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Les hôpitaux Belges saturés: https://fr.euronews.com/2020/10/24/covi ... est-a-bout

ze_shark a écrit : ↑

25 oct. 2020 02:17

Et on est qu'à la fin Octobre.



Et le CF irait maintenant de sa touche pour imposer le masque dans les rues fréquentées.

Il faudrait peut être commencer par uniformiser les règles pour l'intérieur concernant le masque.

A mon job il n'est obligatoire qu'à la cafétéria..

Mutorcs a écrit : ↑

25 oct. 2020 08:43

Les hôpitaux Belges saturés: https://fr.euronews.com/2020/10/24/covi ... est-a-bout

Sur les 140 places de soins aiguës de l'hôpital du Valais (soit tous les hôpitaux valaisans), 139 sont occupées par des cas Covid (en date du 23 octobre, info donnée sur Forum de la RTS). En France, 60% des places de réanimation sont occupées par des cas Covid (d'après D. Pittet sur LCI dans l'interview de Darius).

Dans C'dans l'air, la Prof. A.-C. Crémieux disait très justement qu'il n'y a que deux solutions qui marchent pour contrer ce virus : le confinement à la Chinoise ou le traçage agressif à la mode néozélandaise/sud-coréenne où l'on va chercher les sources des clusters. Mais vu qu'en Europe, dès qu'on impose une très légère restriction de liberté (comme obliger les gens à donner leurs contacts pour rechercher la source de l'infection ou installer une application), on crie à l'action liberticide, on n'aura pas d'autres choix que le confinement made in China. Pourtant, il ne me semble pas que la Nouvelle-Zélande soit une affreuse dictature.

Les néo zélandais (re)ferment au moindre foyer.
A ma connaissance, les seuls qui n'ont pas eu à faire de lockdown sont les taiwanais, mais le masquage y est une coutume acceptée. Plus traçage par triangulation cellulaire et quarantaine des cas surveillée.

Macroéconomiquement, on est en passe de se faire bouffer cru par les chinois.

Autant j'ai trouvé nos autorités exemplaires au niveau de la communication et des mesures engagées lors du premier rush du printemps et du calme relatif de cet été, autant l'attentisme et les jours perdus suite à la flambée depuis deux semaines m'hallucinent.

flyspin a écrit :Autant j'ai trouvé nos autorités exemplaires au niveau de la communication et des mesures engagées lors du premier rush du printemps et du calme relatif de cet été, autant l'attentisme et les jours perdus suite à la flambée depuis deux semaines m'hallucinent.

Ça donne l’impression qu’ils n’ont pas mis à profit le répit estival pour échafauder des plans d’action. J’ai trouvé surprenant que jeudi dernier, alors que l’urgence se faisait clairement sentir, Berset a dit en résumé « on se consulte et on se revoit dans une semaine ».

Comme dit et redit, le fédéralisme, dans ce genre de situation, n’est pas là pour faciliter les choses.

Ça donne aussi l’impression qu’ils ont peur que la population ne comprenne pas les mesures anticipées et qu’ils attendent que la situation soit bien alarmante pour avoir la légitimité d’intervenir.


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ossares a écrit : ↑

26 oct. 2020 21:16

J’ai trouvé surprenant que jeudi dernier, alors que l’urgence se faisait clairement sentir, Berset a dit en résumé « on se consulte et on se revoit dans une semaine ».

Comme dit et redit, le fédéralisme, dans ce genre de situation, n’est pas là pour faciliter les choses.

Je pense qu'Alain Berset est coincé entre le marteau et l'enclume, à savoir les cantons pro-mesures (majoritairement romands) et ceux qui veulent en faire le moins possible (les suisse-allemands).

Du coup, il doit sûrement chercher une ligne médiane entre les intérêts de chaque canton, la task force scientifique. Mais cela semble être pour le moment le plus petit dénominateur commun qui est choisi.

Je ne sais pas si la situation aura vraiment changé d'ici mercredi pour annoncer un gros tour de vis (et pas juste un demi-poil de quart de tour de vis pour faire croire qu'on avance).

Après je ne connais pas la situation canton par canton et si chacun a pris des mesures adéquates. Peut-être que le rôle que se cherche Alain Berset c'est de regarder les mesures prises pour chaque canton et si la situation s'améliore dans ces cantons, et de laisser la main aux cantons tant qu'il ne peut pas faire plus. Et que si c'est le boxon, le CF uniformise les mesures.

En l'occurrence, c'est le boxon entre tous les cantons. Qu'un canton autorise tel ou tel truc pourquoi pas, mais avoir tous des horaires différents par exemple, c'est de l'épicerie fine complètement inutile.

