Asphalte.ch

Bon bon bon... on se rapproche très franchement du rêve des voitures volantes!

Avec le Ehang 184, on aura la possibilité d'entrer dans un drone autonome, de lui donner une adresse, et de se laisser bercer dans les aires jusqu'à notre destination. Avec une autonomie de 23 minutes et une vitesse de 100km/h, on peut imaginer un trajet Neuchâtel / Yverdon faisable en 20minutes... C'est pas franchement révolutionnaire (le train le fait en 17 minutes)... La ou ça devient intéressant, c'est quand il s'agit de franchir un lac, une zone montagneuse, ou une agglomération!

Et ce qui est vraiment encourageant, c'est que le Nevada a autorisé le lancement de tests grandeur nature pour valider le concept! Ils parlent même d'une commercialisation en 2016 déjà.

Du coup, je vais garder un oeil sur les ventes de bâtiments avec très grande terrasse sur le toit, histoire de planifier un futur garage hors sol

http://droneblog.com/2016/06/08/worlds- ... in-nevada/

ça aurait suffisamment de puissance pour transporter correctement un homme de 80kg (moyenne) pendant 23 minutes, tout en étant stable, résistant au vent? ça parait vachement optimiste à première vue.

Il y a passablement de sujets au détour de ce forum qui traitent d'idées plus ou moins similaires.

Technologiquement aujourd'hui, il serait tout à fait réalisable de se faire balader du point A au point B par un "OVI" du manière plus ou moins autonome.

Les freins sont plutôt sécuritaires (mécanique (le drone présenté ressemble à un Moulinex hacheur avec ses hélices non protégées), légal (du moment qu'on se balade en l'air on tombe sous une réglementation bien précise), météo et organisation de l'espace aérien)

Je ne pense pas que ces projets/objets verront le jour sous nos contrées dans les 10 ans ou plus à venir.. Mais dans des régions "vides et plates" comme on peut en trouver à l'étranger, pourquoi pas !

Le monde va bientôt regorger d'innovations et de nouveautés avec des gens aussi optimistes et rêveurs que vous

Blague appart,je pensais que j'allais lire des trucs comme "génial, enfin une vraie innovation dans l'univers du transport", ou "hâte de voir ce qu'une compagnie suisse serait en mesure de faire pour tirer son épingle du jeu", ou des trucs du genre.

Oui ça n'est certainement pas pour tout de suite, oui ça ne va pas être simple à mettre au point, mais je trouve ce genre de projets, aussi proche de la "faisabilité" que celui-ci, tout à fait réjouissant et plein de promesses.

C'est parfois déja limite sur les routes, mais le jour oú monsieur et madame tout le monde se mettent á voler, aussi automatique que cela puisse être, je recommande de se trouver un abris solide.

Souvenez-vous de votre premier accès internet à la maison, de votre premier smartphone (10 ans plus tard ?), de la puissance de processing et d'accès que vous avez dans votre poche aujourd'hui et la manière dont elle a changé votre accès à l'information et votre consommation de médias, et transposez à la mobilité d'objets et de personnes. Self driving, drone delivery, self droning ou taxidroning. On va au devant de gros changements.

Sauf que si ton smartphone plante, ou que son touchscreen ne fonctionne que dans des conditions bien précises (2 gouttes d'eau, doigts humides, gants et il est perdu) personne ne va mourrir. L'automobile et l'aviation changent très lentement dans leur concept fondamental. Dans l'aviation, c'est environ un changement majeur tous les 20 ans. Cockpit digital fin années 80, utilisation massive des fibres fin 2000. Et on parle de changements que monsieur et madame tout le monde ne remarquent pas.
Quel est le profile d'utilisation de ces drones en Suisse? Impensable dans les alpes, impossible dans les régions de Zürich, Genève voir même Berne. Mon réconfort se trouve dans le fait que ce sera bien trop cher pour l'utilisation possible. Bon, ayant investi beaucoup de temps, énergie et argent dans une carrière dans l'aviation j'ai aussi aucune envie de voir ces machins apparaître dans le quotidien.

Deux start-ups financées par Larry Page:

http://www.bloomberg.com/news/articles/ ... -factories

La génération d'aujourd'hui aime rouler. On aime avoir les mains sur le pommeau de vitesses, on aime se sentir libre, et se sentir maître de quelque chose
On aime le bruit, l'odeur et les sensations. Mais on aime aussi ça parce qu'on ne connaît que ça, et depuis toujours. Mais fondamentalement, la voiture comme elle existe aujourd'hui est archaïque. Elle pue, elle pollue, elle prends de la place, elle est lourde, massive. Elle nous oblige à défoncer notre planète pour fabriquer des tunnels et des routes. Quand on conduit, on perds du temps.

Il y a beaucoup de désavantages qu'on ne voyait pas avant, et qui sautent aux yeux aujourd'hui puisque des alternatives se dessinent. Et notre génération n'en est peut être pas encore conscient, alors que la génération qui arrive y est complètement sensible.

