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Perso, vacciné deux fois, je ne suis pas pressé et j'ai vraiment pas envie qu'on me mette la pression avec l'expiration du pass. Au début de la pandémie, en étant pas vacciné, tu fais le pas de la vaccination pour des raisons claires : éviter les formes graves qui ont un pourcentage non négligeable même pour les jeunes et limiter la propagation. Tout ça a été saupoudrée d'un peu de volonté des politiques et médias de faire peur, de manière justifiable. Maintenant, en étant pour la plupart doublement vaccinés et en bonne santé, il y a très peu de raisons sanitaires rationnelles de faire cette troisième dose. Pour les personnes agées ou fragiles, oui, pour désengorger les soins aigus. Pour les autres, c'est peu justifiable avec omicron et l’inefficacité sur la transmission. Autant les interdire de traverser la route.

Il y a pas mal de gens qui ont fait la 3e dose et contracte Omicron droit derrière. Sachant que le vaccin comme la maladie donnent un certificat 2G+, beaucoup de monde se demande à quoi bon se faire vacciner.

Les symptômes. Pour une personne âgée ou fragile, le risque persiste. Pour une autre personne doublement vaccinée, c'est pas transcendant. En tous cas dans mon entourage, la personne doublement vaccinée la plus atteinte a manqué une semaine de travail... ...suite à sa troisième dose. Pour les autres ça varie entre rien et un état grippal, que ce soit pour la 3ème dose ou le Covid, sans réelle distinction.

Même si j'encourage toujours la troisième dose, il est vrai que ce que dit asylum est assez juste. Même si on trouve des cas de personnes doublement vaccinées ayant contracté une forme plus pénible d'Omicron. Ce qui est très particulier, c'est qu'on n'arrive pas à prévoir qui fera des complications sévères. Comme si c'était aléatoire alors qu'avec les autres variants, il est possible de plus ou moins déterminer la forme que prendra la maladie.

Pour ce qui est des personnes à risque (au sens large, soit tous les malades chroniques, les obèses, les fumeurs, etc...), la question ne se pose pas : il faut se vacciner.

Sinon, on commence à voir des personnes ayant eu Omicron refaire une infection avec Omicron. Certaines fois, sans conséquences, d'autres fois avec des complication. Ce machin est décidément bien étrange.

blake_ch a écrit : ↑

14 janv. 2022 12:57

Il y a pas mal de gens qui ont fait la 3e dose et contracte Omicron droit derrière. Sachant que le vaccin comme la maladie donnent un certificat 2G+, beaucoup de monde se demande à quoi bon se faire vacciner.

Il ne faut pas oublier que la protection est effective environ deux semaines après l'injection. Donc ceux ont attrapé omicron juste après la 3ème dose n'ont pas eu de pot mais ils sont forcément assez nombreux vu que le gros des vaccinations de rappel s'est fait en pleine flambée d'omicron.

La protection contre les infections même si elle n'est pas parfaite reste intéressante à mon avis. On parle en général de 70-80%. Je préfère largement subir quelques effets indésirables sur 1-2 jours qu'être infecté par ce virus dont les séquelles à long terme suscitent bien des inquiétudes. Même après des formes légères.

J'ai bien conscience que même en étant triple vacciné et prudent, je n'en suis pas pour autant totalement protégé et qu'il apparait quasi impossible de ne pas être exposé à ce virus tôt ou tard. Mais encore une fois je préfère que mon système immunitaire soit le mieux préparé possible pour se défendre lorsque ça arrivera.

Même si omicron n'est pas trop méchant, celui qui est positif doit s'éloigner du travail pour quelque jours.
La conséquence est que cela coute beaucoup d'argent et peut également avoir de lourdes répercussions sur la bonne marche d'un pays.

rbk a écrit : ↑

14 janv. 2022 18:18

Même si omicron n'est pas trop méchant, celui qui est positif doit s'éloigner du travail pour quelque jours.
La conséquence est que cela coute beaucoup d'argent et peut également avoir de lourdes répercussions sur la bonne marche d'un pays.

Sauf pour les gens ayant la possibilité de télétravailler: pas possible pour un vendeur, mais largement possible pour un employé de bureau. Du coup, il y a bien une répercussion, mais pas aussi dramatique que ce qu'on pourrait imaginer.
Il y a aussi l'option de donner de l'administratif à faire: ma femme, médecin, n'a pas pu consulter ses patients pendant ses 10 jours de quarantaine. Du coup, elle a fait de la facturation, préparé des formations qu'elle va devoir donner en 2022 et ce genre de choses qu'elle aurait de toutes manières du prendre sur son temps de consultation.

