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Je me demandais comment est née votre passion de l'automobile?
Y a-t-il eu un / des événements qui vous ont marqués? Est-ce une tradition familiale? Votre intérêt s'est-il déclaré sur le tard?

Je me lance....

Je pense que ma passion peut presque être qualifiée de génétique...personne dans ma famille n'aime particulièrement l'automobile...mais si je regarde l'album photo concernant ma petite enfance, à la rubrique "Mes premiers mots" je trouve:

-Attends-attends auto à 9 mois
-Papa-maman tauto à 12 mois!

Très vite je passerai des heures -voir des journées- à faire vroum-vroum dans la vieille Cox posée sur des plots dans la cour de mes grands-parents.

J'ai passé mon enfance dans un petit village de 500 habitants ou, chance pour moi, vivait quelques familles plutôt aisées et passionnées d'automobile. Un temps, il y a eu jusqu'à 5 (pas de faute de frappe!) Maserati Khamsin dans le village, on m'emmenait jouer de la flute en Quattroporte à l'âge de 10 ans, et le soir, j'allais dire bonjour à un sympathique voisin de mes parents qui me laissait rêver assis dans sa Ferrari 250gte pendant qu'il révisait des machines-outils.

Printemps 1983, j'ai 101/2 ans. C'est encore le temps des Porsche, des Kadett et de la coupe Corolla en rallye. Si mes parents ne m'emmènent pas les voir, ce sera le père d'un copain d'école qui m'emmènera avec sa nouvelle 911SC à un rythme...euh....très correct dirons-nous!

1985 (sauf erreur): Numéro 200 de la revue Echappement. Essai antimémoires de la 911RS 2.7. La lecture de l'article me fait rêver. Je ne rêve plus d'une Khamsin ou d'une SC, mais d'une RS2.7 La passion de cette voiture ne m'a plus quittée depuis ce jour là. Peu de temps après cet article, en rentrant de l'école, je m'arrête vers une vraie RS2.7 parquée devant un resto, j'attendrai longtemps pour discuter avec son gentil proprio...et recevrai une jolie engueulade en rentrant tardivement à la maison!

1987, j'ai 14ans: Je peux enfin me déplacer en vélomoteur pour aller suivre les rallyes!!!

Aujourd'hui, bientôt père de famille, ma passion est toujours intacte. J'ai des souvenirs forts de ces années de jeunesse ou la passion conjuguée à un brin de folie rendait la vie palpitante. Les années 90 ont encore été le théâtre de savoureux moments de folies -enfin au volant!!!-, avant l'apparition de l'hystérie sécuritaire actuelle. Mon mot d'ordre actuel est devenu "Vivons heureux vivons cachés".
J'aime toujours les voitures des 60',70' et regrette un peu -sans être amer soyons clair!- l'aseptisation des véhicules et du mode de vie actuel.

Voilà, j'attends avec intérêt vos témoignages sur la naissance de votre passion.

PS: Je serais très heureux de poser à nouveau une fois mes fesses dans un Khamsin...toute proposition est la bienvenue et tour dans un réplique de RS 2.7 qui marche fort volontiers proposé en échange!

Après maman et papa, le 3e mot prononcé a été Porsse... la messe était dite.

Aient un Papa passionnée il m'a simplement transmis la maladie

Jusqu'à 17 ans, absolument aucun intérêt pour les voitures, par contre à 18 ans, histoire de faire comme mes potes, j’achète ma première voiture, avec la ferme intention d’avoir une voiture, un peu hors du commun !!!! (Ford Capri III RS Turbo d’origine, faite à 200 exemplaires) et depuis ce jour, je suis « acros » aux véhicules peu courant.



PS : maintenant !!! Un des plus gros regret !!!!!!! Avoir vendu la Ford Capri

El momo a écrit :Jusqu'à 17 ans, absolument aucun intérêt pour les voitures, par contre à 18 ans, histoire de faire comme mes potes, j’achète ma première voiture, avec la ferme intention d’avoir une voiture, un peu hors du commun !!!! (Ford Capri III RS Turbo d’origine, faite à 200 exemplaires) et depuis ce jour, je suis « acros » aux véhicules peu courant.



PS : maintenant !!! Un des plus gros regret !!!!!!! Avoir vendu la Ford Capri

Marrant ! Mon papa a eu une Capri aussi...en version 2,8l.

