GP F1 Shanghai 2018 : Taureau enragé

Une surprise de plus pour ce début de saison 2018 ! 

La troisième épreuve du championnat courue en Chine sur le tracé situé dans la banlieue de Shanghai nous a offert un spectacle haletant en couronnant in fine Daniel Ricciardo, auteur d’une course magnifique faite d’à-propos, d’attaque et d’agressivité parfaitement contrôlée.

Ricciardo au sommet de son art

Bien servi ce dimanche par une RedBull dans le rythme des meilleurs ainsi que par une équipe ayant mis le doigt sur la stratégie idéale, le pilote australien a eu l’immense mérite de saisir sa chance et d’aller chercher sa victoire au prix de dépassements exécutés avec vista et même maestria dont il commence à avoir le secret.

Tout n’avait pourtant pas commencé de la meilleure des manières. N’ayant toujours pas annoncé sa future destination, Ricciardo était encore au cœur de la gazette des transferts le vendredi. Par ailleurs, sa monture était manifestement un ton en dessous des Mercedes et Ferrari en vitesse pure, la seule satisfaction étant de se savoir dans le coup en rythme de course. Enfin, un bris de turbo venait stopper son élan en le samedi matin en FP3, et sa monoplace n’était prête que dans les toutes dernières minutes de la Q1, et au prix d’un effort sensationnel de ses mécaniciens pour remplacer l’unité de puissance.

Tout cela ressemblait jusqu’au samedi soir à un copier/coller du début des autres courses de ce début de saison compliqué. Tout s’accéléra, d’un coup, pendant la course. Une nouvelle fois après Bahrein, une safety car venait dynamiter une course alors bien en place, et c’est RedBull qui toucha le jackpot avec une stratégie décalée à deux arrêts imaginée avant le départ et tombant de ce fait à point nommé.

Entrée en piste au meilleur moment pour évacuer des débris jonchant la piste consécutifs à un contact entre les deux Toro Rosso (les plus machiavéliques pourraient imaginer un complot Briatoresque), la Safety Car permettaient aux RedBull boys d’effectuer chacun et à quelques secondes d’intervalle (il faut souligner le travail incroyable des mécaniciens RedBull sur cette opération, où pas un dixième de seconde ne fut perdu), un arrêt “gratuit” et de ressortir en pneu neufs soft face à une concurrence chaussée en médiums usagés.

Avec un paquet resserré, tous les ingrédients étaient réunis pour une grosse performance. Ainsi, et tandis que Max Verstappen se prenait, une 3ème fois  en 3 courses, lourdement les pieds dans le tapis avec une agressivité coupable et très mal maitrisée (attaque inconsidérée et inutile sur Lewis Hamilton puis (s)abordage  au freinage sur Vettel sanctionné d’une pénalité-temps de 10 secondes), Daniel Ricciardo était lui capable de trouver sa voie jusqu’à la victoire multipliant les dépassements imparables. Du grand pilotage, et un “Banana Dan” retrouvé sur le podium.

Voici enfin sa saison lancée au même titre que celle de son écurie. On attend maintenant un plus en vitesse pure (quelques petites dixièmes) afin de pouvoir se mêler à la lutte pour la victoire à la régulière, tout en gardant en tête, déjà, la probabilité très importante d’une future pénalité moteur.

A ce sujet, il est à souligner que le climat délétère entre l’écurie et son motoriste ne s’arrange pas malgré la victoire, chacun y allant, l’inénarrable Helmut Marko en tête,  de son charmant commentaire. Le point de non-retour pourrait bien être franchi au sujet de la pérennité de ce partenariat, réponse vers le 15 mai.

Il manque enfin beaucoup de maturité (Niki Lauda parlait même dimanche d’intelligence) à Max Verstappen, qui a ce week-end manqué tout ce que son coéquipier a, lui, réussit. Le parallèle est saisissant pour un pilote qui entame sa 4ème saison en F1 et ne peut plus être excusé par un manque d’expérience.

