La future philosophie des Ferrari de route

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Ferrari prends le virage du VE

Message par Corsugone » 17 juin 2022 07:06

40% de modèles électriques et autant en hybrides en 2030.

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"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par _nicolas » 17 juin 2022 08:26

Nicolas

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 30 juil. 2022 09:59

VOST Français
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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 11 août 2022 08:10

Les Ferrari sont rapides, bruyantes et surtout rouges. Mais maintenant, il semble que la société ait trouvé un autre fil conducteur à tisser entre ses modèles : une défaillance potentielle des freins. Au cours des dix-sept dernières années, presque tous les modèles Ferrari ont apparemment partagé ce seul défaut fatal. Maintenant, l'entreprise prend des mesures - rappelant plus de 23 000 véhicules pour s'assurer que la pédale large fait réellement son travail. C'est plus du double du nombre de voitures vendues en 2021, une année qui a établi des records de ventes pour l'entreprise.

"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par your momo » 11 août 2022 11:54

S'il faut 17 ans pour se rendre compte qu'on a de l'air dans les freins - c'est qu'on ne roule pas beaucoup avec sa voiture chez FF
Ou alors chez FF, on ne freine jamais, car les freins c'est pour les peureux :D

Le ton de la vidéo est à l'image de notre société, un monstre buzz pour un peu d'air ...et encore 1% maxi :oops:
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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 13 sept. 2022 20:18

Benedetto Vigna, patron de Ferrari: «Nous ne vendons pas des voitures mais des émotions»

Au volant de Ferrari depuis un an, l’ex-président de ST Microelectronics détaille la stratégie du constructeur italien de voitures de sport.

Nommé à la tête de la marque de Maranello depuis un an, Benedetto Vigna a succédé à John Elkann qui assurait l’intérim depuis le départ de Louis Camilleri fin 2020, pour raisons personnelles. Il revient à ce quinqua passionné de Ferrari, qui se promenait avec un modèle réduit dans sa poche durant l’enfance, de conduire l’exécution du nouveau plan stratégique dévoilé lors du Capital Markets Day et de s’assurer de l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2030.

Avez-vous été impacté par la crise des semi-conducteurs ?

Benedetto VIGNA. - Non, nous n’avons pas souffert pour deux raisons. La première, c’est que l’équipe avait assuré des réserves. La seconde: nous possédons énormément de compétences en électronique. Enfin, j’ai fait venir des spécialistes de ce domaine.

Quelle est la feuille de route que John Elkann a fixée ?

Elle a été présentée mi-juin dans le cadre de notre plan stratégique 2022-2026. Nous avons prévu d’augmenter notre offre de véhicules électrifiés. Aujourd’hui, 80 % de l’offre repose sur les véhicules à moteur thermique et de 20 % sur les modèles hybrides. Progressivement, le pourcentage va s’inverser. La technologie électrifiée représentera 80 % de notre production en 2030. En 2026, une étape intermédiaire portera la part des thermiques à 40 % et celle des hybrides et électriques augmentera à 60 %. Jusqu’à la fin de la décennie, les trois solutions techniques - thermique, hybride et électrique- coexisteront pour laisser la liberté de choix à nos clients.

Comment allez-vous parvenir à la neutralité carbone en 2030 ?

Notre engagement va se déployer sur l’ensemble de la chaîne de valeur depuis la production dans les usines jusqu’à la logistique, en passant par l’emploi de matériaux biosourcés et l’électrification de la majeure partie de la gamme. Je citerai deux actions concrètes mises en place à Maranello: une centrale à pile à combustible de 1 mégawatt fournit 5 % des besoins en énergie de la production ; l’installation de 3 800 panneaux solaires sur les toits de bâtiments. Cette installation permettra à terme de produire 1,6 million kWh par an.

Pensez-vous que le moteur thermique a encore un avenir ? Peut-être avec du carburant synthétique ?

Bien sûr. Il y a en ce moment des discussions avec le Parlement et la Commission européenne. Nous pensons clairement que le eFuel peut être une solution d’avenir et nous travaillons dessus.

Vous travaillez avec des partenaires ?

