Fiscalité et recettes
Publié : 12 mars 2007 01:34
Je crois avoir entendu à la radio que les citoyens lucernois ont voté une baisse de la fiscalité. Ceci pose une fois de plus la question: est-ce qu'une fiscalité attractive augmente ou baisse les retraites de l'état.
Suis tombé sur ces chiffres de l'Internal Revenue Service (l'organisme fiscal fédéral américain) publiés par Time aujourd'hui:
- en 1979, le 0.1% des contribuables aux plus fort revenus (233539$ et plus) cummulaient 3% des revenus totaux et payaient 7% des recettes de l'impôt
- en 2000, le 0.1% des contribuables aux plus fort revenus (1.6m$ et plus) cummulaient 10% des revenus totaux et payaient 19% des recettes de l'impôt
Première constatation: le fossé des revenus se creuse, les riches deviennent de plus en plus riches, et le nombre de pauvres (10'000$ par an pour une famille de 4) aux USA a explosé, il est au plus haut sur les 36 dernières années alors que Clinton a quitté la Maison Blanche avec ce chiffre au plus bas sur les 24 années qui précédaient la fin de son mandat (chiffres entendus à la TV).
Cependant, la fiscalité n'a pour but de résoudre les inégalités salariales, à moins qu'elle ne soit considéré comme un outil de découragement.
Deuxième constation: les baisses d'impôt fonctionnent car elles incitent les très fort revenus à rester. La seule raison pour laquelle Bush est en train de résorber le déficit (pas la dette) de plus de 50% par rapport à 2004 est, de loin, grâce à l'augmentation des recettes de l'impôt sur le revenu.
Le taux marginal maximal aux US est de 35%.
Suis tombé sur ces chiffres de l'Internal Revenue Service (l'organisme fiscal fédéral américain) publiés par Time aujourd'hui:
- en 1979, le 0.1% des contribuables aux plus fort revenus (233539$ et plus) cummulaient 3% des revenus totaux et payaient 7% des recettes de l'impôt
- en 2000, le 0.1% des contribuables aux plus fort revenus (1.6m$ et plus) cummulaient 10% des revenus totaux et payaient 19% des recettes de l'impôt
Première constatation: le fossé des revenus se creuse, les riches deviennent de plus en plus riches, et le nombre de pauvres (10'000$ par an pour une famille de 4) aux USA a explosé, il est au plus haut sur les 36 dernières années alors que Clinton a quitté la Maison Blanche avec ce chiffre au plus bas sur les 24 années qui précédaient la fin de son mandat (chiffres entendus à la TV).
Cependant, la fiscalité n'a pour but de résoudre les inégalités salariales, à moins qu'elle ne soit considéré comme un outil de découragement.
Deuxième constation: les baisses d'impôt fonctionnent car elles incitent les très fort revenus à rester. La seule raison pour laquelle Bush est en train de résorber le déficit (pas la dette) de plus de 50% par rapport à 2004 est, de loin, grâce à l'augmentation des recettes de l'impôt sur le revenu.
Le taux marginal maximal aux US est de 35%.