Elections fédérales 2015

[bence]

Bof, elle est juste fidèle á elle-même...

J'ai fait, je suis, j'ai fait, moi, moi, j'ai réussi, je suis... TA GUEULE!

Elle se fout de la démocratie, comme beaucoup de verts... Leur message est tellement sacré que l'approbation du peuple leur semble parfaitement anecdotique et secondaire.

[ze_shark]

Je ne comprends pas la véhémence des propos tenus. Elle me saoûle aussi, mais ceux qu'il faut blâmer, c'est l'équipe de production de la RTS pour lui donner la parole aussi souvent. Tant qu'on lui tend un micro, son boulot est de causer et de défendre ses idées. On peut ne pas être d'accord avec, mais le niveau socio-culturel me semble quand même un chouïa plus élevé que certaines stars de l'UDC romande.

Retomber dans le cliché du green-bashing n'aide en rien. A terme, ces qu'on l'accepte ou pas, ce gens ont raison sur le fond. Le problème c'est les méthodes et l'absence d'alternative crédible.

Ca me rassure nettement plus que les gens votent peu pour les Verts, et m'înquiète nettement plus que les gens votent autant pour l'UDC. Ils partagent avec les Verts l'absence de politique crédible et l'application de principes de réalité, mais bonjour les dégâts lorsqu'une de leurs idées à la con passe devant le peuple et est votée par la partie postérieure du tube digestif.

[_nicolas]

Je ne comprends pas la véhémence des propos tenus. Elle me saoûle aussi, mais ceux qu'il faut blâmer, c'est l'équipe de production de la RTS pour lui donner la parole aussi souvent.

C'est la loi de la vie de politicien, à tous les niveaux. Public très dur et très critique et qui pourtant ne prendrait souvent pas la responsabilité non plus...

Pour la RTS et le reste, les journalistes forcent à des positions très tranchées qui poussent le public à stigmatiser ceux qui les prennent et empêchent le débat constructif et une approche raisonnée des problèmes. On voit ici le résultat. Si Adèle Thorens y est si souvent c'est aussi peut-être parce que certains politiques (j'en connais) ne sont plus intéressés à se jeter dans l'arène du cirque...

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[vravolta]

Comme bien souvent, y'a la partie fabrication du produit lui même (ce qu'on fait en pratique) et la partie marketing de ce produit. La politique n'échappe pas à ca. Et donc pour se vendre, à un moment il faut se différencier des autres ce qui se fait en étant très tranchant et en forcant le trait quand on est face au public. La question est de savoir si derrière quand ces gens se retrouvent pour prendre des décisions et plus juste faire du story telling, est ce qu'ils changent d'attitude ou pas. Si ce n'est pas le cas, effectivement ca devient stérile et il n'y a plus de logique de les élire car on ne peut pas gouverner. C'est un peu ce qu'il s'est passé avec le MCG à GVA: un marketing très agressif de Stauffer qui du coup n'a pas été jugé apte à gouverner et un Pogia lui a été préféré car visiblement, lui arrive à faire la différence entre les 2 choses = marketing et gouverner.

Un des autres problèmes du marketing, souligné par le Shark, c'est qu'on arrive très bien à faire du marketing en cumulant les "je ne pas": je ne veux pas de pollution, de radioactivité, d'immigrés, de frontaliers, etc... Mais pour construire des choses, à un moment, il faut passer à des actes (je ne pas ne permet pas de construire mais juste de détruire) et c'est souvent que le je ne pas trouve ses limites car il faut pouvoir proposer une alternative meilleure. Et malheureusement, souvent elle n'existe pas...

[bence]

Je ne comprends pas la véhémence des propos tenus. Elle me saoûle aussi, mais ceux qu'il faut blâmer, c'est l'équipe de production de la RTS pour lui donner la parole aussi souvent. Tant qu'on lui tend un micro, son boulot est de causer et de défendre ses idées. On peut ne pas être d'accord avec, mais le niveau socio-culturel me semble quand même un chouïa plus élevé que certaines stars de l'UDC romande.

Retomber dans le cliché du green-bashing n'aide en rien. A terme, ces qu'on l'accepte ou pas, ce gens ont raison sur le fond. Le problème c'est les méthodes et l'absence d'alternative crédible.

Ca me rassure nettement plus que les gens votent peu pour les Verts, et m'înquiète nettement plus que les gens votent autant pour l'UDC. Ils partagent avec les Verts l'absence de politique crédible et l'application de principes de réalité, mais bonjour les dégâts lorsqu'une de leurs idées à la con passe devant le peuple et est votée par la partie postérieure du tube digestif.

Il ne s'agit pas de faire le concours de est le plus imbuvable sur la scène, mais pour le coup, je l'ai trouvé encore pire que d'habitude, axée non sur ses idées (le journaliste est aussi fautif, ne l'a absolument pas lancé sur quoi que ce soit d'intéressant, c'est vrai), mais bel et bien sur elle et sa petite équipe.
Aucun green-bashing à la base, je soutiens la thèse écologique, ça me semble une évidence. Toutefois, "avoir raison" sur une partie de l'argument politique ne devrait pas d'une part rendre arrogant et suffisant, d'autre part ne devrait pas leur faire oublier qu'il y a une machine économique à faire tourner et que la société ne pourra pas tourner que d'écologie. C'est tellement évident qu'il faudrait être plus vert demain qu'aujourd'hui que j'en viens à penser en 2015 qu'un politicien dont l'argumentaire est d'être vert est comme certains architectes qui te disent que le concept du projet était de faire une maison lumineuse. Ah bon? En général ça fait pas partie des objectifs?

