Asphalte.ch

Il y aussi UberJet en association avec Goodwill Private Jets (sponsor de Romain Grosjean) pendant le festival.

eeeeeeeh bim... http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/ ... --28876733

Ouais... c'est juste une question de protection des cartels de taxis actuels et une affaire de gros sous.

Car s'ils viennent avec des arguments sécuritaires, ce serait une belle hypocrisie étant donné que d'un autre côté "on fait tout" pour favoriser le co-voiturage ! Du coup, je ne cernerais pas la différence entre co-voiturage et Uber...

Ce qui me fait le plus marrer, c'est que les chauffeurs de Taxi ont dû passer un examen de permis professionel (la maîtrise de la géographie est une formation incombant à la compagnie de Taxi) dont les exigences comportementales sont plus serrées que l'examen usuel B.
Quand on voit le comportement de la plupart de ces "pros" dans le trafic, on se demande si l'examen se passe à Bombay ou Mexico City... Même niveau d'incompétence que les chauffeurs d'appui des TL qui secouent les passagers et ne savent pas tenir sur une seule voie dans les virages.

Le covoiturage ne doit pas dépasser le défraiement et se limite souvent à "un jour mon auto - le lendemain la tienne". Uber c'est autre chose. Comme d'habitude, quand tout va bien c'est cool, mais quand il y a de la casse avec des sinistres de personne avec des indemnités, des rentes ou des handicaps: il n'y a plus personne aux commandes.

Gringo a écrit :Ce qui me fait le plus marrer, c'est que les chauffeurs de Taxi ont dû passer un examen de permis professionel (la maîtrise de la géographie est une formation incombant à la compagnie de Taxi) dont les exigences comportementales sont plus serrées que l'examen usuel B.
Quand on voit le comportement de la plupart de ces "pros" dans le trafic, on se demande si l'examen se passe à Bombay ou Mexico City... Même niveau d'incompétence que les chauffeurs d'appui des TL qui secouent les passagers et ne savent pas tenir sur une seule voie dans les virages.

Sans aller jusqu'à dire que la plupart des chauffeurs de taxis conduisent mal, on peut en tout cas dire qu'ils ne conduisent pas mieux que la moyenne des gens. Je sais pas ce qu'ils apprennent de plus que nous dans leur formation spéciale, mais si j'en crois le résultat ça n'a pas l'air de contribuer à la sécurité des passagers.

Gringo a écrit :Le covoiturage ne doit pas dépasser le défraiement et se limite souvent à "un jour mon auto - le lendemain la tienne". Uber c'est autre chose. Comme d'habitude, quand tout va bien c'est cool, mais quand il y a de la casse avec des sinistres de personne avec des indemnités, des rentes ou des handicaps: il n'y a plus personne aux commandes.

Je suis totalement d'accord. Le statut actuel de Uber est vraiment bizarre... Mais je pense que de l'interdire est une grosse connerie. Les gens sont près à payer 2-3 fois moins chère pour se faire ramener chez eux par un type qui n'a reçu aucune "formation spéciale" et qui, au lieu d'acheter une voiture exprès pour ce travail, décide d'utiliser son propre véhicule. Au lieu de ça il faudrait peut-être créer un contexte légal pour clarifier le statut de ces "taxis particuliers", quitte à ce qu'une partie de l'argent des courses soient déversée à l'état...

Même niveau d'incompétence que les chauffeurs d'appui des TL qui secouent les passagers et ne savent pas tenir sur une seule voie dans les virages.

Tu n'as encore rien vu: cela fait 2 ans que j'habite Santiago (5 Mio d'habitants) et j'ai déja vu (tv/presse) 4 ou 5 gros crashs de bus du Transantiago avec victimes fatales. Par gros j'entends chavirage, tomber d'un pont ou un articulé qui se met en ciseau. Les mecs se tirent la bourre entre eux ce qui est inimaginable en Europe.