C’est un sujet très important. Nous avons pris la décision de produire tous les composants stratégiques dans notre usine. Pour les autres, nous nous allierons avec des entreprises leaders de leur marché. Concernant le eFuel, nous sommes engagés avec notre partenaire Shell. Dans le bâtiment dédié aux composants mécaniques, nous avons réalisé, à partir d’une imprimante 3D, un prototype de moteur thermique monocylindre fonctionnant à l’hydrogène. Toute la difficulté reste de produire de l’hydrogène vert.

C’est une révolution pour Ferrari ?

L’électrification a commencé en 2009 avec la Formule 1 et le système Kers. Ensuite, nous avons lancé nos premiers véhicules hybrides et maintenant nous développons notre première voiture électrique. Ces réalisations ont été possibles grâce à l’ensemble des compétences que nous maîtrisons en interne.

Pensez-vous que la compétition vous confère un avantage ?

Clairement, les transferts de technologie entre la F1 et la série sont l’une des composantes de notre succès. Que ce soit dans les domaines de l’aérodynamique, des groupes motopropulseurs, de l’intelligence artificielle, des matériaux, des logiciels mais également dans la manière de gérer l’énergie de la batterie, les modèles de série profitent de l’expérience de la compétition. C’est si vrai que nous avons formalisé un process permettant aux ingénieurs de la F1 et de la série d’échanger leurs postes. Le personnel est la grande force de l’entreprise.

Quinze nouveaux modèles ont été annoncés dans le nouveau plan 2022-2026. À quoi doivent s’attendre les clients ?

C’est encore un peu tôt mais ce que je peux dire, c’est que notre gamme continuera de s’articuler autour de quatre piliers: Sport, GT, séries spéciales et famille «Icona». Nous avons également programmé notre première voiture électrique pour fin 2025 et annoncé un nouveau supercar. J’ajoute que le Purosangue, le modèle que nous venons de présenter, fait partie du plan précédent.

Considérez-vous que votre modèle électrique devra se distinguer des autres en termes de design ?

Son style devra être celui d’une vraie Ferrari mais notre ambition est de réaliser un véhicule vraiment unique qui exprimera sa technologie électrique dont la production sera intégralement assurée en interne.

À quand un véhicule autonome ?

Comme vous le savez, nous proposons une variété de modèles pour répondre à une variété de clients. Mais, l’une des promesses de Ferrari est de proposer des sensations fortes au volant. Aussi, nous n’irons pas plus loin que le niveau 2 ou 2+ de conduite autonome.

Quel est le cycle de vie du Purosangue ?

Sa durée de vie sera identique à celle des autres modèles de la marque, entre quatre et cinq ans.

Quel est le délai d’attente pour être livré du Purosangue ?

C’est une information que nous ne divulguons pas mais l’accueil est supérieur à ce que nous pouvions espérer et identique à celui réservé à nos modèles produits en série limitée. Si le phénomène perdure, nous courrons le risque d’être amenés à fermer les prises de commandes très bientôt.

Pouvez-vous conserver encore longtemps le V12 au catalogue ?

Oui, en accord avec la réglementation. Quand nous disons qu’en 2030 nous aurons encore 20 % de moteurs thermiques, cela comprend le V12 et le V8. Le V6 est forcément associé à la technologie hybride. Depuis toujours, notre objectif est de vendre de l’émotion et des expériences à nos clients.

Avez-vous prévu de battre de nouveaux records de production ?

Ce n’est pas l’objectif et nous produirons toujours un véhicule de moins que la demande pour préserver l’exclusivité de la marque. L’an dernier, nous avons livré un peu plus de 11 000 unités et les volumes ne progresseront guère. Voir beaucoup de Ferrari sur la route n’est pas la priorité. Par contre, sur les 4,4 milliards d’euros d’investissement prévus d’ici 2026, 25 % seront consacrés aux infrastructures avec un nouvel atelier de peinture pour répondre à l’augmentation des demandes de personnalisation et avec un bâtiment destiné à produire tous les éléments de la chaîne de traction électrique.

Allez-vous continuer à produire des moteurs pour Maserati ?

Le contrat s’arrête l’an prochain et il ne sera pas renouvelé.

Quel est le secret de Ferrari pour tout transformer en or ?

