MARANELLO
Publié : 07 nov. 2006 12:59
salut les gars,
j'ai passé deux jours au pays de Ferrari en début de semaine derniere.
Il est temps de poster un petit compte rendu:
pour les photos :
http://www.cig.canon-europe.com/thum...11625609587827
C’est parti pour le voyage ! Souhaitant éviter de gravir le St Bernard avec les camions, je pars le dimanche soir avec la ferme intention de dormir dans la voiture. Courte nuit, difficile de dormir, un peu avant 7h00, je pose la voiture sur le parking de la Galleria et pars en reconnaissance : je passe devant l’entrée historique <IMG001> puis me dirige vers la Via Musso et l’entrée des livraisons avant de faire le premier des nombreux tours d’usine de ces deux jours. A peine arrivé devant l’entrée principale <IMG002> (apparemment la plus récente), une dizaine de F430 curieusement bariolées s’échappent de l’usine. Petit à petit, les employés arrivent, majoritairement des jeunes semble-t-il, quelques plaques francaises sur le parking mais bien moins que de plaques britanniques. Je patiente un peu, le temps de voir sortir une 599 entièrement recouverte de film protecteur puis continue a longer le grillage. La nouvelle soufflerie puis derrière le grillage, sans doute un des protos déguisés de la 599 <IMG003>, dont la carrosserie camouflée porte les traces de nombreux essais apparemment mouvementés.
Retour devant l’entrée historique face à laquelle se trouve le garage Toni Automobili, une 430 et une 550 dans la cour. On m’a parlé de Zanasi mais pas de Toni mais je prends bonne note. Je tourne derrière le Planet Hotel, dont le rez de chaussée est occupé par le Ferrari Store et qui se trouve également face à la vieille entrée de l’usine. Bonne surprise, une 575, une 456 et une 430 sont garées sur le parking arrière. <IMG004> Il est encore tôt et le séjour s’annonce sous les meilleurs auspices.
Je continue ma reconnaissance en passant devant la Galleria et en continuant vers la piste de Fiorano. Voici la fameuse Carrosseria Zanasi. J’arrive quand une inhabituelle Stradale jaune citron (dénomination non officielle ) quitte la carrosserie <IMG005> mais surtout quand une Enzo noire démarre à l’intérieur du garage. Le bruit est impressionnant, ils s’appretent à la charger dans une remorque fermée pour un transport. <IMG006> Je sollicite l’autorisation d’entrer dans le garage, ce qui m’est accordé mais interdit de faire des photos. Je remarque d’étranges personnalisations sur l’Enzo (immatriculation 1ENZO de San Marin), notamment un « Enzo Ferrari » chromé sur le becquet arrière et des écrous de roues bordeaux. Je continue vers le circuit d’ou proviennent des sons plutôt engageants. Au fond d’une impasse, un trou juste assez grand pour prendre des photos a été fort opportunément fait dans le grillage <IMG008>. Les F430 bariolées sont en train de tourner : leur museau est peint de différentes couleurs avec mention de circuits célèbres sur le capot (Silverstone, Monza, Suzuka, Le Mans...) <IMG007>. Le rythme n’est pas extrêmement soutenu ce qui laisse penser qu’il pourrait s’agir d’initiation au pilotage ou quelque chose du genre. Si quelqu’un possède des infos, je serais content de savoir ce que sont exactement ces voitures.
Retour vers l’usine en passant devant le magasin Hors Ligne. La Testarossa du propriétaire est garée devant, ce qui est le cas régulièrement quand il n’arpente pas les rues de la ville. <IMG009>
Je repasse devant chez Toni ou une Countach 5000 accroche mon regard. Mais bien vite, je n’ai plus d’yeux que pour le 4X4 qui recule dans la cour avec sur un plateau une fabuleuse 250 GT SWB grise. Divine surprise !! Le propriétaire fait le tour en listant les retouches à effectuer sur le véhicule avant de lancer le moteur pour la descendre du plateau et aller l’installer au milieu de la rue pour faire des photos. <IMG011> Ce faisant, il n’est pas avare de coups d’accélérateurs qui me permettent de gouter pleinement les rugissements sauvages du V12. De toutes les Ferraris que j’aurai entendue pendant deux jours, c’est assurément la plus indisciplinée. Je profite de sa séance photo pour faire les miennes, bien qu’il me demande expressément de ne pas les publier sur le net. Je les tiens évidemment à la disposition de chacun par simple sollicitation par MP.