Petite anecdote:
Dans sa "jeunesse", la rumeur était que la Ford Capri était une véritable ballerine du train arrière et ainsi ne tenait absolument pas la route.
Pour faire taire toute critique, 6 jours après son acquisition, il se lança à fond sur le col de la croix, suivit de plusieurs potes, le but étant de prendre la première grosse courbe de plus en plus vite...au 2ème essais, il a pris le talus opposé et a finit sur le toit.
Le lendemain, la Capri toujours roulante malgré tout (lui-même ne sait pas comment) fut emmenée à 10km/h de moyenne chez le garagiste (ami) du village et proposée ainsi:
- "Je t'ai laissé la Ford devant, faut juste régler les phares !!" (humoriste manqué le paternel...)


Depuis ses meilleurs amis le salue en chantant: "Capprrrriiiii, c'est finniiiiiii .... !!" et désormais, mon garagiste me raconte encore comment le papy s'est bien foutu de sa gueule ce jour là.




Bon sinon pour ma part, faut pas chercher bien loin...ces quelques lignes donnent un indice d'où provient ma passion de l'automobile et des montées de col.

Pour ma part j'ai toujours aimé regarder la F1 depuis tout jeune. Sinon avec mon cousin on faisait des mégas circuit "polistil" pour ceux qui conaissent. Plusieurs sources d'électricité, liquide pour doper les moteurs etc...
Sinon on se faisait des après-midi à jouer avec des cartes automobiles (celui qui a le plus de puissance,cylindrée etc) c'était marrant.
Pas vraiment de passionné dans la famille, je me suis fait tout seul

J'ai toujours aimé conduire. Sinon j'ai découvert les émotions que peuvent produire les vraies sportives au volant de ma Honda Integra 1er modèle de mars 1998. Sacrée bestiole

Je confirme pour « ballerine du train arrière » du coup avec la Mustang, j’ai les mêmes sensations que la Capri, avec quelques CV en plus

Sous la pression familliale, je n'avais pas acheté une 2.3S orange dans un état exceptionnel. Je le regrette encore. Bon j'étais étudiant et me suis rattrapé depuis avec une autre propulsion caractérielle.

A 4-5 ans, je savais reconnaitre et nommer la majorité des modèles (enseigné par mon grand-père). Bon faut dire que je suis un peu autiste sur les bords, c'était pas trop compliqué...

A 7-8 ans, j'avais plus de 300 petites voitures majorette et autres...

Et toute ma jeunesse, après l'école, je passais mes après-midi au Garage Palace Alfa Roméo à Lausanne dans l'odeur des gaz d'échappement et du cambouis, mon père y bossait(25-30 ans de cela, putain j'ai pris un coup de vieux d'un coup...).

Le virus coule dans mes veines depuis que je suis minus...

Corvettes à la maison chez papa le week-end...
des demis tonnes de petites voitures chez maman la semaine...

Cela m'a un peu passé entre 10 et 15 ans, quand je pense que le père de mon voisin et meilleurs copain d'époque avait un 930 Turbo... et que moi je m'en tappait comme de l' an 40...

Puis revenu en devenant ado...

maintenant entre avoir la passion et la vivre (part time tout du moins)

c'est la chance d'avoir été à la bonne place, au bon moment, et d'avoir croisé les bonnes personnes... et da most important thing, la confiance accordée par ses mêmes personnes... Chapeau.. car sans cela, rien ne ce serait passé.

Bref une passion bien là, mais au final, un enorme coup de chance

Gringo a écrit :Sous la pression familliale, je n'avais pas acheté une 2.3S orange dans un état exceptionnel. Je le regrette encore. Bon j'étais étudiant et me suis rattrapé depuis avec une autre propulsion caractérielle.

Une 911 ST?

Sinon pour a part, elevé sur les strapontins arrières au son du Flat-6...donc je n'ai pas trop eu le choix......

Ca a commencé à 20 ans quand j'ai eu ma première voiture

Peu de temps avant de l'acquérir, je commençais à m'intéresser aux voitures, je voulais une Honda, car je pensais que les BM étaient toutes trop chères, jusqu'à ce que j'achète ma 316ti qui a vite été remplacé après 6 mois

Je suis né avec... et je mourrai avec... totalement accro !!!! Je donnais les noms des modeles de voiture à ma mère quand je savais tout juste parlé...

Ca va faire bientôt 29 ans que ça dure... et c'est pas près de s'arrêter...

Hmm... grand papa ingé chez Fiat à Turin, puis en Pologne... fallait bien commencer quelque part