Je crois que cela vient de notre histoire mais aussi de la passion qui anime les gens ici. Ils travaillent avec le cœur. Nous ne vendons pas des voitures mais des émotions. Quand l’industrie automobile parle de voitures partagées, autonomes, connectées et électriques, Ferrari met en avant l’expérience, les sensations, le développement durable et l’héritage. Ce sont les valeurs d’une marque de luxe.

Quel résultat attendez-vous cette année ?

Nous l’avons révisé à la hausse. Nous tablons sur un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros, un bénéfice dans une fourchette de 1,70 à 1,73 milliard d’euros et un résultat compris entre 1,15 et 1,18 milliard d’euros. Avec un taux de croissance de l’ordre de 9 % par an, nous atteindrons un chiffre d’affaires de 6,7 milliards d’euros en 2026 et un bénéficie compris entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros. En doublant ses ventes, l’activité Lifestyle contribuera à la performance.

En tant que tifosi, êtes-vous satisfait de la performance de l’écurie de F1 ?

Nous sommes revenus dans la course cette saison mais nous devons clairement nous améliorer. Comme dans tous les secteurs de l’entreprise, l’attention aux détails revêt une importance capitale.
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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par vravolta » 14 sept. 2022 05:54

your momo a écrit :
11 août 2022 11:54
S'il faut 17 ans pour se rendre compte qu'on a de l'air dans les freins - c'est qu'on ne roule pas beaucoup avec sa voiture chez FF
Ou alors chez FF, on ne freine jamais, car les freins c'est pour les peureux :D

Le ton de la vidéo est à l'image de notre société, un monstre buzz pour un peu d'air ...et encore 1% maxi :oops:
+1: à un moment, faut arrêter d'assister les conducteur: conduire, c'est être capable d'estimer raisonnablement les potentiels fails de son véhicule et de savoir comment se comporter dans ces circonstances... Si on ne sait pas, est ce vraiment au constructeur de palier à cette incapacité? Pour moi, celui qui se fait surprendre par de l'air dans ses freins, se pose la question de si on doit lui laisser son permis de conduire car c'est assez simple à identifier, ca ne se produit pas brutalement et le système reste raisonnablement opérationnel même quand il est mal purgé.

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 14 sept. 2022 08:00

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 14 sept. 2022 08:03

Rares et chères, les voitures de luxe ne se sont jamais aussi bien vendues

La croissance du nombre de « super » et d' « ultrariches » dope les ventes de Ferrari, Lotus et autres Bentley.

Elles s'appellent Phantom, Huracan, Elva, Purosangue... Seuls les plus riches des millionnaires et les milliardaires peuvent s'offrir ces voitures de luxe, supercars sportifs, berlines de marques légendaires ou SUV hors normes.

Paradoxalement, ces modèles dont les prix alignent cinq à six zéros derrière un chiffre ne se sont jamais aussi bien vendus. Leur croissance dessine une courbe inverse de celle du marché automobile mondial, qui n'a cessé de rétrécir depuis quatre ans. Les plus chères, qui coûtent plus de 500 000 dollars, devraient même atteindre la plus forte croissance annuelle, soit plus de 14 %, selon une étude de McKinsey parue cet été. Les pénuries de semi-conducteurs, les répercussions de l'inflation, les tensions géopolitiques semblent n'avoir aucune prise sur ce marché de niche.

Fin août, Stephan Winkelmann, le patron de Lamborghini, la marque italienne du groupe Volkswagen, se félicitait d'avoir déjà prévendu toute sa production jusqu'au début 2024 : « Nous avons une très forte demande, et actuellement le carnet de commandes dépasse dix-huit mois. » Même constat chez Ferrari, où les ventes records dessinent un avenir en rose.

Environ un million et demi de voitures de luxe, dont le prix de base démarre à 80 000 euros et peut atteindre plusieurs millions pièce, ont été vendues dans le monde l'an passé. Les marges variant de 10 % pour les moins chères à près de 40 % pour celles dans le haut de la fourchette. Leurs fabricants s'appellent Ferrari, McLaren, Lamborghini, Lotus, mais aussi Aston Martin, Bentley ou Rolls-Royce. Ils conçoivent et construisent quelques milliers d'unités par an. Chacune est assemblée à la demande et il faut généralement compter plus de six mois pour recevoir sa commande même si la fabrication ne prend pas aussi longtemps. L'attente fait partie du processus d'achat si particulier dans l'univers du luxe. D'ailleurs, l'ancien patron de FCA et de Ferrari, Sergio Marchionne, expliquait lui-même que la marque au cheval cabré devait produire toujours un véhicule de moins que la demande et s'en tenir à cette équation. Le meilleur moyen de garantir le « pricing power » de ces voitures.