Quand j'entends ma soeur de 15ans parler des voitures, j'ai l'impression d'être un meurtrier. Et pourtant, au fond, elle a raison.

Du coup, ce passage à une alternative, un révolution à ce que nous connaissons aujourd'hui est, à mon sens, inévitable, même si la voiture personnelle est fondamentalement encrée dans nos vies.

Suis pour une révolution des transports. J'aime conduire et j'aime aussi les voitures, mais je m'en passerais sans verser la moindre larme. Juste pas envie que l'alternative soit par le ciel. Ce ne le sera de toute manière pas avant longtemps. Je ne vois pas comment la logistique de ces drones pourrait être résolue.
Autre question plus technique, á qui la responsabilité et quelles sont les conditions? La seule manière de ne pas y attacher un permis, c'est le full automatique irrévérsible, dans quel cas tu es observateur du développement de ta mort en cas de pépin. Si tu peux passer en manuel, c'est permis, on se retrouve donc avec un hélico, rien de bien nouveau. Dans le cas de l'automatique, qui est responsable des dégâts au sol sur un tiers en cas de crash? Et je vous rassure, ces machins tomberont du ciel comme des mouches mortes.

Pour la conduite autonomoe, le cadre législatif entourant les responsabilités et assurances est effectivement un problème. Les constructeurs allemands poussent le gouvernement Merkel à légiférer car ils voient celà comme un obstacle à la commercialisation. J'imagine que d'autres constructeurs moins scrupuleux le gèreront à la "Ubarde", à savoir fait accompli, puis on gère les procès après.

En aviation commerciale, les 98% du trajet sont fait en autonome.....jusqu’à l'atéro

je pense qu'il y a moyen de faire voler ce genre de taxi, dans les règles VFR, moyennant quelques petites adaptations & réglementations.
Dans ce cas le client pourrait devoir revêtir la casquette de pilote en cas de pépin, cela pourrait donc exclure les trajets a vide !

Bref ça bouge et c'est intéressant....

Thierry a écrit :En aviation commerciale, les 98% du trajet sont fait en autonome.....jusqu’à l'atéro

Non. Il faut faire la différence entre "autonome" et "execution automatique d'inputs, voir de séries d'inputs". Un airliner ne réfléchit pas. C'est aussi "autonome" qu'une imprimante, ça "écrit" mieux que toi, c'est plus régulier, plus convaincant face aux clients, mais ça n'a pas d'imagination et le texte de base vient bien de toi. Tu vas rester longtemps sur la rampe de Genève si tu penses pouvoir dire à ton Airbus par commande vocale "Va à Bruxelles!"
En revanche, les avions sont capables de se poser en automatique, même d'évacuer la piste selon l'équipement au sol, comme quoi les rumeurs populaires ont faux partout.

Thierry a écrit :je pense qu'il y a moyen de faire voler ce genre de taxi, dans les règles VFR, moyennant quelques petites adaptations & réglementations.
Dans ce cas le client pourrait devoir revêtir la casquette de pilote en cas de pépin, cela pourrait donc exclure les trajets a vide !

Bref ça bouge et c'est intéressant....

De l'autonome, dans les règles VFR? On va droit vers la catastrophe là. Comment séparerait-on le traffic? Outre cet aspect, je trouve que le concept d'un suppositoire volant autonome qui ne vole que par bonne visibilité est un projet mort-né, ça ne sert strictement à rien.

Le seul moyen que je vois de faire fonctionner ces choses, c'est du vol à moins de 50m sol avec des zones interdites bien précises.

bence a écrit :

Thierry a écrit :En aviation commerciale, les 98% du trajet sont fait en autonome.....jusqu’à l'atéro

Non. Il faut faire la différence entre "autonome" et "execution automatique d'inputs, voir de séries d'inputs". Un airliner ne réfléchit pas. C'est aussi "autonome" qu'une imprimante, ça "écrit" mieux que toi, c'est plus régulier, plus convaincant face aux clients, mais ça n'a pas d'imagination et le texte de base vient bien de toi.

Ah bon, je ne savais pas que les pilotes s'occupaient de la gestion moteur....idem pour les commandes le pilote va tirer le manche et donc envoyer l'info aux syst. embarqués qui décideront de façon autonome si oui ou non cet avion va monter.....

bence a écrit : Tu vas rester longtemps sur la rampe de Genève si tu penses pouvoir dire à ton Airbus par commande vocale "Va à Bruxelles!"

Personne n'a écrit cela.... t'a commandé ton taxi pour aller du point A au point B, ton taxi est même capable d'y aller sans toi..

bence a écrit : De l'autonome, dans les règles VFR? On va droit vers la catastrophe là. Comment séparerait-on le traffic?

en VFR il n'y a pas de séparation de traffic ! sinon c'est pas du VFR (vol à vue)

Justement, comment "séparer" les autonomes quand c'est supposé être fait á vue?