Dijon 29 avril
Publié : 30 avr. 2006 09:23
Départ
J’emmène mon petit frère Alain et sa copine Renata. Les yeux un peu collés, je me suis couché à 1h après un excellent dîner à l’Hôtel de la Gare à Lucens. Un peu en retard, personne, je teste une première limite de la voiture... A l'heure, je m’arrête à la station BP à Vallorbe, je prends de l’essence, moins chère qu’en France, JP nous rejoins en Elise de la Mort, avec un copain en Smart Brabus. Ce dernier connaît un raccourci par les petites routes pour aller à Dijon, « j’essaierai de ne pas vous retarder » nous dit-il ! Tu parles, il fait proche de zéro, souvent du brouillard, il fait très fort le Monsieur Smart ! Impressionnant ! Finalement on arrive à Dijon bien avant 9h. On prend donc les croissants et un café dans un petit hôtel.
Arrivée au circuit

Le temps est comme prévu : soleil mais très froid, dans les 4 degrés le matin ! JP est content pour son compresseur ! Briefing du matin, les sessions sont partagées par tranches de 25 minutes, les jaunes et les rouges. Les jaunes c’est le club NSX (avec JP et moi), les rouges ce sont les deux clubs Porsche (Romand et Francorchamp, les belges).
Les voitures
Des NSX bien-sûr, surtout une version légèrement modifiée d’un Gentleman !

Un Gallardo vert nacré assez crypto. Le pilote avec les chaussures et le pull assorti. J’ai pas regardé plus prêt pour voir les yeux.


Plein de Porsche bien-sûr, un festival de GT3. Celle qui fait les courses en championnat, excellent pilote, mauvais karma il l’a mise sur le toit ! Plusieurs versions routes avec deux GT3 RS. Une Cayman qui se débrouillait très bien et plein d’autres.


La première surprise du jour (j’ai faillit l’enculer, il a fait 3 tours à 50 km/h avec les warnings), une Ford GT ! Jolie !!!

La deuxième surprise, un machin impressionnant, une McLaren semblerait ! Le bruit est sublimissime !!!

Sinon plein d’autres voitures, de "intéressant" à "n’importe quoi". Les autres photos ici.
Ma Maserati sur le circuit
C’est ma cinquième fois à Dijon. La deuxième fois avec cette voiture est ces pneus, mais la dernière fois c’était sous la pluie. Le premier souci lors des virées précédentes : les freins. Après trois tours à fond je devais déjà pomper, mais pas de fading. Pour la sortie de mars, mon mécano m’avait mis du liquide bleu, je n’avais pas franchement pu tester à cause de la pluie ! Mais aujourd’hui avec la chaussée sèche… je mettrais 8 sur 10. Toujours pas de fading en attaquant fort ; je freine limite de la ligne droite, je n’arrive même pas faire le talon-pointe tellement j’appuie, le fait de passer la 3ème augmente le freinage et m’évite d’aller tout droit. Par contre j’aimerais une réponse plus franche, plus mordante. C’est un compromis pour un GT.
Le deuxième souci, les pneus. Lors de mes premières expériences, j’avais essayé le Michelin Pilot Sport et le Pirello PZero Corsa. Autant dire la nuit et le jour. J’étais déjà pas très content du Michelin sur la route, sur circuit, après 3 tours c’est comme sous la pluie, le pneu fondait littéralement ! Comme je n’ai qu’une seule voiture, les Corsa n’étaient pas une option viable pour un seul jeu de pneu ! Aujourd’hui les Michelin Pilot Sport SP2 XL que j’ai sont très proches des Corsa sur piste. Après être montés derrière à 2.9 sur les premiers tours, je les ai descendus à 2. Le grip est tel que je pensais avoir un problème sur l’assistance de la direction, parce qu’à l’arrêt je n’arrivais plus à tourner les roues. Après être redescendu en température, plus de problème ; en fait les pneus collaient à la route ! J’ai pris des photos des pneus, déjà 100km après le circuit sur le retour, ils sont encore tout collant et plein de gomme exogène !

