confonde mysoginie et harcèlement sexuel. Et qu'elle fasse la promotion de son bouquin au vol.

[Corsugone]

Elle n'a jamais eu peur du ridicule, la "bravitude" de sont tweet le prouve.

[Tom63]

Chaque ligne est d'une bêtise confondante.
Il n'y a pas une once de misogynie là dedans. On pourrait même ajouter que c'est factuel.
Puis, en quoi des diplômes et des mandats sont générateurs de plus de compétence sur les dossiers ? "Les gars, j'ai fait l'ENA quand même!"...
Puis le bouquin, coup de pub + autosatisfaction humouristique.
Et enfin le #.
Non, vraiment, rien à jeter.

[Tom63]

Et j'oubliais le fait de s'autoproclamer représentante de "toutes les femmes".

[Hanse]

Cette anecdote sarko-royal est symptomatique de ce que je pense être un signe des temps et qui m'agace.

Dans la vie, on a tous des déceptions. On peut faire l'objet de critiques, de toutes natures, fondées ou non. On peut même parfois ressentir de l'injustice ou de l'amertume. On peut être insatisfait, à tort ou à raison. On peut souhaiter que notre vie soit différente. On peut penser que l'herbe est plus verte à côté. On peut estimer que notre valeur n'est pas reconnue. Etc.

Dans ces situations, il faut se garder du réflexe de rejeter la faute sur les autres et de se victimiser. Il faut aussi faire preuve d'humilité, voir ce que l'on a fait ou pas fait, si c'était juste et efficace ou non. Il faut assumer ses décisions (ou non décision) et son parcours. Il faut se prendre en main et s'en remettre aux autres.

Aujourd'hui, j'ai l'impression que certains tombent dans la facilité de dire ou penser que ce qui leur arrive, dans quelque domaine que ce soit, est dû à leur sexe, à leur couleur de peau, à leur religion, à leur physique, etc. Bien sûr, le sexisme, le racisme et toute sorte d'autres "-ismes", de même que l'injustice existent et peuvent avoir une influence négative et faire du mal. Mais cela ne doit pas être une excuse bien commode pour ne pas se remettre en question et expliquer son insatisfaction, qui peut avoir bien d'autres causes.

Pour revenir à l'exemple de M. Sarkozy et de Mme Royal, au-delà de savoir si la critique du premier envers la seconde est fondée ou non, rien ne permet de dire que M. Sarkozy l'a faite parce que Mme Royal est une femme. Et effectivement, je vois mal ce que cet épisode a à faire avec "MeToo", tel que je comprends ce phénomène de lutte contre le "harcèlement sexuel" (notion plutôt fourre-tout par ailleurs, dans laquelle chacun peut trouver ce qu'il veut; "MeToo" me laisse songeur et est propice à bien des dérapages). Et enfin, comme Tom63 l'a relevé, des diplômes et des mandats électifs ne sont pas des garanties de compétence et d'intelligence. En l'occurrence, Mme Royal aurait mieux fait de ne pas réagir ou de défendre son bilan et les capacités dont elle aurait fait preuve, plutôt que de faire le "Calimero" en assénant que la critique de M. Sarkozy était sexiste et en ajoutant, pour faire bon poids, que les gens de son parti l'auraient aussi été à son égard, alors qu'elle avait, dit-elle, plus de diplômes et plus de mandats électifs. Franchement, quelle image donne-t-elle? A mes yeux, celle d'une (fausse?) victime et d'une prétentieuse. Ce n'est pas un message très fort pour une personnalité politique.

[Hanse]

Correction pour la fin du 3ème paragraphe, pour la bonne compréhension: "...plutôt que de s'en remettre aux autres."

[Tom63]

Elle en remet une couche !!!

[Tom63]

Décidément, tout le monde lui en veut, en ce moment.
Un grand complot misogyne que tout cela !

[Tom63]

Je ne résiste pas :

[blake_ch]

Ah oui quand même. Y a du niveau.