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ABB décroche le contrat d'un projet pilote en ville de Genève avec les TPG pour une ligne (la ligne 23) de bus électriques avec recharge par induction aux arrêts (15s à 600kW), et un boost de 4-5 minutes en fin de ligne.

C'est intéressant mais quel est l'intérêt de devoir enterrer des transfos inductifs à chaque arrêt au lieu de lignes aériennes comme les bons vieux trolleybus ? Hormis la pollution visuelle de cette forêt de cables, je saisis mal comment ça fait avancer le schmilblick.

Il y a peut-être les problématiques liées au fonctionnement des lignes aériennes. (déraillement, etc.) On en voit souvent en panne qui sont obligés de démarrer les moteurs thermiques.

Ces problèmes pourraient d'ailleurs être transposés à des transfos inductifs enterrés...

L'implanation des lignes est validée par l'office fédéral des transports. C'est une procédure juste incroyable.

De plus les ancrages sur les façades sont compliqués à mettre en place. Sans parler de la profondeur des mâts qui soutiennent les lignes. A mon avis enterrer des transformateurs sera nettement plus simple que de tirer des lignes aériennes, qui de surcroît compliment plein de travaux lorsque l'on travaille à proximité.

Oui il y aurait peut-être une histoire de coûts. Serait curieux de savoir.

Pourquoi faudrait il installer une ligne aérienne sur tout le trajet et non pas seulement aux arrêts pour la recharge ?

Je ne serais pas étonné que la maintenance des lignes aériennes, leur sensibilité aux intempéries et les pieces d'usure (contact avec la ligne) souent une partie de la réponse. Ensuite, pourquoi pas une ligne aérienne seulement aux arrêts? Car on a peu de tdmps aux arrêts et donc s'il faut perdre ne serait ce que 4 ou 5 secondes à aller au contact de la ligne et à en sortir, ca va vite plomber le projet.