Re: Cols alpins
Publié : 09 sept. 2020 17:44
On s'est fait une balade de trois jours avec la 911, parti vendredi matin pour aller en haut du Pilatus et du Schilthorn - deux trucs que je n'avais jamais fait.Autoroute pour Bulle, puis Jaun, descente sur Interlaken, puis Meiringen, Susten, Wassen et re-autoroute jusqu'à Stans - dîner au bord du lac - et enfin Alpnachstad.
Je ne suis toujours pas un immense fan du Jaun, mais une fois extrait de la circulation pendulaire et de Charmey on a pu rouler, et tiens on a même vu une belle Triumph Spitfire.La descente côté bernois n'est pas trop large par endroit, mais encore une fois le peu de circulation rend la chose facile en cette belle matinée.
Puis on a pas trop mal roulé jusqu'aux travaux de la traversée d'Erlenbach, après c'est le petit train avec même une sortie "d'autoroute forcée" à Interlaken pour faire 300m puis la reprendre ensuite.
Un petit stop café à la buvette de l'Aareschlucht idéalement située dans l'épingle qui mène au pied du Susten ou du Grimsel ...on a même vu passer une rarissimeKoenigsegg Agera.
La montée du Susten se fait dans un train de voitures et motos hétéroclites - y'a déjà pas mal de monde pour un vendredi 10h00, mais un peu après Gadmen on roule plus librement ...et c'est vrais qu'il est top ce Susten !
Toutefois les derniers hectomètres avant le col sont encombrés de cyclistes du dimanche qui zig-zag en suant à grosses gouttes, galvanisé par l'imminence de leur exploit tant de fois remis - la route est à eux.
De toute façon le passage au col est bouché par la file d'attente des travaux du tunnel en mono voie - la descente commence donc au train - avec encore fois une flopées de motards.
On ne va pas trop vite ce qui permet d'admirer le paysage absolument grandiose du côté uranais.
A partir de Sustenbrüggli le train s'accélère et on se permet quelques dépassements, arrivé au Dörfli la route est enfin clair ...et c'est vrais qu'il est top ce Susten !
En fait ça faisait 6 ans que je n'y étais plus passé, c'est une longue abstinence, loin d'une des plus belles route de Suisse.
La montée au Pilatus avec le train à crémaillère est incroyable. C'est hyper raide - 48% par endroit, à croire qu'ils étaient pressés d'arriver en haut lors de la conception du tracé.
En tout cas chapeau.La vue du sommet est à couper le souffle, il fait un temps radieu et la visibilité est totale jusqu'au Suchet ...comme depuis ma cuisine.
Un couché de soleil sur le Chasseral ponctue cette belle journée.
L'hébergement au Pilatus Kulm est tip top, on a pas l'impression d'être à plus de 2'100m - bon repas, belle carte des vins, superbe chambre - impeccable.
Le lendemain c'est le départ pour Stechelberg - au fond de la vallée de Lauterbrunnen - point de départ des télécabines du Schilthorn.
On a donc fait le Brünig, j'avais un souvenir mitigé de ce col datant de 2003, la route à certes changé côté obwaldien - c'est plein de tunnels - mais c'est aussi plein de trafic.
Je dirais pour faire simple, hormis deux trois virages potentiellement sympa, circulez (si vous pouvez) y'a rien à voir, en tout cas les samedi de beau temps, c'est à fuire.
La vallée de Lauterbrunnen offre dans sa partie finale un paysage très spectaculaire, un peu comme la vallée de Yosemite.
Par contre on s'y traîne comme des limaces ...un bon 45km/h au lieu de 80, pas de quoi risquer son bleu - à moins que l'idée ne vienne de remonter une file de 8-10 bagnoles tout en croisant un mariage ?
Heureusement la distance est courte et on arrive sur le parking de Stechelberg, qui est bien plein - on parvient quand même à caser la 911 entre un timon de remorque et un Partner.
Le propriétaire d'une belle Targa, trouvera même sa place derrière notre voiture - masquant cette remorque disgracieuse...
Une particularité qui m'avait échappée dans "Au Service Secret de sa Majesté" c'est qu'il faut prendre quatre téléphériques pour atteindre le sommet du Schilthorn.
Egalement James ne voyageait pas serré comme une sardine dans sa boîte, pendant 40min on a vécu comme avant la Covid - excepté qu'on était tous masqué.
Malgré tout, ça vaut le déplacement et ce même si on avait pas mal de nuage qui nous masquait le triptyque Eiger, Mönch et Jungfrau le panorama reste époustouflant.
On a évidemment goûté le 007 Burger et les rösti au Saumon le tout arrosé de Bollinger, on a toutefois pas pris de Vodka-Martini - boire ou conduire...
La descente effectuée plus décontracté que la montée, on a piqué sur Spiez, pour plonger dans la piscine du très sympathique hôtel Belvédère.Accueil et chambre tip-top et repas du soir digne des meilleurs tables - sans dec niveau 18+ au G&M - un truc à refaire !
Le dimanche départ pour Château d'Oex par le Simmenthal, la météo est bien grise ce qui allège d'autant la charge du réseau routier.
Je me surprends à rouler pas si mal surtout après Zweisimmen, seul la descente sur Saanen se fait au train à un bon 40 à l'heure.
Puis pour le dernier tronçon en direction de Château d'Oex, nous somme seul...