Encore tout ému par cette extraordinaire rencontre, qui justifie à elle seule le voyage, je prends une nouvelle fois la Via Musso pour planquer devant l’entrée des livraisons, qui est aussi celle empruntée par les voitures au retour de rodage. F430 et 599 se succèdent à un rythme soutenu, toute avec le pare choc masqué par du plastique pour éviter les éclats avant la livraison et sans extracteurs arrières pour les F430. <IMG 12 à 14>
Midi, les ouvriers vont manger et j’en profite pour aller visiter la Galleria, dont l’expo a un peu changé depuis mon passage express en avril. <IMG016> Sympathique mais chiant à photographier. La 250 GTO a disparu mais il y a maintenant une 250 TDF superbe <IMG017>. Certains se font photographier devant la 599 (sans numéro de série) alors que les rues en sont pleines (enfin presque)
Retour chez Toni ou une 512TR trône aux cotés de la Lamborghini <IMG010> et ou une Testarossa dévoile ses entrailles pour le « servizio » puis via Musso ou je m’installe dans un virage a angle droit pour faire quelques belles images. Certains des essayeurs attaquent de bon coeur, tant mieux. On est en novembre, a 16h30, le jour baisse : je reprends (enfin) la voiture pour aller planquer devant l’entrée de Fiorano, ce qui me permet de voir sortir 2 des F430 qui ont tourné toute la journée. Retour à l’hotel, totalement fourbu, dodo à 20H30.
A 6H30 mardi, plus sommeil et le ciel s’annonce a nouveau tout bleu. A 7H30, je suis de nouveau devant l’usine ou je vais planquer trois heures pour shooter les voitures d’essais, <IMG015> dont plus de 30 min rien que pour avoir un photo du Cavallino géant tronant sur le rond point avec une voiture rouge sous les pattes.<IMG018> Sans le savoir je perds un temps précieux mais j’ai l’impression d’avoir vu l’essentiel et j’en viens presque a regretter de ne pas partir le soir même à la tombée de la nuit. Grossière erreur, on peut toujours approfondir davantage !
C’est d’ailleurs ce que je fais en retournant au circuit ou les F430 tournent sans discontinuer. De fait, on peut quasiment longer tout le circuit a pied avec pas mal d’endroits assez près de la piste pour faire de bons shoots. <IMG019 à 021> Un commissaire de piste bouquine sur une chaise au bord de la piste, moi non ! <IMG022> Dommage, on ne peut pas faire le tour complet a pied, ce qui oblige a rebrousser chemin après 90% du tour. Mes pauvres pieds !!Au milieu du circuit, deux F430 tournent en rond sur la piste artificiellement arrosée, ce qui donne lieu a de jolies figures, pas toujours contrôlées.
Après ça, avoir repris quelques photos à la sortie d’un rond point <IMG023 et 024> je décide de tenter d’en savoir plus sur les itinéraires de rodages, non sans passer d’abord devant l’usine ou une 599 noire Genevoise <IMG025> encadrée par deux Lancia aussi noires et immaculées sont stationnées devant le Ristorante Cavallino <IMG026>. Le garde du corps veille mais les photos sont superbes.
Retour à la voiture, je passe le pont visible sur la photo 018 et arrive dans une zone industrielle, je traverse le rond point, m’engage dans la rue en face : cul de sac ! bon, je reviens me poster au rond point pour attendre le prochain passage. Tiens les échappements TUBI ont leur siège juste là mais rien à voir. Voilà qu’un F430 blanche arrive. Je lui emboite le pas. Surprise, elle s’engouffre directement dans le cul de sac : confusion ! Je me gare et vais voir. C’est là que les essayeurs viennent se poser pour faire une check list sur les voitures : alarme, ouverture fermeture des portes, trappe à essence... J’en profite pour faire des photos, le pilote s’écarte gentiment pour me laisser faire. Satisfait, je repars vers ma voiture mais voilà qu’une deuxième F430 arrive, grise et volant à droite. Rebelote pour les photos <IMG027> et <IMG028>. Celui ci m’ignore. Au moment de les laisser, un Spider rouge arrive, manifestement pour le marché US si j’en juge par les clignotants latéraux apparents <IMG029>. Celui là grommelle un peu. Je fais encore quelques prises et je m’en vais pour trouver un coin de campagne sympa. C’est chose faite quelques minutes plus tard. J’avise une ferme en ruine qui fera un arrière plan sympa mais il est déjà tard et la luminosité baisse à vitesse grand V. Rien pendant une demi heure puis plusieurs voitures d’un coup <IMG030> mais les photos sont un peu floues : j’ai trop trainé pour venir ici, ce sera mon seul regret. J’aurais mieux fait de venir ici plus tot au lieu de trainer les ronds points. Pas grave, je saurai pour la prochaine fois.
