Asphalte.ch

ze_shark a écrit : ↑

14 mars 2018 12:59

Vivement que le transport aérien et son carburant soient taxé comme ils devraient l'être.

Je ferai péter le champagne ce jour!

Un grand classique au sujet de la "logique airbus".



C'est vieux, mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, toujours d'actualité sur certains points. Comme avec tout, quand un automatisme cesse de fonctionner, on est tout perdu, même si la tâche n'est pas difficile en soi.

Passionnant! La conclusion, c'est comme bien souvent en matière de risque opérationnel: on ne parle pas vraiment de mauvaise machine ou de mauvais opérateur de la machine (chacun de ces acteurs pris individuellement est OK) mais de mauvaise interaction entre les 2.

Super intéressant en effet ! Merci pour le partage
(avec un petit pour l'accent de Bernard Ziegler !)

Yvan a écrit : ↑

14 mars 2018 13:11

Toujours aimé embarquer avec les speedy boarding (ref les billets prioritaires Easy) dans les... bus qui t'amenent à l'avion. Premiers dans le bus, mais derniers à sortir du bus... Du coup, ils se font doubler par les "classiques" à l'escalier.

Quand même rare dans les aéroports civilisés. Et dans ce cas il y a malgré tout moyen de prédire selon l'aéroport dans quel sens le bus va se garer et donc si il faut aller au fond ou rester près de la porte, et à l'avant ou à l'arrière.

ze_shark a écrit : ↑

16 mars 2018 16:02

Yvan a écrit : ↑

14 mars 2018 13:11

Toujours aimé embarquer avec les speedy boarding (ref les billets prioritaires Easy) dans les... bus qui t'amenent à l'avion. Premiers dans le bus, mais derniers à sortir du bus... Du coup, ils se font doubler par les "classiques" à l'escalier.

Quand même rare dans les aéroports civilisés. Et dans ce cas il y a malgré tout moyen de prédire selon l'aéroport dans quel sens le bus va se garer et donc si il faut aller au fond ou rester près de la porte, et à l'avant ou à l'arrière.

Les aéroports sont civilisés, mais les passagers sont parfois prêts à tout pour grimper en premier..
C'est peut être un syndrome Easy, mais c'est souvent "la foire d'empoigne" dès que le troupeau n'est plus canalisé par des coursives, des barrières ou du personnel..
Certains gates ouvrent par tranches les accès, personnes à mobilités réduites, familles+enfants, speedy, le reste.
Mais parfois ces mêmes tranches se retrouvent pêle-mêle dans des bus qui ouvrent toutes les portes en même temps une fois au pied de l'avion...

Quelque part, je trouve rassurant qu'un tarif low cost débouche sur un service low cost avec une clientèle low cost qui se comporte comme telle. C'est le contraire qui serait étonnant.

Je ne pratique Easy Jet que faute de mieux, par exemple sur GVA-BRU, et la trotte en hiver de la place de parc (qui doit se trouver à mi-chemin de la mer du Nord) jusqu'au gate est une bonne illustration.

Je ne vais pas prétendre que les compagnies "legacy" sont exemptes, mais la notion de service inclus subsiste, et les ramequins de Swiss restent tout à fait mangeables. On n'est pas (encore) dans le nickel & diming rapace.

bence a écrit : ↑

14 mars 2018 17:25

ze_shark a écrit : ↑

14 mars 2018 12:59

Vivement que le transport aérien et son carburant soient taxé comme ils devraient l'être.

Je ferai péter le champagne ce jour!

Le jour où ça arrive, je serai curieux de voir si le business model low cost s'y adapte et y survit, ou si ça écrème suffisamment pour mettre un frein au tourisme de masse.

Je ne m'inquiète pas trop pour les low cost, ce sont de vrais caméléons quand il s'agît de s'adapter á un nouveau format. Ils sentent probablement quelque chose pointer son nez. Quand je vois les top managers qu'elles recrutent dans des secteurs bien divers pour des salaires á 7 chiffres, je me dis qu'ils sont en train de s'armer...

vravolta a écrit : ↑

16 mars 2018 06:01

Passionnant! La conclusion, c'est comme bien souvent en matière de risque opérationnel: on ne parle pas vraiment de mauvaise machine ou de mauvais opérateur de la machine (chacun de ces acteurs pris individuellement est OK) mais de mauvaise interaction entre les 2.

C'est exactement ça, tu résumes LA grande problématique de l'époque. Créer une interface efficace entre des avions toujours plus complexes et un équipage toujours ... humain.

Dans le cadre de son travail mon épouse est en relation avec des personnes qui se déplacent en jet privé.
Ils ont en général beaucoup de mal à avoir des créneaux à des heures décentes sur GVA ce qui les les oblige à se poser plus loin et à terminer le déplacement en hélico.
Elle me disait que certains pilotes ne veulent plus aller à Lyon à cause du très mauvais niveau d'Anglais de la tour de contrôle, ils préfèrent passer par Berne par exemple

Je veux bien lui croire... GVA est coincé avec une seule piste et ils sont complètement saturés... jetez un oeil du côté des nouvelles infrastructures á Lausanne Blécherette, ce n'est pas tout á fait á l'échelle Cessna, ils comptent bien récupérer quelques rebonds sur le panier genevois...

La France n'est pas toujours facile pour les équipages non-francophones, mais je suspecte une certaine mauvaise foi chez ces pilotes. Tout contrôleur Français parle Anglais, sont-ils plutôt agaçés de ne pas obtenir de raccourcis qui se négocient en Français?

Bon c'est pas tout ça mais on a un SFO->FRA à effectuer (pas déjà posté j'espère !) :

bence a écrit : ↑

17 mars 2018 09:32

sont-ils plutôt agaçés de ne pas obtenir de raccourcis qui se négocient en Français?

Tellement ! je l'ai vécu en live sur une arrivée à Nice. Le commandant qui dit au co-pi "Demande en français, ça aide pour passer devant..."

Intéressant, l'Inde plus sévère que l'Europe...

Pratt & Whitney Said to Ship Spare Engines for Grounded Jets

Ayant fait des modules de training avec des pilotes IndiGo, je m'assurerais aussi qu'une panne moteur ne leur arrive jamais si j'étais leur boss...