Quant à Uber, c'est vrai que côté assurance ce doit être léger mais d'un autre côté je trouve les divers gouvernements complètement crétins et faux-derches lorsque d'un côté ils pronnent la nouvelle économie, l'économie du partage et de l'autre ne sont pas fouttus de revoir le statut des taxis et de le mettre au goût du 21eme siècle, car partout les taxis en colère cela peut faire sauter des maires voire des gouvernements.
Et je ne comprends pas pourquoi les taxis ne sont pas fichus de faire leur propre app.

Imposer une centrale téléphonique est un argument à la con pour justifier un service qui n'a pas su évoluer en 40 ans. Si il levaient le petit doigt et s'affiliaient à un service comme Hailo, ils pourraient conserver le vernis de professionalisme (chauffeurs, assurances, yadi yada) tout en délivrant un service complémentaire à la permanence téléphonique. Et améliorer la productivité.

La question des assurances est moins anecdotique.
Avec Uber, il y a plusieurs phases distinctes qui posent toutes un cas d'assurance potentiellement différent:
1) le chauffeur se déplace pour son propre compte
2) le chauffeur se déplace avec app enclenchée, à la recherche d'une course
3) le chauffeur a obtenu une course et se rend au point de prise en charge
4) le chauffeur conduit le client à destination

Il y a eu un drame à SFO où un chauffeur, prétendument loggé sur UberX, a shooté et tué une fillette de 6 ans sur un passage piéton. Les questions de couverture d'assurance peuvent varier par pays et par assureur, mais une constante semble persister: la volonter d'Uber d'éluder la question de l'assurance comme si ça ne les concernait en rien.

A noter que le même problème est présent ailleurs dans la sharing economy, notamment avec Airbnb & autres.

Le comble c'est qu'à Lausanne, ils ont ouvert uberPOP plutôt que uberX justement à cause de la règlementation moisie existante ...

Sinon, sur le site de Uber Lausanne initial, ils précisaient qu'ils fournissaient l'assurance RC aux chauffeurs.

Le problème de l'assurance est en effet le point central à mes yeux.

Reste qu'il ne faut pas confondre Uber avec Uber Pop, ce que tout le monde dans les médias fait allègrement.
Uber ce sont des chauffeurs "pro" (pas forcément compétent mais au moins c'est leur métier, il y a une société derrière, donc logiquement une assurance pour transport de personnes, etc, etc).
Le truc de sharing economy c'est juste Uber Pop.

Je voyais hier des chauffeurs de taxi marseillais charmants qui disaient qu'ils allaient appeler des Pop pour retourner leurs voitures quand ils arrivent....

Quoi qu'il en soit, en France, Uber Pop a dans un 1er temps été interdit.
Maintenant, Uber a les moyens et va utiliser toutes les voies de recours, et remonter jusqu'aux juridictions européennes s'il le faut, où la libre entreprise est un principe.
Ce sera de toutes façons dans plusieurs années.

D'ici là, le service sera tellement implanté que l'arrêter sera impossible.

S'ils étaient cohérents, ils s'intéresseraient aussi au fait que la quasi-totalité des taxis autorisés par les grands penseurs ne disposent pas de siège(s) pour enfant et les transportent malgré tout. Quid en cas d'accident, qui va payer le traumatisme causé par l'absence de rehausseur ?

Votez Stauffer pour des taxis pas chers !

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la frontière entre Uber version populaire et le co-voiturage est quand même mince. En poussant à l'extrême, jusqu'où pourrait-on aller avec une implication de covoiturage avec répartition des frais et indication GPS entre les utilisateurs.... peut-être qu'il serait possible d'avoir la même chose au finale, mais en l'ayant vendu comme covoiturage ?

L'histoire de la ville de Lausanne tient plus du protectionnisme qu'autre chose.

Sauf que dans le covoiturage tu as quand même une notion de profiter d'un trajet que tu dois faire pour emmener quelqu'un.
Avec UberPop tu fais un trajet dont le seul but est d'être rémunéré.

Treding topic sur le web Parisien:

http://histoiresweb.com/lettre-internau ... -parisien/