Mercedes : Encore raté

Toujours aucune victoire en trois courses. Ceci ne s’était jamais produit depuis 2014 et le début de l’insolente domination des flèches d’argent. Si Bottas pouvait légitimement s’imaginer sur la plus haute marche du podium jusqu’à l’entrée de la Safety Car, il devait lui aussi céder à l’implacable Ricciardo et se contenter, une nouvelle fois, de la 2ème place. Sa monture ne lui avait avant cela pas permis, malgré la fraicheur, de viser la pole le samedi, ni même a 1ère ligne, et donnait alors une étrange et déroutante impression d’impuissance.

Le rythme en course était cependant bien meilleur puisque le finlandais était capable de limiter la fuite de Sebastian Vettel, et le conserver le plus près possible de son viseur étoilé en début d’épreuve, avant de le passer à la faveur d’un undercut aux stands, parfaitement exécuté.

Mais il était écrit que ce début de saison ne basculerait décidemment pas en faveur de Mercedes dont la sérénité parait à présent se fissurer, quand bien même son Directeur Technique James Allison estime que sa création dispose d’une gestion pneumatiques idéale. Il y a clairement de l’inquiétude chez Mercedes. Ces fissures sont particulièrement criantes de l’autre côté du stand, puisque Lewis Hamilton peut s’estimer heureux de terminer…4ème. Oui, 4ème. Là encore, écrire cela ces dernières années pouvait relever de la galéjade.

Or, ce week-end, rien n’a fonctionné pour le quadruple champion de monde britannique. Incapable de suivre son équipier en qualifications après un vendredi pourtant positif, il n’était pas non plus en mesure d’être dans le rythme en course, se plaignant très tôt d’une dégradation de son pneu avant gauche. Manifestement fourvoyé dans son set-up, repartir de Chine en ayant réduit l’écart le séparant le Sebastian Vettel au championnat est donc une très bonne surprise.

Étonnant enfin que Mercedes soit tant devancé en qualifications, surtout après la performance australienne. La fraicheur de Shanghai, ainsi qu’une piste historiquement favorable aux flèches d’argent n’y firent rien. L’avantage moteur semble à présent inexistant vis à vis de Ferrari, et même le “party mode” est challengé par les rouges. Or, partir depuis la deuxième ligne de la grille complique lourdement la tâche d’une équipe dont on sait que la monoplace est historiquement très sensible aux perturbations aéro, n’en faisant pas l’arme idéale quand il s’agit de lutter dans le peloton.

Reste que rien n’est réglé définitivement pour autant. Les choses vont inévitablement tourner en faveur de Mercedes dans un futur proche, mais la concurrence est bien présente, et sans doute encore plus pressante cette saison qu’en 2017.

La baraka quitte Ferrari

Tout avait pourtant si bien commencé. Sur un tracé où l’on attendait plutôt la Mercedes, la Ferrari se plaçait à nouveau et implacablement aux avant-postes confirmant un statut de meilleure performeuse du plateau. Kimi Raikkonen était de son côté, comme bien souvent cette saison, dès les essais libres capable de se placer en haut de la feuille des temps, et capable de devancer son équipier.

Reste que, comme bien souvent cette saison, Sebastian Vettel alignait ses planètes dans le money time, pour souffler la pole à son coéquipier finlandais au terme d’un magnifique 3ème secteur de son dernier tour. Avec une stratégie prévue à un arrêt, tout semblait en place pour un nouveau et 3ème triomphe de rang le dimanche. Mais la course reste la course et plusieurs évènements venaient contrarier le plan.

Le départ tout d’abord. Très bien parti, Kimi Raikkonen était en mesure de challenger Sebastian Vettel à l’entrée du premier virage. Obligé alors de lever le pied pour éviter le drame, Kimi se faisait passer par Bottas et devait même se défendre face aux RedBull. Sur de son fait, Ferrari attendait ensuite un tour de plus que Bottas pour faire rentrer Vettel. Le finlandais déjouait pourtant les calculs de la Scuderia et passait en tête après un bel effort.