Retour à l’hotel (DOMUS Best Western sur la place de la mairie) ou je m’aperçois que les murs ne sont vraiment pas épais. En plus les Italiens fêtent Halloween en lancant des pétards. Je finis quand même par m’endormir. Le lendemain, c’est la Toussaint. Comme je le craignais, tout est fermé, il est donc temps de reprendre la route.
Voilà, c’était le résumé d’un voyage mémorable. Maintenant, un petit guide plus objectif pour ceux qui envisageraient de faire le pélérinage.
L’usine est donc un quadrilatère avec une entrée sur 3 de ses faces. L’entrée principale, située sur un rond point, est celle d’ou sortent les voitures pour le rodage. L’entrée Via Musso est celle ou arrivent les camions de livraison et ou rentrent les voitures en rodage. L’entrée histrorique est plus calme mais donne sur plusieurs endroits intéressants : Juste en face, le restaurant Cavallino et le Planet Hotel ou les chances de voir quelques Ferraris garées sont assez bonnes. Le garage Toni Automobili qui a vu passer du beau monde dans sa cour pendant mon séjour. Plus loin, la Galleria : je conseille de laisser la voiture là pour la journée car en semaine la circulation est infernale autour de l’usine et tout est accessible a pied. En continuant tout droit, la Carrosserie Zanasi, un peu décevante pour moi car rien de garé devant. Et enfin, au bout, le circuit de Fiorano dont on peut quasiment faire le tour à pied et qui offre de très bons points de vue sur la piste.
Pour le spotting, il est facile de repérer le circuit suivi par les voitures en rodage et la voie d’accès à l’usine (à partir du rond point au Cavallino) offre quelques virages serrés négociés parfois de façon agressive par les essayeurs. Sinon, il faut passer le pont face au Cavallino et aller en face au rond point suivant et s’engager dans l’impasse pour l’endroit où les véhicules sont stationnés pour le contrôle à l’arrêt. Continuer ensuite la route en suivant les panneaux bleus pour avoir une idée d’un des itinéraires d’essais ou les chevaux sont plus lachés qu’aux abords de l’usine.
Dans tous les cas, le contraste est saisissant entre les jours de semaines qui grouillent d’activité et de voitures et les jours fériés ou tout est extraordinairement calme : à éviter donc !
Enfin, un bon appareil photo est recommandé : je suis passé dernièrement a un reflex Canon 350 D qui offre plusieurs avantages : il se réveille instantanément, idéal pour prendre des photos d’une voiture qui débouche par surprise, le mode rafale est idéal pour mitrailler sans réfléchir et séléctionner ensuite les meilleures prises. Un appareil qui donne une vraie impression de compétence, même à un néophyte!
Quelques chiffres pour finir
Galleria : 750 Monza, 500 Mondial, 268 SP, 4 Fomule 1, DINO 246, 599 GTB, 288GTO, F40, F50, Enzo, 250 SWB, 250 TDF, 250 Coupé, 250 Lusso, 275 GTB4, 125S, 340 MM, 166F2, 500F2.
Pista di Fiorano: F430 x8 (Le Mans, Daytona, Silverstone, Suzuka, Buenos Aires, Interlagos, Francorchamps, Monza)
Zanasi: Challenge Stradale, Enzo, 512BB, 612
Toni Automobili: 250 SWB, 275 GTB4, Testarossa, 512TR, F430, 550, Countach
Dans la rue: 550 Barchetta, 599 GTB, 355 Spider, 550, 575, 456 GT, F430 x 4, 360 Spider, Testarossa
Rodage : 599 x 26, 612 x 2, F430 x 14, F430 Spider x 11
Pour un total de 84 Ferrari hors Galleria en deux jours. Pas mal non ?
j'ai passé deux jours au pays de Ferrari en début de semaine derniere.