Peut-être coincé par les positions au CF également. Je ne sais pas ce qu'en pense Parmelin, mais Maurer temporise/minimise systématiquement. Si Cassis ou KKL donnent dans le même "compromis" entre le sanitaire et l'économie, on arrive rapidement à une majorité chancellante.

Source RTS.

La terrible deuxième vague. Plein de gens à la maison, mais apparement pas tant en réa, pas si saturée selon mes trois amis placés (2x vd, 1x ge). Tous en dispo d'urgence au cas où, mais pas saturés en réa.

A moins de se reposer sur la pensée magique, ce n'est qu'une question de temps.
Je ne vois pas comment on peut appliquer un raisonnement cartésien et arriver à une conclusion différente.

L'Utah s'est laissé déborder, ils en sont à rationner les soins et trier les patients qui arrivent selon l'âge et le pronostic de survie.

Est-ce que c'est le pari qu'on veut tenter ? sur la base du principe scientifiquement reconnu de l'immunité helvétique intrinsèque ?

Nagata-San a écrit : ↑

27 oct. 2020 11:44

Source RTS.

La terrible deuxième vague. Plein de gens à la maison, mais apparement pas tant en réa, pas si saturée selon mes trois amis placés (2x vd, 1x ge). Tous en dispo d'urgence au cas où, mais pas saturés en réa.

Peut-être moins de gens aux soins intensifs, mais pas mal de monde admis à l'hôpital. Suffisamment, pour que les HUG recrutent du personnel en renfort, ou que l'Höpital du Valais décrète l'état d'urgence qui impose au canton de se préparer à réquisition personnel et établissements privés.

Il est clair que la Suisse n'est pas plus immunisée que le reste du monde. Mais peut être qu'avec le temps, on a appris à gérer les soins pour que ca bascule moins sous respirateur et donc il se peut que le taux de soins intensifs soit plus faible en seconde vague qu'en première.

Le CHUV vient déjà de renoncer à 30% des opérations prévues (dites électives, opérations évidement inutiles vu qu'on peut les repousser... la mammoplastie reconstructive attendra, la hanche fragilisée de mamie aussi), les hôpitaux valaisans sont en stade 4 (et envoie des patients dans d'autres cantons), les HUG rappellent les jeunes retraités et les étudiants en médecine, le HUG transferts des patients en cliniques privées pour se focaliser sur les patients Covid, HFr annonce n'avoir plus qu'une place en soins aiguës. Ce n'est pas juste pour le folklore.

Gouverner c'est prévoir. Or, avec les expériences acquises, une augmentation du nombre de cas dans les couches 65 ans et plus implique nécessairement des hospitalisations supplémentaires deux à trois semaines plus tard. Les hôpitaux font donc leur maximum pour libérer de la place pour pouvoir accueillir les nouveaux patients. Mais une place en hôpital ne se crée pas en un claquement de doigts, il faut le matériel mais surtout le personnel formé pour gérer le patient. Et même si la prise en charge des patients graves a largement évoluée, notamment en ayant moins vite recours à la respiration assistée et le placement en réanimation, il faut avoir une vision globale des places de soins (intermédiaires et aigus), pas juste celles de réanimation.

Alors considérer les chiffres actuels comme "tout va bien", c'est du même niveau que ceux qui disaient en été "la pandémie est finie" ou "le virus est devenu inoffensif". Les faits sont têtus !

A mon avis, le point n'est pas de dire "tout va bien" mais de dire, "y'a des différences significatives avec la première vague et donc on doit en tenir compte dans notre évaluation de la situation". Certains points sont des améliorations comme le taux de patients en soins intensifs. D'autres sont dans le mauvais sens comme la taille de base infectée, le confinement light et le fait que l'hiver est encore à venir. On doit intégrer tout cela pour prévoir et pas juste se contenter de rejouer la première vague.

Si on désire faire une comparaison avec la première vague, l'émission C'dans l'air en parlait justement hier : que ce soit pour la France ou le reste de l'Europe (Suisse incluse), on est actuellement quasiment au niveau d'hospitalisations du 27 mars. Ce qui est considérable.

Au détail près, c'est que le confinement était déjà en cours depuis 10 jours et que c'était le point d'inflexion du nombre d'hospitalisations (vu qu'il faut compter entre 10 et 14 jours pour voir un effet sur les contaminations et les hospitalisations). Aujourd'hui, pas de confinement, le virus circule toujours plus et donc les conséquences risquent d'être encore plus forte que ce printemps.