Il apparaissait clair que la tache confinait à l’impossible pour la gagne, ce que Kimi Raikkonen ne pouvait empêcher en se mêlant à la lutte au prix d’un arrêt si tardif qu’il s’apparentait alors à un (nouveau) sacrifice. L’entrée de la Safety Car venait pourtant le sauver en lui permettant d’exploiter ses pneus plus frais, en même temps qu’elle causait la perte définitive de Vettel.

L’image était saisissante : Bottas et Vettel qui amorcent le dernier virage et passent devant l’entrée des stands au moment où la voiture de sécurité était annoncée, et arrière-plan, les RedBull qui s’engouffrent pour changer leurs pneus. Occasion ratée, et course perdue face à un Ricciardo chaussé de pneus neufs et plus tendres.

Max Verstappen parachèvera la déconvenue en envoyant Vettel en tête à queue avec un dégât au fond-plat à la clé. La suite ne sera que question de rallier l’arrivée du mieux possible, d’éviter le contact avec un Alonso agressif, et sauvegarder les maigres points de la 8ème place. Raikkonen sauva les meubles en montant, lui, sur le podium, mais le cœur n’y était pas vraiment, et le contraste parlant avec la mine radieuse de Ricciardo.

Au terme de ce week-end, on peut reconnaitre à Vettel d’avoir su garder son sang froids face aux épreuves. Ces dernières années il est fort probable que nous l’ayons entendu hurler et insulter à sa radio, rien de ceci en Chine et c’est peut-être la meilleure nouvelle du week-end chez Ferrari, au surplus de la confirmation du potentiel intrinsèque de la machine.

Renault s’affirme

Avec sa régularité, Renault s’oriente vers la préemption du titre de quatrième force du plateau. Cette affirmation reste encore un peu timide tant les places sont fragiles et chèrement acquises, mais nous avons avec Renault la seule équipe du second paquet, qui, depuis le début de la saison, est toujours présente derrière le “big three”.

Hulkenberg, surtout, fait preuve d’une régularité exemplaire et montre la signification du mot maturité chez un pilote. Très clairement, et sans faire de bruit, l’allemand exécute un boulot clinique depuis le début de saison, exploitant au mieux le potentiel de sa monoplace. Auteur d’une nouvelle 6ème place il représente plus que clairement le genre de pilotes derrière qui une écurie peut se construire sereinement. C’est moins clinquant qu’un Verstappen, mais la promesse est délivrée, et le résultat est là.

Côté Sainz les choses sont un peu plus compliquées. La vitesse pure n’est pas particulièrement en cause, elle est du niveau de celle d’Hulkenberg. Mais la gestion d’un week-end complet est encore à travailler. Là où Hulkenberg maximisera chaque opportunité, Sainz ne saura pas encore toutes les saisir et c’est 3 places qui distancent les coéquipiers à l’arrivée. Rien de dramatique toutefois et le losange affichait de la satisfaction dimanche soir. Le travail se poursuit, il va dans le bon sens.

Haas à la recherche du temps perdu

Impossible pour l’écurie américaine de renouveler jusqu’à présent sa performance australe. De quoi nourrir une nouvelle fois de terribles regrets de l’avoir vue gâchée telle qu’elle le fut. Le temps ne se rattrape pas en F1. Le résultat est un nouveau week-end à oublier pour Romain Grosjean, pénible 17ème dimanche, victime directe de la Safety Car avec la stratégie prévue à un arrêt, et ayant vu tout le peloton le dépasser au restart. Il avait pourtant connu la satisfaction d’une accession à la Q3 la veille, mais les résultats tardent à venir pour le pilote français.

A l’opposé Kevin Magnussen encaisse une nouvelle unité, liée à sa dixième place et se pose maintenant en homme fort du team. Sans qu’il y ait péril côté Grosjean, la situation se doit d’être inversée dès les (la?) prochaine course. C’est fondamental pour le moral d’un pilote que l’on sait sensible sur ce point, mais également pour la bonne marche d’une écurie qui dispose d’une bonne base sur laquelle il est impératif de pouvoir travailler pour remonter dans le classement.