Il est temps de poster un petit compte rendu:
pour les photos :
http://www.cig.canon-europe.com/thum...11625609587827
C’est parti pour le voyage ! Souhaitant éviter de gravir le St Bernard avec les camions, je pars le dimanche soir avec la ferme intention de dormir dans la voiture. Courte nuit, difficile de dormir, un peu avant 7h00, je pose la voiture sur le parking de la Galleria et pars en reconnaissance : je passe devant l’entrée historique <IMG001> puis me dirige vers la Via Musso et l’entrée des livraisons avant de faire le premier des nombreux tours d’usine de ces deux jours. A peine arrivé devant l’entrée principale <IMG002> (apparemment la plus récente), une dizaine de F430 curieusement bariolées s’échappent de l’usine. Petit à petit, les employés arrivent, majoritairement des jeunes semble-t-il, quelques plaques francaises sur le parking mais bien moins que de plaques britanniques. Je patiente un peu, le temps de voir sortir une 599 entièrement recouverte de film protecteur puis continue a longer le grillage. La nouvelle soufflerie puis derrière le grillage, sans doute un des protos déguisés de la 599 <IMG003>, dont la carrosserie camouflée porte les traces de nombreux essais apparemment mouvementés.
Retour devant l’entrée historique face à laquelle se trouve le garage Toni Automobili, une 430 et une 550 dans la cour. On m’a parlé de Zanasi mais pas de Toni mais je prends bonne note. Je tourne derrière le Planet Hotel, dont le rez de chaussée est occupé par le Ferrari Store et qui se trouve également face à la vieille entrée de l’usine. Bonne surprise, une 575, une 456 et une 430 sont garées sur le parking arrière. <IMG004> Il est encore tôt et le séjour s’annonce sous les meilleurs auspices.
Je continue ma reconnaissance en passant devant la Galleria et en continuant vers la piste de Fiorano. Voici la fameuse Carrosseria Zanasi. J’arrive quand une inhabituelle Stradale jaune citron (dénomination non officielle ) quitte la carrosserie <IMG005> mais surtout quand une Enzo noire démarre à l’intérieur du garage. Le bruit est impressionnant, ils s’appretent à la charger dans une remorque fermée pour un transport. <IMG006> Je sollicite l’autorisation d’entrer dans le garage, ce qui m’est accordé mais interdit de faire des photos. Je remarque d’étranges personnalisations sur l’Enzo (immatriculation 1ENZO de San Marin), notamment un « Enzo Ferrari » chromé sur le becquet arrière et des écrous de roues bordeaux. Je continue vers le circuit d’ou proviennent des sons plutôt engageants. Au fond d’une impasse, un trou juste assez grand pour prendre des photos a été fort opportunément fait dans le grillage <IMG008>. Les F430 bariolées sont en train de tourner : leur museau est peint de différentes couleurs avec mention de circuits célèbres sur le capot (Silverstone, Monza, Suzuka, Le Mans...) <IMG007>. Le rythme n’est pas extrêmement soutenu ce qui laisse penser qu’il pourrait s’agir d’initiation au pilotage ou quelque chose du genre. Si quelqu’un possède des infos, je serais content de savoir ce que sont exactement ces voitures.
Retour vers l’usine en passant devant le magasin Hors Ligne. La Testarossa du propriétaire est garée devant, ce qui est le cas régulièrement quand il n’arpente pas les rues de la ville. <IMG009>
Je repasse devant chez Toni ou une Countach 5000 accroche mon regard. Mais bien vite, je n’ai plus d’yeux que pour le 4X4 qui recule dans la cour avec sur un plateau une fabuleuse 250 GT SWB grise. Divine surprise !! Le propriétaire fait le tour en listant les retouches à effectuer sur le véhicule avant de lancer le moteur pour la descendre du plateau et aller l’installer au milieu de la rue pour faire des photos. <IMG011> Ce faisant, il n’est pas avare de coups d’accélérateurs qui me permettent de gouter pleinement les rugissements sauvages du V12. De toutes les Ferraris que j’aurai entendue pendant deux jours, c’est assurément la plus indisciplinée. Je profite de sa séance photo pour faire les miennes, bien qu’il me demande expressément de ne pas les publier sur le net. Je les tiens évidemment à la disposition de chacun par simple sollicitation par MP.