Sinon la voiture est royale. Très équilibrée, elle ne vire pas encore à plat, toujours trop lourde. J’ai enfin trouvé les bon rapports, afin d’éviter d’en changer en pleine courbe comme c’était le cas à la Pouas auparavant. Je regrette un peu ma CambioCorsa qui m’évitait ce genre de soucis et qui me permettait de freiner encore plus tard, les rétrogradages étant parfaits ! Un slot sans passager (75 kg), quelle différence, au point que je dois revoir mes changements de rapports. A part le poids, un autre point faible : les sièges. Ils sont parfait sur route, mais sur un circuit quant tu essayes de débrayer et que ta jambe gauche est collée à la porte, c’est un peu difficile et dangereux. En rentrant, je me disais que si c’était possible de virer mon siège passager et de remplacer le mien par un baquet, juste le temps d’un circuit, ce serait la réponse à mes deux points faibles !
Les Autres sur le circuit
Un Jean-Paul royal. Malgré un freinage trop faible (fading) sur son Elise sur ce genre de circuit, il envoie du gros… Une NSX à freins Porsche et plein d’autres machins que je n’arrive pas à passer. Les autres, facile. Deux S2000 qui font peur (comportement). Une Golf toute vidée à pneus slicks qui me dépasse dans les petites courbes et que je reprends ensuite sur la Pouas (elle était aux rupteurs avant les stands). Des freinages à la fin de la ligne droite à cinq et plus. Un peu trop de monde sur la piste en même temps à mon gout. Trop de différence de performances entre les voitures, du genre à se dépasser chacun son tour à chaque tour, voire à dépasser deux fois la même sur un même slot. Quelques abrutis qui ne veulent pas être dépassés et roulent au milieu de la route, d’autres qui tentent un dépassement n’importe où ; la piste n’est pas très large à Dijon.
La rentrée
Plus de jus. 80 litres en fumée. J’en ai assez. Je rentre. J’attends la première station service à ma droite. Au milieu de Dijon, toujours rien. Une première dans un centre commercial qui n’accepte aucune de mes cartes. Une deuxième fermée, aucun lecteur de cartes. Finalement une Avia. Mes trois cartes ne fonctionnent pas, je dois passer à la banque pour tirer des billets…
Je croyais avoir fini ma journée… Tu parles l’envie me reprends. L’autoroute passée, je me retrouve sur les mêmes petites routes sinueuses que pour venir. Un rallye est organisé, un seul participant… Quel pied jusqu’à Vallorbe. Je m’ennuie sur l’autoroute. Je décide de sortir à Yverdon Sud. Nouveau rallye jusqu’à Moudon. Je traverse la ville, direction Romont par Chesalles. Encore un rallye en forêt jusqu’à Lovatens. Fenêtres ouvertes. Que du bonheur, sur de telles routes la Maserati est magnifique, jamais à la limite. Franchement si vous cherchez à aller de Yverdon à Romont (ou de Lausanne à Fribourg) sans vous ennuyez, je vous conseille ces petites routes. Personne, peu d’habitations qui sont regroupées en quelques villages, cela tourne dans tous les sens !
J’arrive à Neyruz, je suis crevé. J’ai maintenant vraiment envie de lever mon postérieur de ma voiture ; j’ai 8h de conduite sur mon ordinateur de bord. Ma direction est OK, les pneus ne collent plus à la route, ils sont nettoyés, seul les flancs portent les traces de la chaleur du circuit. Je la nettoierai lundi 1er mai, pendant que les enfants chanterons…
J’emmène mon petit frère Alain et sa copine Renata. Les yeux un peu collés, je me suis couché à 1h après un excellent dîner à l’Hôtel de la Gare à Lucens. Un peu en retard, personne, je teste une première limite de la voiture... A l'heure, je m’arrête à la station BP à Vallorbe, je prends de l’essence, moins chère qu’en France, JP nous rejoins en Elise de la Mort, avec un copain en Smart Brabus. Ce dernier connaît un raccourci par les petites routes pour aller à Dijon, « j’essaierai de ne pas vous retarder » nous dit-il ! Tu parles, il fait proche de zéro, souvent du brouillard, il fait très fort le Monsieur Smart ! Impressionnant ! Finalement on arrive à Dijon bien avant 9h. On prend donc les croissants et un café dans un petit hôtel.
Arrivée au circuit

Le temps est comme prévu : soleil mais très froid, dans les 4 degrés le matin ! JP est content pour son compresseur ! Briefing du matin, les sessions sont partagées par tranches de 25 minutes, les jaunes et les rouges. Les jaunes c’est le club NSX (avec JP et moi), les rouges ce sont les deux clubs Porsche (Romand et Francorchamp, les belges).
Les voitures
Des NSX bien-sûr, surtout une version légèrement modifiée d’un Gentleman !

Un Gallardo vert nacré assez crypto. Le pilote avec les chaussures et le pull assorti. J’ai pas regardé plus prêt pour voir les yeux.


Plein de Porsche bien-sûr, un festival de GT3. Celle qui fait les courses en championnat, excellent pilote, mauvais karma il l’a mise sur le toit ! Plusieurs versions routes avec deux GT3 RS. Une Cayman qui se débrouillait très bien et plein d’autres.


La première surprise du jour (j’ai faillit l’enculer, il a fait 3 tours à 50 km/h avec les warnings), une Ford GT ! Jolie !!!

La deuxième surprise, un machin impressionnant, une McLaren semblerait ! Le bruit est sublimissime !!!