Fernando l’illusionniste

Encore un week-end sans sur le fond pour McLaren, mais sauvé par la grinta d’un Fernando Alonso auteur de plusieurs dépassements musclés en course, celui sur Vettel franchissant même probablement la limite du fairplay. L’écurie se perd en explication, justifications que son châssis est fantastique et que ça ne va pas tarder à se voir en pleine lumière, que tout va à merveille et que la réorganisation interne année la semaine dernière n’est que du détail d’organigramme interne. Il n’empêche qu’on ne voit toujours pas les monoplaces papayes capables d’approcher la Q3.

13ème et 14ème samedi, on en est même plutôt loin, et la 13ème place de Vandoorne le dimanche ressemble déjà plus aux vraies qualités d’un ensemble que seul Fernando arrive à faire surnager, profitant au mieux des circonstances de course comme à son habitude. Maintenant qu’il est impossible de s’abriter derrière le moteur Honda, on voit en pleine lumière que le châssis McLaren n’est certainement pas exempt de reproches et que le travail reste à accomplir.

Eric Boullier déclarait samedi que McLaren avait “simplement besoin de rendre la voiture plus rapide dans les virages et en ligne droite”. Soit un manque d’appui aéro mais une trainée importante! Simple, et en effet, il n’y a plus qu’à ! Le discours positiviste et la stratégie de communication qui pourrait être écrite par Elon Musk en personne, consistent à garantir que le meilleur va venir bien plus vite qu’on ne le pense, que ce team est capable d’abattre des montagnes et va encore le prouver en développant à marche forcée.

L’objectif est maintenant de présenter une monoplace radicalement nouvelle à Barcelone, l’actuelle n’étant qu’une version temporaire extrapolation de celle de l’année 2017, rendue nécessaire par l’imposant travail d’intégration et de fiabilisation du nouvel ensemble créé avec Renault.

Possible. Mais malgré tout, comment se fait-il qu’une équipe aussi expérimentée puisse se fourvoyer de la sorte et maintenir son discours à la limite de l’arrogance aussi longtemps? Cela fait près de 4 saisons que McLarenc s’autocongratule de son chassis. Et comment diable Toro Rosso a-t-elle fait? Enfin, depuis quand McLaren n’a-t’elle plus prouvé sur la piste être capable de renverser une situation mal engagée ? Nous serons donc fixés à Barcelone, 5ème épreuve de la saison, sur le potentiel 2018 de l’écurie. Le tout en espérant que les autres ne progressent pas de même autour…

Force India attend sa solution

Encore un week-end compliqué également pour Force India, qui peine toujours à retrouver son statut des dernières saisons. La loterie de la Safety Car n’a pas aidé la stratégie choisie, et c’est par un double résultat hors des points que l’écurie indienne achève son week-end chinois, après toutefois une petite éclaircie en qualification matérialisée par la 8ème place de Pérez.

En course, c’est plutôt Esteban Ocon qui se mettait en valeur et regrettait de n’avoir pu défendre ses chances de points avec ses pneus usés, ainsi que d’avoir trop longtemps buté sur la défense de Romain Grosjean ce qui l’empêchait par la suite de disposer d’un temps suffisant pour aller chercher Magnussen.

Aux termes de quelques échanges radio diffusés pendant le grand-prix, nous avions la joie de constater que la hache de guerre entre les duettistes roses n’était pas enterrée si profondément que cela, Ocon se laissant aller plutôt vertement à quelques commentaires sur le bouchon constitué par son coéquipier en début de course. Tout ce petit monde termine toutefois roues dans roues et attend des jours meilleurs pour basculer de façon pereine dans la zone des points.

Il semblerait que le problème soit identifié (instabilité du train arrière par manque d’appuis dans les phases d’inscription en courbe), mais que sa cause soit toujours recherchée. L’écurie prévoie une résolution pour Barcelone.