Encore tout ému par cette extraordinaire rencontre, qui justifie à elle seule le voyage, je prends une nouvelle fois la Via Musso pour planquer devant l’entrée des livraisons, qui est aussi celle empruntée par les voitures au retour de rodage. F430 et 599 se succèdent à un rythme soutenu, toute avec le pare choc masqué par du plastique pour éviter les éclats avant la livraison et sans extracteurs arrières pour les F430. <IMG 12 à 14>
Midi, les ouvriers vont manger et j’en profite pour aller visiter la Galleria, dont l’expo a un peu changé depuis mon passage express en avril. <IMG016> Sympathique mais chiant à photographier. La 250 GTO a disparu mais il y a maintenant une 250 TDF superbe <IMG017>. Certains se font photographier devant la 599 (sans numéro de série) alors que les rues en sont pleines (enfin presque)
Retour chez Toni ou une 512TR trône aux cotés de la Lamborghini <IMG010> et ou une Testarossa dévoile ses entrailles pour le « servizio » puis via Musso ou je m’installe dans un virage a angle droit pour faire quelques belles images. Certains des essayeurs attaquent de bon coeur, tant mieux. On est en novembre, a 16h30, le jour baisse : je reprends (enfin) la voiture pour aller planquer devant l’entrée de Fiorano, ce qui me permet de voir sortir 2 des F430 qui ont tourné toute la journée. Retour à l’hotel, totalement fourbu, dodo à 20H30.
A 6H30 mardi, plus sommeil et le ciel s’annonce a nouveau tout bleu. A 7H30, je suis de nouveau devant l’usine ou je vais planquer trois heures pour shooter les voitures d’essais, <IMG015> dont plus de 30 min rien que pour avoir un photo du Cavallino géant tronant sur le rond point avec une voiture rouge sous les pattes.<IMG018> Sans le savoir je perds un temps précieux mais j’ai l’impression d’avoir vu l’essentiel et j’en viens presque a regretter de ne pas partir le soir même à la tombée de la nuit. Grossière erreur, on peut toujours approfondir davantage !
C’est d’ailleurs ce que je fais en retournant au circuit ou les F430 tournent sans discontinuer. De fait, on peut quasiment longer tout le circuit a pied avec pas mal d’endroits assez près de la piste pour faire de bons shoots. <IMG019 à 021> Un commissaire de piste bouquine sur une chaise au bord de la piste, moi non ! <IMG022> Dommage, on ne peut pas faire le tour complet a pied, ce qui oblige a rebrousser chemin après 90% du tour. Mes pauvres pieds !!Au milieu du circuit, deux F430 tournent en rond sur la piste artificiellement arrosée, ce qui donne lieu a de jolies figures, pas toujours contrôlées.
Après ça, avoir repris quelques photos à la sortie d’un rond point <IMG023 et 024> je décide de tenter d’en savoir plus sur les itinéraires de rodages, non sans passer d’abord devant l’usine ou une 599 noire Genevoise <IMG025> encadrée par deux Lancia aussi noires et immaculées sont stationnées devant le Ristorante Cavallino <IMG026>. Le garde du corps veille mais les photos sont superbes.
Retour à la voiture, je passe le pont visible sur la photo 018 et arrive dans une zone industrielle, je traverse le rond point, m’engage dans la rue en face : cul de sac ! bon, je reviens me poster au rond point pour attendre le prochain passage. Tiens les échappements TUBI ont leur siège juste là mais rien à voir. Voilà qu’un F430 blanche arrive. Je lui emboite le pas. Surprise, elle s’engouffre directement dans le cul de sac : confusion ! Je me gare et vais voir. C’est là que les essayeurs viennent se poser pour faire une check list sur les voitures : alarme, ouverture fermeture des portes, trappe à essence... J’en profite pour faire des photos, le pilote s’écarte gentiment pour me laisser faire. Satisfait, je repars vers ma voiture mais voilà qu’une deuxième F430 arrive, grise et volant à droite. Rebelote pour les photos <IMG027> et <IMG028>. Celui ci m’ignore. Au moment de les laisser, un Spider rouge arrive, manifestement pour le marché US si j’en juge par les clignotants latéraux apparents <IMG029>. Celui là grommelle un peu. Je fais encore quelques prises et je m’en vais pour trouver un coin de campagne sympa. C’est chose faite quelques minutes plus tard. J’avise une ferme en ruine qui fera un arrière plan sympa mais il est déjà tard et la luminosité baisse à vitesse grand V. Rien pendant une demi heure puis plusieurs voitures d’un coup <IMG030> mais les photos sont un peu floues : j’ai trop trainé pour venir ici, ce sera mon seul regret. J’aurais mieux fait de venir ici plus tot au lieu de trainer les ronds points. Pas grave, je saurai pour la prochaine fois.