Sinon plein d’autres voitures, de "intéressant" à "n’importe quoi". Les autres photos ici.
Ma Maserati sur le circuit
C’est ma cinquième fois à Dijon. La deuxième fois avec cette voiture est ces pneus, mais la dernière fois c’était sous la pluie. Le premier souci lors des virées précédentes : les freins. Après trois tours à fond je devais déjà pomper, mais pas de fading. Pour la sortie de mars, mon mécano m’avait mis du liquide bleu, je n’avais pas franchement pu tester à cause de la pluie ! Mais aujourd’hui avec la chaussée sèche… je mettrais 8 sur 10. Toujours pas de fading en attaquant fort ; je freine limite de la ligne droite, je n’arrive même pas faire le talon-pointe tellement j’appuie, le fait de passer la 3ème augmente le freinage et m’évite d’aller tout droit. Par contre j’aimerais une réponse plus franche, plus mordante. C’est un compromis pour un GT.
Le deuxième souci, les pneus. Lors de mes premières expériences, j’avais essayé le Michelin Pilot Sport et le Pirello PZero Corsa. Autant dire la nuit et le jour. J’étais déjà pas très content du Michelin sur la route, sur circuit, après 3 tours c’est comme sous la pluie, le pneu fondait littéralement ! Comme je n’ai qu’une seule voiture, les Corsa n’étaient pas une option viable pour un seul jeu de pneu ! Aujourd’hui les Michelin Pilot Sport SP2 XL que j’ai sont très proches des Corsa sur piste. Après être montés derrière à 2.9 sur les premiers tours, je les ai descendus à 2. Le grip est tel que je pensais avoir un problème sur l’assistance de la direction, parce qu’à l’arrêt je n’arrivais plus à tourner les roues. Après être redescendu en température, plus de problème ; en fait les pneus collaient à la route ! J’ai pris des photos des pneus, déjà 100km après le circuit sur le retour, ils sont encore tout collant et plein de gomme exogène !

Sinon la voiture est royale. Très équilibrée, elle ne vire pas encore à plat, toujours trop lourde. J’ai enfin trouvé les bon rapports, afin d’éviter d’en changer en pleine courbe comme c’était le cas à la Pouas auparavant. Je regrette un peu ma CambioCorsa qui m’évitait ce genre de soucis et qui me permettait de freiner encore plus tard, les rétrogradages étant parfaits ! Un slot sans passager (75 kg), quelle différence, au point que je dois revoir mes changements de rapports. A part le poids, un autre point faible : les sièges. Ils sont parfait sur route, mais sur un circuit quant tu essayes de débrayer et que ta jambe gauche est collée à la porte, c’est un peu difficile et dangereux. En rentrant, je me disais que si c’était possible de virer mon siège passager et de remplacer le mien par un baquet, juste le temps d’un circuit, ce serait la réponse à mes deux points faibles !
Les Autres sur le circuit
Un Jean-Paul royal. Malgré un freinage trop faible (fading) sur son Elise sur ce genre de circuit, il envoie du gros… Une NSX à freins Porsche et plein d’autres machins que je n’arrive pas à passer. Les autres, facile. Deux S2000 qui font peur (comportement). Une Golf toute vidée à pneus slicks qui me dépasse dans les petites courbes et que je reprends ensuite sur la Pouas (elle était aux rupteurs avant les stands). Des freinages à la fin de la ligne droite à cinq et plus. Un peu trop de monde sur la piste en même temps à mon gout. Trop de différence de performances entre les voitures, du genre à se dépasser chacun son tour à chaque tour, voire à dépasser deux fois la même sur un même slot. Quelques abrutis qui ne veulent pas être dépassés et roulent au milieu de la route, d’autres qui tentent un dépassement n’importe où ; la piste n’est pas très large à Dijon.
La rentrée
Plus de jus. 80 litres en fumée. J’en ai assez. Je rentre. J’attends la première station service à ma droite. Au milieu de Dijon, toujours rien. Une première dans un centre commercial qui n’accepte aucune de mes cartes. Une deuxième fermée, aucun lecteur de cartes. Finalement une Avia. Mes trois cartes ne fonctionnent pas, je dois passer à la banque pour tirer des billets…
Je croyais avoir fini ma journée… Tu parles l’envie me reprends. L’autoroute passée, je me retrouve sur les mêmes petites routes sinueuses que pour venir. Un rallye est organisé, un seul participant… Quel pied jusqu’à Vallorbe. Je m’ennuie sur l’autoroute. Je décide de sortir à Yverdon Sud. Nouveau rallye jusqu’à Moudon. Je traverse la ville, direction Romont par Chesalles. Encore un rallye en forêt jusqu’à Lovatens. Fenêtres ouvertes. Que du bonheur, sur de telles routes la Maserati est magnifique, jamais à la limite. Franchement si vous cherchez à aller de Yverdon à Romont (ou de Lausanne à Fribourg) sans vous ennuyez, je vous conseille ces petites routes. Personne, peu d’habitations qui sont regroupées en quelques villages, cela tourne dans tous les sens !
J’arrive à Neyruz, je suis crevé. J’ai maintenant vraiment envie de lever mon postérieur de ma voiture ; j’ai 8h de conduite sur mon ordinateur de bord. Ma direction est OK, les pneus ne collent plus à la route, ils sont nettoyés, seul les flancs portent les traces de la chaleur du circuit. Je la nettoierai lundi 1er mai, pendant que les enfants chanterons…