Re: EUR = CHF & Brexit
Publié : 14 déc. 2019 21:54
Je ne vais même pas contre-argumenter sur cette construction incohérente, elle n'établit aucun lien avec l'élection. Au pire, tu projettes.
La plupart des démocraties bi-partisanes sont des systèmes 52/48. La marge entre le vainqueur et le perdant est vraiment faible en voix (-3 millions soit -2.1% contre Trump), le mode de scrutin fait le reste. Il y a très peu de raz de marée comme 2008 (+7.2% Obama).
Ce qui rend Trump possible, c'est:
- l'exploitation du racisme latent, le retour de balancier du black guy in the white house, amplifié par l'angoise existentielle d'un population blanche qui sait et sent qu'elle sera en minorité dans moins d'une génération, d'où le nativisme explicite du GOP maintenant
- un pacte cynique entre les évangéliques et Mr-trois-divorces-et-je-trogne-des-porn-stars, né d'une autre angoisse, socio-culturelle celle-ci: le mariage gay, 45 ans de lutte contre l'avortement, la volonté farouche (et réalisée) de truffer la cour suprême de juges de la droite dure. La cohorte de single issue voters: guns, abortion.
- la candidate détestée au point de susciter un vote protestataire chez les indépendants, et surtout dans les classes ouvrières blanches qui se sont senties snobées (les Trump-Obama voters) dans ces trois états cruciaux (PA-MI-WI), avec un électorat black/brown pas super motivé
- Comey, les emails
- une campagne sans précédent des russes dans les réseaux sociaux (126 millions de portée sur facebook) attisant la rancoeur et la polarisation.
77'000 votes, trois états, le collège électoral qui bascule.
Si les gens votent pour des populistes ignobles, ce n'est pas toujours de la faute des prédécesseurs.
Ca peut être mis sur le compte de leur crédulité, de leur ignorance, de leur racisme et/ou mysoginie, d'idéologies puantes.
Aux US, un bon 40% est capable de s'accommoder de Trump, trois ans de diarrhée plus tard. Le reste qui l'amène aux 46.1% de son élection tient aux facteurs ci-dessus.
La plupart des démocraties bi-partisanes sont des systèmes 52/48. La marge entre le vainqueur et le perdant est vraiment faible en voix (-3 millions soit -2.1% contre Trump), le mode de scrutin fait le reste. Il y a très peu de raz de marée comme 2008 (+7.2% Obama).
Ce qui rend Trump possible, c'est:
- l'exploitation du racisme latent, le retour de balancier du black guy in the white house, amplifié par l'angoise existentielle d'un population blanche qui sait et sent qu'elle sera en minorité dans moins d'une génération, d'où le nativisme explicite du GOP maintenant
- un pacte cynique entre les évangéliques et Mr-trois-divorces-et-je-trogne-des-porn-stars, né d'une autre angoisse, socio-culturelle celle-ci: le mariage gay, 45 ans de lutte contre l'avortement, la volonté farouche (et réalisée) de truffer la cour suprême de juges de la droite dure. La cohorte de single issue voters: guns, abortion.
- la candidate détestée au point de susciter un vote protestataire chez les indépendants, et surtout dans les classes ouvrières blanches qui se sont senties snobées (les Trump-Obama voters) dans ces trois états cruciaux (PA-MI-WI), avec un électorat black/brown pas super motivé
- Comey, les emails
- une campagne sans précédent des russes dans les réseaux sociaux (126 millions de portée sur facebook) attisant la rancoeur et la polarisation.
77'000 votes, trois états, le collège électoral qui bascule.
Si les gens votent pour des populistes ignobles, ce n'est pas toujours de la faute des prédécesseurs.
Ca peut être mis sur le compte de leur crédulité, de leur ignorance, de leur racisme et/ou mysoginie, d'idéologies puantes.
Aux US, un bon 40% est capable de s'accommoder de Trump, trois ans de diarrhée plus tard. Le reste qui l'amène aux 46.1% de son élection tient aux facteurs ci-dessus.