Certes mais ce qui devient prioritaire en cas de crise, c'est déjà de nourrir la population. Si le fournisseur, le transporteur, le distributeur sont au ralenti ça peut devenir problématique pour celui qui n'a pas 2000 paquets de pâtes à la cave.
Dans l'exemple de ton épouse tu le soulignes toi toi-même, pendant 10 jours elle était loin de ses patients et justement au moment où elle est normalement le plus sollicitée.
Je fais moi aussi du télétravail sans que celui-ci soit préjudiciable sur mes objectifs mais quelle proportion d'actifs est dans ce cas.

rbk a écrit : ↑

15 janv. 2022 10:18

Certes mais ce qui devient prioritaire en cas de crise, c'est déjà de nourrir la population. Si le fournisseur, le transporteur, le distributeur sont au ralenti ça peut devenir problématique pour celui qui n'a pas 2000 paquets de pâtes à la cave.
Dans l'exemple de ton épouse tu le soulignes toi toi-même, pendant 10 jours elle était loin de ses patients et justement au moment où elle est normalement le plus sollicitée.
Je fais moi aussi du télétravail sans que celui-ci soit préjudiciable sur mes objectifs mais quelle proportion d'actifs est dans ce cas.

Il faut regarder les ordres de grandeur: on parle de 3000 cas par million en Suisse. sur 8 millions d'habitants, ca fait 24 000/jour. sur 5 jours de quarantaine, ca fait 120 000 personnes. Un peu plus de la moitié de la population Suisse est active donc sur ces 120k, disons que 65k sont des actifs. Et environ 3/4 des entreprises suisse sont dans le tertiaire = travail de bureau. Donc au final, ca a un impact car ce sont peut être 20 ou 30k de travailleurs qui ne peuvent pas bosser, mais rapporté à 4 millions, c'est une paille. Et du reste, un article de cette semaine l'a souligné: le papyboom, il va couter 365 000 travailleurs en Suisse à horizon 2025. Donc si on a un problème sérieux avec le Covid, alors on aura Armageddon en 2025 avec le papyboom. Personnellement, je pense que ce problème de papyboom est vastement sous-estimé par les entreprises qui n'arrivent pas à imaginer que dans 3 ans, ce seront les employés qui tiendront le couteau par le manche et plus elles qui mèneront la danse. Mais cependant, je pense que notre économie arrive à encaisser ce choc de 30k travailleurs out du marché du travail pour cause de Covid.

Dans l'équipe dont je fait partie, sur 100 personnes, 10 sont + ou contact, ce qui ne recoupe pas exactement tes chiffres.
Avant la fin du mois nous serons fixé sur l'impact que peut avoir cette vague.

La vague n’est pas uniforme mais par cluster. Les problèmes logistique/fonctionnement se déplacent en bloquant ponctuellement et successivement les différents groupes de travailleurs interdépendants.
On le voit dans les transports publics. Une fois passé ce sont peut-être les boulangers qui seront bloqués.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

Gringo a écrit : ↑

15 janv. 2022 18:35

La vague n’est pas uniforme mais par cluster. Les problèmes logistique/fonctionnement se déplacent en bloquant ponctuellement et successivement les différents groupes de travailleurs interdépendants.
On le voit dans les transports publics. Une fois passé ce sont peut-être les boulangers qui seront bloqués.


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

Tout à fait. Mais mon point est de dire que si localement on peut observer un impact significatif, au niveau global, la magnitude est en fait faible.

Un énième article sur les COVID longs avec des chiffres assez préoccupants. Surtout lorsqu'on pense au nombre de personnes infectées chaque jour en ce moment. Sachant que jusqu'à preuve du contraire, omicron ne produit pas moins de COVID long que les variants précédents.

Selon l’OFSP (données d’octobre 2021), près d’une personne sur trois victime d’une forme grave de Covid et une sur six ayant subi une forme modérée ou asymptomatique éprouve des effets à long terme de la maladie.

https://www.arcinfo.ch/neuchatel-canton ... ts-1145677

Pendant ce temps là certains cherchent à contracter omicron pour prolonger leur certificat...

Tiens, petit détail suite à la positivité de ma femme en décembre: elle avait super mal à son gros orteil. Je l'ai chambrée en lui disant quelle faisait une crise de goutte (NDLR: vu qu'elle mange de manière "parfaite", contrairement à moi, c'était une gentille chicanerie). Par acquis de conscience, elle a fait des analyses et aucun souci d'urée. Et c'est là qu'elle a appris que c'était un des effets secondaires connus de la Covid. Et là, ca vient d'arriver au 2e pied. C'est con, mais c'est douloureux pour marcher et donc assez handicapant. Mais ca, personne n'en parle.

Il y a pas mal d'effets indésirables "non répertoriés" même suite au vaccin. Au premier vaccin, j'ai signalé un effet qui perdurait et on m'a fait comprendre que j'étais limite gogol mais que ca n'avait rien à voir avec le vaccin, jamais entendu parler de ça.

8 mois plus tard, j'en parle à 2 reprises à des docteurs différents au détour de consultations et dans l'idée de faire le rappel et ils me répondent: ha oui ! c'est un effet bien connu du vaccin, pas d'inquiétudes à avoir...