Au final une ballades de 500+ km qui m'a permis de cocher deux visites "à faire" dans une liste ma fois encore bien longue, mais l'année n'est pas finie...L'adage "si tu veux rouler faut se lever" est toujours valide même en ces temps de Covid, tout comme la relation "moins de soleil = moins de véhicules sur les routes".
Je ne suis toujours pas un immense fan du Jaun, mais une fois extrait de la circulation pendulaire et de Charmey on a pu rouler, et tiens on a même vu une belle Triumph Spitfire.La descente côté bernois n'est pas trop large par endroit, mais encore une fois le peu de circulation rend la chose facile en cette belle matinée.
Puis on a pas trop mal roulé jusqu'aux travaux de la traversée d'Erlenbach, après c'est le petit train avec même une sortie "d'autoroute forcée" à Interlaken pour faire 300m puis la reprendre ensuite.
Un petit stop café à la buvette de l'Aareschlucht idéalement située dans l'épingle qui mène au pied du Susten ou du Grimsel ...on a même vu passer une rarissimeKoenigsegg Agera.
La montée du Susten se fait dans un train de voitures et motos hétéroclites - y'a déjà pas mal de monde pour un vendredi 10h00, mais un peu après Gadmen on roule plus librement ...et c'est vrais qu'il est top ce Susten !
Toutefois les derniers hectomètres avant le col sont encombrés de cyclistes du dimanche qui zig-zag en suant à grosses gouttes, galvanisé par l'imminence de leur exploit tant de fois remis - la route est à eux.
De toute façon le passage au col est bouché par la file d'attente des travaux du tunnel en mono voie - la descente commence donc au train - avec encore fois une flopées de motards.
On ne va pas trop vite ce qui permet d'admirer le paysage absolument grandiose du côté uranais.
A partir de Sustenbrüggli le train s'accélère et on se permet quelques dépassements, arrivé au Dörfli la route est enfin clair ...et c'est vrais qu'il est top ce Susten !
En fait ça faisait 6 ans que je n'y étais plus passé, c'est une longue abstinence, loin d'une des plus belles route de Suisse.
La montée au Pilatus avec le train à crémaillère est incroyable. C'est hyper raide - 48% par endroit, à croire qu'ils étaient pressés d'arriver en haut lors de la conception du tracé.
En tout cas chapeau.La vue du sommet est à couper le souffle, il fait un temps radieu et la visibilité est totale jusqu'au Suchet ...comme depuis ma cuisine.
Un couché de soleil sur le Chasseral ponctue cette belle journée.
L'hébergement au Pilatus Kulm est tip top, on a pas l'impression d'être à plus de 2'100m - bon repas, belle carte des vins, superbe chambre - impeccable.
Le lendemain c'est le départ pour Stechelberg - au fond de la vallée de Lauterbrunnen - point de départ des télécabines du Schilthorn.
On a donc fait le Brünig, j'avais un souvenir mitigé de ce col datant de 2003, la route à certes changé côté obwaldien - c'est plein de tunnels - mais c'est aussi plein de trafic.
Je dirais pour faire simple, hormis deux trois virages potentiellement sympa, circulez (si vous pouvez) y'a rien à voir, en tout cas les samedi de beau temps, c'est à fuire.
La vallée de Lauterbrunnen offre dans sa partie finale un paysage très spectaculaire, un peu comme la vallée de Yosemite.
Par contre on s'y traîne comme des limaces ...un bon 45km/h au lieu de 80, pas de quoi risquer son bleu - à moins que l'idée ne vienne de remonter une file de 8-10 bagnoles tout en croisant un mariage ?
Heureusement la distance est courte et on arrive sur le parking de Stechelberg, qui est bien plein - on parvient quand même à caser la 911 entre un timon de remorque et un Partner.
Le propriétaire d'une belle Targa, trouvera même sa place derrière notre voiture - masquant cette remorque disgracieuse...
Une particularité qui m'avait échappée dans "Au Service Secret de sa Majesté" c'est qu'il faut prendre quatre téléphériques pour atteindre le sommet du Schilthorn.
Egalement James ne voyageait pas serré comme une sardine dans sa boîte, pendant 40min on a vécu comme avant la Covid - excepté qu'on était tous masqué.
Malgré tout, ça vaut le déplacement et ce même si on avait pas mal de nuage qui nous masquait le triptyque Eiger, Mönch et Jungfrau le panorama reste époustouflant.
On a évidemment goûté le 007 Burger et les rösti au Saumon le tout arrosé de Bollinger, on a toutefois pas pris de Vodka-Martini - boire ou conduire...
La descente effectuée plus décontracté que la montée, on a piqué sur Spiez, pour plonger dans la piscine du très sympathique hôtel Belvédère.Accueil et chambre tip-top et repas du soir digne des meilleurs tables - sans dec niveau 18+ au G&M - un truc à refaire !
Le dimanche départ pour Château d'Oex par le Simmenthal, la météo est bien grise ce qui allège d'autant la charge du réseau routier.
Je me surprends à rouler pas si mal surtout après Zweisimmen, seul la descente sur Saanen se fait au train à un bon 40 à l'heure.
Puis pour le dernier tronçon en direction de Château d'Oex, nous somme seul...
Au final une ballades de 500+ km qui m'a permis de cocher deux visites "à faire" dans une liste ma fois encore bien longue, mais l'année n'est pas finie...L'adage "si tu veux rouler faut se lever" est toujours valide même en ces temps de Covid, tout comme la relation "moins de soleil = moins de véhicules sur les routes".