Comment expliquer une telle fièvre ? Tout simplement par la croissance du nombre de « super » et d' « ultra riches » dans le monde. Ces deux catégories sont classées selon leur capacité d'investissement : les « super riches » ont entre 1 et 30 millions de dollars à dépenser et les « ultra riches » plus de 30 millions de dollars. « Aux États-Unis, on comptait 58 000 foyers d' « ultra riches » en 2021 et ils devraient être 70 000 en 2025. En Chine, ils devraient passer de 37 000 à 61 000 en 2025 » , souligne Thomas Morel, directeur associé chez McKinsey France. Ces nouveaux fortunés ont déplacé le centre de gravité des ventes d'automobiles de luxe. Il a ainsi glissé de l'Amérique du Nord et de l'Europe vers l'Asie principalement, la Chine en tête. De fait, Ferrari a vu ses livraisons dans la région Chine-Hongkong-Taïwan bondir de 116 % au deuxième trimestre 2022 et progresser de 4 % seulement en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

Ce mouvement a encouragé l'émergence de nouveaux concurrents pour les McLaren, Aston Martin, Lamborghini... W Motors est né au Liban il y a une dizaine d'années avant de s'installer à Dubaï. Il a sorti son premier hypercar, Lykan, en 2013. Avec ses phares incrustés de pierres précieuses et sa décoration intérieure dorée à l'or fin, ce bijou coûte 3,4 millions de dollars. En Europe, le croate Rimac, qui a pris le contrôle de Bugatti, propose déjà la Nevera, une voiture de sport électrique à 2 millions d'euros. Une autre marque européenne s'installe sur ce créneau : le designer italien Pininfarina est devenu un constructeur de voiture de luxe à part entière. Racheté en 2015 par l'indien Mahindra, il a lancé il y a deux ans la Battista, une voiture de sport 100 % électrique à 2,5 millions d'euros codéveloppée avec Rimac. Du côté des grands noms du luxe, aucun n'a encore basculé dans le 100 % électrique.

Aujourd'hui, c'est plutôt la montée en puissance des SUV qui rebat les cartes d'un marché du luxe longtemps divisé entre des voitures de sport et des berlines ultraclassiques (Rolls-Royce, Bentley). Toutes les griffes s'y sont mises : Ferrari dégaine aujourd'hui son Purosangue. Celui de Lamborghini, baptisé Urus, est son best-seller. Rolls a son Cullinan, Bentley son Bentayga... Tous vont électrifier ces gros modèles qui vont progressivement s'imposer dans l'univers du luxe. « Les SUV répondent mieux aux besoins d'un usage quotidien et en particulier aux contraintes physiques d'une population plus âgée » , résume Thomas Morel, qui imagine même que certains clients fortunés posséderont un SUV premium pour tous les jours et un SUV plus luxueux pour le plaisir...

Mais les amoureux des voitures de luxe sont aussi des investisseurs qui surveillent la valeur résiduelle de leur conquête. Force est de constater que celle des hypercars sportifs grimpe d'année en année. Rien ne dit que les SUV de luxe connaîtront le même sort.
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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 01 nov. 2022 19:11





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Message par ze_shark » 02 nov. 2022 12:18


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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Tom63 » 02 nov. 2022 19:00

Encore un géant de l'âge d'or qui s'éteint.
Quel parcours extraordinaire et que de voitures sensationnelles conçues sous sa direction, de la 250 GTO (dont il a fini le travail) aux F1 des années 80, en passant par les séries P (la P4.....ImageImageImage) en endurance, à la dynastie des 312T de f1 au combien victorieuses, notamment avec Niki Lauda.
Et une longévité sans pareil, surtout chez Ferrari...

Je ne peux que vous encourager à regarder les vidéos tournées avec lui par Davide Cironi :



Thomas

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 12 déc. 2022 20:05

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 24 déc. 2022 17:13

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Re: La future philosophie des Ferrari de route

Message par Corsugone » 01 janv. 2023 17:01

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