Toro Rosso retourne dans l’ombre

La seconde écurie italienne du plateau n’a pas été en mesure ce week-end de rééditer la glorieuse performance de la semaine précédente. Jamais capable de retrouver le bon rythme au fil des séances, les monoplaces s’installaient au 15ème et 17ème rang de la grille de départ, avec, et c’est à noter, un Brendon Hartley en meilleur performer de l’écurie.

S’en est suivie une course difficile surtout marqué par l’accrochage entre les deux pilotes maison au 31ème passage dans le virage 14 du circuit. Résultant d’une incompréhension entre les deux sur la manœuvre, Gasly accrochait son coéquipier au freinage. Hartley restait sur le carreau quand le français entrait aux stands remplacer son aileron avant. On ne le savait pas encore, mais Toro Rosso venait par son échec d’offrir la victoire à sa grande sœur !

Reste qu’il s’agit là d’un week-end à oublier, montrant une nouvelle fois à quel point les débats sont serrés cette année et à quel point tout peut se retourner très rapidement au gré des circonstances.

Williams cherche sa voie

Sans être tout au fond du plateau ce week-end, l’écurie britannique n’a pu prétendre à beaucoup mieux. 16ème et 18ème sur la grille (Sirotkin devant Stroll une nouvelle fois) puis 14ème et 15ème à l’arrivée (Stroll devant Sirtokin), Williams avance difficilement au travers de ce début de championnat. La monoplace parait avoir un certain potentiel, mais son exploitation pointue pose de gros problèmes, en tous cas aux deux pilotes titulaires.

On en viendrait presque à être soulagé pour lui que Robert Kubica n’ait pas été retenu comme titulaire, tout en déplorant le manque manifeste de retour technique offert Stroll et Sirotkin, qui doit singulièrement compliquer la tâche des ingénieurs chargé de trouver le chemin de la performance.

Une F1, particulièrement depuis l’adoption des pneus Pirelli, dispose d’une fenêtre d’exploitation souvent très fine. De plus le roulage très limité n’offre pas beaucoup de possibilité de rectification de tir. On sent de fait une pointe de fatalisme dans les déclarations de Paddy Lowe.

Sauber de retour en bout de peloton

Les courses à rebondissement permettent parfois aux petites écuries de tirer les marrons du feu et d’aller chercher un bon résultat là où personne ne les attendait. C’était le cas à Bahrein pour Sauber, Shanghai n’a malheureusement pas donne le même résultat, l’écurie parrainée par Alfa-Romeo retrouvait sa place en fin de peloton, sans pour autant totalement démériter.

Il reste simplement beaucoup de travail à accomplir, d’autant que des petites erreurs ici et là n’aide pas. C’est ainsi Charles Leclerc qui partait à la faute en course, pour une cause à l’étude, et se plaignait après cela d’une perte de grip aéro causée par un fond plat endommagé. Il reste encore quelques erreurs à supprimer du pilotage du monégasque, qui s’était montré plus rapide que son coéquipier en qualifications. L’écart est toutefois faible avec les écuries situées juste devant, et rien n’empêche d’imaginer des résultats plus satisfaisants cette saison.

Au final, et alors que Ferrari avait une nouvelle et magnifique occasion de creuser l’écart, c’est à un resserrement des forces  que nous assistons après cette 3ème course. Mercedes repasse aux commandes du championnat constructeur pour un petit point devant une Ferrari qui conserve pour elle sa vitesse pure, RedBull tient enfin son rôle d’arbitre, tout est en place pour une montée en pression qui ne saurait tarder.

La prochaine épreuve aura lieu sur le circuit urbain de Bakou, théâtre l’année dernière de l’une des épreuves les plus bouillonnantes de la saison. Arrivant plus tôt dans la saison, elle ne devrait en 2018 pas se courir sous la même canicule qu’en 2017 et il est bien compliqué d’imaginer dès aujourd’hui qui sortira vainqueur de cette épreuve qui représente sur le papier l’endroit idéal pour continuer la série des courses à rebondissements, et marquera le passage vers le début de la saison européenne.

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