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Lamborghini Urus, Aventador SVJ et Super Trofeo, 991 GT2 RS Weissach, California et une R8 dans un même garage.
L'Urus et l'Aventador ont un son dément. La California a été "achetée" pour pouvoir acheter une 488 Pista.

Avgas a écrit : ↑

17 déc. 2018 15:01

La California a été "achetée" pour pouvoir acheter une 488 Pista.

Sont quand même forts chez Ferrari...

J'ai également la sensation que chez Lambo ce fut la même chose...

J'ai entendu dire que Porsche fait de même, pour avoir un GT2RS il faut également acheter une Panamera...

Pour une GT3 Touring sport, un ami a du commander un Cayenne turbo essence.

Pour une LaFerrari, un nouveau client de Luxembourg à commandé 458 et FF...

La GT2 RS a été disponibilisée aprés qu'un client se soit désisté et avec la condition de ne pas la revendre avant 12 mois.

Ce n’est pas le bon fil, mais je trouve ces pratiques d’une éthique fort discutable. J’ai aussi eu vent d’enveloppes épaisses pour prioriser une allocation.


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N'est-ce pas la définition même d'un système libéral ?

Aux Etats-Unis, les dealers ont le droit d'applique de copieux mark-ups et ne se gênent pas. Chez nous, la rareté se paie par la fidélité à la marque. Après tout, une GT2 RS ou une 488 Pista n'est pas un bien de première nécessité. Que l'accès à ses modèles rares se fasse à la relation privilégiée avec le vendeur (copinage) ou au portefeuille bien garni ne me choque pas.

Avant la notion de bon client, c'était celui qui avait déja acheté plusieurs autos sur plusieurs années chez le même concessionnaire. Maintenant on regarde sur internet à échelon européen plutôt que de se limiter aux 3 concessions autour de chez soi. La prolifération des gammes fait qu'il y a forcémment des modèles/ configurations qui suivant les marchés se vendent moins bien, voir pas du tout. Donc c'est de bonne guerre d'éssayer de fourguer les "invendables" dans un paquet avec la star de tous les désirs.

Je ne le vois pas ainsi. Que le marché fonctionne par autorégulation est un fondement d’un système libéral. La transparence de l’information en fait aussi partie. Dans ce cadre, le mark up ou le rabais y contribuent.
Les pratiques dont nous parlons tiennent d’un système basé sur la réputation et le clientélisme.
Ce malaise touche aussi d’autres marchés comme l’horlogerie. Ce que certains obtiennent après avoir subi un racket, d’autres l’ont très facilement.
Cela ne me choque pas, mais me dérange même je constate régulièrement faire partie des privilégiés.


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Pour Ferrari, le dossier de « candidature » est envoyé à l’usine par la concession avec le courrier de recommandation étoffé (ou pas) et ces derniers insistent sur le fait que vous comprenez pour être en haut de la liste ce serait bien vu d’acheter aussi tel et tel si le client ne les a pas déjà. La version officiel est : c’est l’usine qui décident mettez toutes les chances de votre cote. Chaque concession a un nombre alloué de série limité. Celui qui a le cash fait une bonne affaire. Si il faut lâcher 5/600 000 en plus des 2M pour une Laferrari en sachant que sous 3/4 ans elle va doubler de valeur... je veux bien le faire. Et pour limiter la casse il faut revendre rapidement et encaisser 5/10% de perte sur les deux modèles «  d’accompagement ». Ça reste terriblement rentable.

La relation de copinage avec le vendeur (pour reprendre les mots du requin) fait que celui-ci doit avoir un intéressement au bénéfice lors de revente de la rareté.
Je ne pense pas que ce bonus apparaisse sur sa déclaration d'impôts.

Pour le reste c'est une question d'offre et de demande, sur un produit de luxe tout est permit, celui qui n'est pas sélectionné n'en mourra pas

J'avais aussi entendu, par le Directeur d'une concession Porsche en Suisse, que pour obtenir certains modèles, l'usine "oblige" à la commande d'autres trucs..

C'était par exemple le cas des 918: me souviens plus ce qu'il avait du commander pour avoir les 2 918 commandées par des clients, seul souvenir précis: 2 voitures "de série" pour une 918. Et à priori, c'est tout à fait transparent du côté de l'usine, ils ne s'en cachent pas lorsque le concessionnaire fait une demande pour un modèle "spécial".

bacchus a écrit : ↑

18 déc. 2018 10:49

Pour une LaFerrari, un nouveau client de Luxembourg à commandé 458 et FF...

Si c'est le cas c'est presque une affaire, je pensais qu'il fallait disposer d'une collection plus conséquente pour obtenir une LaFerrari. Un ami avait voulu une F12 TdF et le concessionnaire avait un nombre de disponibilités x. Et plusieurs collectionneurs détenant bien plus de Ferrari que lui l'ont obtenue, mais pas lui. Détail cocasse, ce concessionnaire en vends maintenant une...

Personnellement la pratique ne me choque pas du tout, je suis juste un peu jaloux

Et pour rallonger la liste, souvenons-nous que la Porsche 991 Turbo Spyder Edition était réservée aux heureux acquéreurs d'une 918.