Re: Tarifs aériens: le délire
Publié : 23 août 2018 14:56
Crash du vol EgyptAir du 19 mai 2016 en méditerranée, ou comment l'Egypte botte en touche par un tour de passe-passe juridique et coupe l'herbe sous les pieds du BEA...
Visiblement, et selon les éléments recueillis par le BEA, l'équipage aurait perdu le contrôle de l'avion suite à un feu dans le cockpit, causé par un Iphone ou Ipad des pilotes.
Embarrassant pour l'Egypte qui cherche donc à faire passer l'accident sous un attentat..
Je doute qu'un jour la lumière soit faite, merci aux égyptiens de contribuer à la sécurité aérienne internationale..
Sur la base de ces éléments, l’hypothèse privilégiée par le BEA est qu’un incendie s’est déclaré dans le poste de pilotage alors que l’avion évoluait à son altitude de croisière, incendie qui s’est développé rapidement et a entraîné la perte de contrôle de l’avion.
De son côté, l’homologue égyptien du BEA, au mois de décembre 2016, annonçait la découverte de traces d’explosifs sur des restes humains. Il indiquait que, conformément à la législation égyptienne, cela le conduisait à transférer le dossier aux services du Procureur Général égyptien, qui assumait dès lors la conduite de l’enquête.
Les propositions du BEA concernant des travaux complémentaires sur les débris et les données enregistrées sont restées, à la connaissance du BEA, sans suite. Les éléments techniques de l’enquête déjà rassemblés par l’Égypte, y compris ceux mis à disposition du BEA, sont restés protégés par l’enquête judiciaire égyptienne.
Dans un effort de poursuite de la mission de l’enquête de sécurité, le BEA a sollicité une rencontre avec le Procureur Général égyptien. Celle-ci s’est tenue fin mai 2018. Lors de cette rencontre, les autorités égyptiennes ont expliqué que l’acte malveillant ayant été établi, il appartenait désormais aux autorités judiciaires seules de prendre la direction de l’enquête.
L’homologue égyptien du BEA n’a pas publié de rapport final qui permettrait au BEA de notifier ses divergences comme le lui autorisent les dispositions internationales.
Le BEA estime qu’il reste nécessaire d’obtenir ce rapport final afin de préserver la possibilité de comprendre l’origine de l’accident et de permettre à la communauté aéronautique de disposer d’enseignements de sécurité pouvant prévenir de futurs accidents.
Le BEA privilégie l’hypothèse précédemment évoquée de la propagation rapide d’un incendie et souhaite que les investigations sur cette hypothèse soient poursuivies dans l’intérêt de la sécurité aérienne.
Le BEA demeure prêt à poursuivre sa collaboration avec son homologue égyptien, au cas où celui-ci relancerait l’enquête de sécurité sur cet accident.
https://www.bea.aero/fileadmin/user_upl ... _18H15.pdf
Visiblement, et selon les éléments recueillis par le BEA, l'équipage aurait perdu le contrôle de l'avion suite à un feu dans le cockpit, causé par un Iphone ou Ipad des pilotes.
Embarrassant pour l'Egypte qui cherche donc à faire passer l'accident sous un attentat..
Je doute qu'un jour la lumière soit faite, merci aux égyptiens de contribuer à la sécurité aérienne internationale..
Sur la base de ces éléments, l’hypothèse privilégiée par le BEA est qu’un incendie s’est déclaré dans le poste de pilotage alors que l’avion évoluait à son altitude de croisière, incendie qui s’est développé rapidement et a entraîné la perte de contrôle de l’avion.
De son côté, l’homologue égyptien du BEA, au mois de décembre 2016, annonçait la découverte de traces d’explosifs sur des restes humains. Il indiquait que, conformément à la législation égyptienne, cela le conduisait à transférer le dossier aux services du Procureur Général égyptien, qui assumait dès lors la conduite de l’enquête.
Les propositions du BEA concernant des travaux complémentaires sur les débris et les données enregistrées sont restées, à la connaissance du BEA, sans suite. Les éléments techniques de l’enquête déjà rassemblés par l’Égypte, y compris ceux mis à disposition du BEA, sont restés protégés par l’enquête judiciaire égyptienne.
Dans un effort de poursuite de la mission de l’enquête de sécurité, le BEA a sollicité une rencontre avec le Procureur Général égyptien. Celle-ci s’est tenue fin mai 2018. Lors de cette rencontre, les autorités égyptiennes ont expliqué que l’acte malveillant ayant été établi, il appartenait désormais aux autorités judiciaires seules de prendre la direction de l’enquête.
L’homologue égyptien du BEA n’a pas publié de rapport final qui permettrait au BEA de notifier ses divergences comme le lui autorisent les dispositions internationales.
Le BEA estime qu’il reste nécessaire d’obtenir ce rapport final afin de préserver la possibilité de comprendre l’origine de l’accident et de permettre à la communauté aéronautique de disposer d’enseignements de sécurité pouvant prévenir de futurs accidents.
Le BEA privilégie l’hypothèse précédemment évoquée de la propagation rapide d’un incendie et souhaite que les investigations sur cette hypothèse soient poursuivies dans l’intérêt de la sécurité aérienne.
Le BEA demeure prêt à poursuivre sa collaboration avec son homologue égyptien, au cas où celui-ci relancerait l’enquête de sécurité sur cet accident.
https://www.bea.aero/fileadmin/user_upl ... _18H15.pdf