Retour à l’hotel (DOMUS Best Western sur la place de la mairie) ou je m’aperçois que les murs ne sont vraiment pas épais. En plus les Italiens fêtent Halloween en lancant des pétards. Je finis quand même par m’endormir. Le lendemain, c’est la Toussaint. Comme je le craignais, tout est fermé, il est donc temps de reprendre la route.
Voilà, c’était le résumé d’un voyage mémorable. Maintenant, un petit guide plus objectif pour ceux qui envisageraient de faire le pélérinage.
L’usine est donc un quadrilatère avec une entrée sur 3 de ses faces. L’entrée principale, située sur un rond point, est celle d’ou sortent les voitures pour le rodage. L’entrée Via Musso est celle ou arrivent les camions de livraison et ou rentrent les voitures en rodage. L’entrée histrorique est plus calme mais donne sur plusieurs endroits intéressants : Juste en face, le restaurant Cavallino et le Planet Hotel ou les chances de voir quelques Ferraris garées sont assez bonnes. Le garage Toni Automobili qui a vu passer du beau monde dans sa cour pendant mon séjour. Plus loin, la Galleria : je conseille de laisser la voiture là pour la journée car en semaine la circulation est infernale autour de l’usine et tout est accessible a pied. En continuant tout droit, la Carrosserie Zanasi, un peu décevante pour moi car rien de garé devant. Et enfin, au bout, le circuit de Fiorano dont on peut quasiment faire le tour à pied et qui offre de très bons points de vue sur la piste.
Pour le spotting, il est facile de repérer le circuit suivi par les voitures en rodage et la voie d’accès à l’usine (à partir du rond point au Cavallino) offre quelques virages serrés négociés parfois de façon agressive par les essayeurs. Sinon, il faut passer le pont face au Cavallino et aller en face au rond point suivant et s’engager dans l’impasse pour l’endroit où les véhicules sont stationnés pour le contrôle à l’arrêt. Continuer ensuite la route en suivant les panneaux bleus pour avoir une idée d’un des itinéraires d’essais ou les chevaux sont plus lachés qu’aux abords de l’usine.
Dans tous les cas, le contraste est saisissant entre les jours de semaines qui grouillent d’activité et de voitures et les jours fériés ou tout est extraordinairement calme : à éviter donc !
Enfin, un bon appareil photo est recommandé : je suis passé dernièrement a un reflex Canon 350 D qui offre plusieurs avantages : il se réveille instantanément, idéal pour prendre des photos d’une voiture qui débouche par surprise, le mode rafale est idéal pour mitrailler sans réfléchir et séléctionner ensuite les meilleures prises. Un appareil qui donne une vraie impression de compétence, même à un néophyte!
Quelques chiffres pour finir
Galleria : 750 Monza, 500 Mondial, 268 SP, 4 Fomule 1, DINO 246, 599 GTB, 288GTO, F40, F50, Enzo, 250 SWB, 250 TDF, 250 Coupé, 250 Lusso, 275 GTB4, 125S, 340 MM, 166F2, 500F2.
Pista di Fiorano: F430 x8 (Le Mans, Daytona, Silverstone, Suzuka, Buenos Aires, Interlagos, Francorchamps, Monza)
Zanasi: Challenge Stradale, Enzo, 512BB, 612
Toni Automobili: 250 SWB, 275 GTB4, Testarossa, 512TR, F430, 550, Countach
Dans la rue: 550 Barchetta, 599 GTB, 355 Spider, 550, 575, 456 GT, F430 x 4, 360 Spider, Testarossa
Rodage : 599 x 26, 612 x 2, F430 x 14, F430 Spider x 11
Pour un total de 84 Ferrari hors Galleria en deux jours. Pas mal non ?