Tout ça n'excuse bien entendu pas d'autres partis dans leur adoption d'un comportement cynique sur le sujet. C'est tristement ainsi, on se retrouve vraiment à essayer de trouver le moins pire quand il s'agit de voter. D'autant plus vrai depuis que j'ai déménagé en Hongrie, les votations vont être un grand moment.

[Hanse]

De manière générale, je pense que l'on gagne à débattre des idées tout en étant respectueux des personnes.

Mais il est vrai que si l'on ressent ce que l'on considère comme de la mauvaise foi ou de la malhonnêteté intellectuelle, ce n'est sans doute pas toujours facile.

La difficulté est qu'à notre époque d'immédiateté et de spectacle, il est difficile de faire passer un message politique nuancé. Non seulement le temps manque, mais cela ne frappe pas les esprits. Donc, pour rejoindre ce qu'un autre a dit plus haut, même le politicien le plus avisé et honnête doit, s'il veut être élu et apporter une contribution active dans un organe législatif ou exécutif, céder aux exigences d'une communication efficace et donc relativement simple et abordable. Sans doute, rares sont ceux qui peuvent se passer d'une part de marketing.

Malheureusement -ou heureusement- tout n'est pas noir ou blanc. Tout est fait de nuances et d'intérêts enchevêtrés parfois contradictoires. En prenant des décisions, les responsables politiques influent sur un équilibre complexe, pour obtenir un certain résultat, qui peut avoir des conséquences inattendues et donc ni prévues ni voulues. Ce n'est pas simple. La politique est un arbitrage sur la base de faits (dans l'idéal, mais ce n'est pas toujours le cas, tout le monde devrait être d'accord sur les faits qui ne sont par définition pas à géométrie variable), d'analyses des conséquences de telle ou telle mesure (ce n'est pas une science exacte est cela donne une place au débat) et de convictions (et là chacun a les siennes, qui peuvent différer passablement, et qui sont respectables). Les convictions devraient être liées à ce que l'on pense être bon, non pas pour soi-même et ses proches, mais pour la communauté (finalement, on est tous dans le même bateau).

Ce qui est problématique, ce sont les gens, quelque soit leur couleur officielle, qui font de la politique non par conviction mais par opportunisme ou par intérêt personnel.

A mon sens, un danger qui guette les gens qui font de la politique par profession est qu'ils fassent passer leur intérêt personnel (par exemple à être élu et réélu) avant leurs convictions.

Ce qui est aussi problématique, ce sont les gens qui font de la politique uniquement par conviction mais sans prendre la peine d'établir des faits et/ou sans analyse des conséquences de telle ou telle mesure.

Ceci dit, je suis persuadé que le système idéal n'existe pas, mais que le système suisse, bien qu'imparfait, n'est pas mauvais, surtout en comparaison internationale. Je pense que les citoyens suisses ont de la chance de pouvoir non seulement élire des personnes dans des organes législatifs et exécutifs, mais également de pouvoir avoir encore leur mot à dire par le biais des initiatives et référendum.

Finalement, je dirais qu'il me paraît malsain de, comme c'est souvent le cas après une élection ou une votation, stigmatiser tel ou tel électorat, ce qui sous-entend que nous, on détient la Vérité et que les autres n'ont rien compris. C'est un peu arrogant. Je le dis même si les résultats sortant des urnes ne sont pas toujours conformes à mes analyses et convictions personnelles, et que sur certains sujet ça me fait mal et peur. Mais il faut faire avec. C'est le jeu de la Démocratie.

[dahu]

Pis Géraldine Savary, on peut lui donner sa voix ou bien ?

[ze_shark]

J'ai entendu ce soir le brave Pierre-André Page, deuxième élu UDC derrière l'inoxydable Jean-François Rime. Dire que le costard parait taillé large est un euphémisme. A côté, Adèle Thorens passerait pour Marguerite Yourcenar.

Et Freysinger candidat au CF, juste pour qu'on se marre.

[ze_shark]

La meilleure défense est l'attaque ? Darbellay remet en cause le 2ème siège du PLR au CF. Analyse de la RTS.

L'élection se fait par ordre d'ancienneté, donc ça sera:
1) Doris Leuthard
2) EWS si elle se présente
3) Ueli Maurer
4) Didier Burkhalter
5) Simonetta Sommaruga
6) Johann Schneider Ammann
7) Alain Berset

Leuthard devrait passer sans problème, mais si EWS est candidate et qu'un UDC n'est pas élu, la suite de la matinée va être animée.
Showdown le 9 décembre ?

[_nicolas]

Beau retourné de veste de Darbellay...

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[ze_shark]

12 papables de l'UDC: http://labs.letemps.ch/interactive/2015/elus-udc/

Qu'on leur donne leur siège et qu'on les force à gouverner.

[dahu]

On disait la même chose en 2007

[blake_ch]

Beau retourné de veste de Darbellay...

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Ce n'est pas la première fois et sûrement pas la dernière!

[ze_shark]

Donc pas d'EWS, ce qui devrait donner ça ?

L'élection se fait par ordre d'ancienneté, donc ça sera:
1) Doris Leuthard
2) Ueli Maurer
3) Didier Burkhalter
4) Simonetta Sommaruga
5) Johann Schneider Ammann
6) Alain Berset
7) Mr or Mrs X

En termes de dramaturgie, ça change si les sortants se présentent tous avant le vote sur le septième siège. Aucun moyen de rétorsion si l'assemblée élit un autre candidat que le ou les papables imposés par l'UDC.

[ze_shark]

Comprends pas non plus le concert de louanges - surtout de la gauche et du centre - pour le travail d'EWS. Les réformes par la capitulation sans contre-partie avec un agenda caché sur la fiscalité interne. L'issue sur l'échange automatique était peut-être inévitable, mais un tel aveu de faiblesse ?