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Une mise-à-jour, les liens sur les sites des administrations changent fréquemment.



A toutes fins utiles, pour ceux qui souhaiteraient rendre leurs numéros de plaques anonymes, une liste de liens vers les formulaires des services des autos. Plutôt que d'enlever ou retourner vos plaques sur circuit, les effacer des photos, il parait plus simple et efficace de les anonymiser. A bon entendeur.

ze_shark a écrit :Il suffit pourtant, dans la plupart des cantons, de remplir un simple formulaire pour s'assurer l'anonymat et échapper à la divulgation d'informations personnelles à des fins frivoles voire malhonnêtes ou nuisibles.

Argovie: lien
Berne: (pdf)
Bâle Campagne: (pdf)
Bâle Ville: (pdf sample letter)
Fribourg: (pdf)
Genève: (pdf)
Jura: (pdf)
Lucerne: (pdf)
Neuchatel: (pdf)
Nidwalden: pdf
Vaud: formulaire
Valais: (lien)
Zurich: lien

Réponse générique reçue il y a quelques jour qui reprenait la loi comme quoi ils étaient fondés à transmettre les données nécessaires à la poursuite d'une infraction aux autorités des pays ayant conclu des accords avec la Suisse dont l'Allemagne. Réponse immédiate de ma part sur les 3 points qui me posent souci:
- est ce qu'une commune correspond à la définition d'autorité? Pour moi non car un employé communal n'est pas spécialement assermenté ou soumis à un secret fort de fonction (avec sanction du même niveau qu'un policier en cas de violation). Ma compréhension est que la police délègue aux communes la mesure de vitesse mais je ne suis pas convaincu pour autant que l'OFROU ait le droit de transmettre les données au délégué qui n'est pas l'autorité du pays.
- Est il vraiment nécessaire de transmettre l'ensemble de mes prénoms et ma date de naissance pour me faire parvenir une infraction? Selon moi, ce n'est pas le cas et donc c'est une violation d'autant plus grave que ces infos servent souvent de facteur d'authentification et donc que ca se ballade dans la nature, c'est pas normal.
- Problématique du mauvais matching: la commune allemande a envoyé comme demande mon numéro suivi d'un O (la lettre) alors qu'en fait, c'était un 0 (le chiffre). Problème: l'OFROU a ignoré ce O et donnée les infos de ma plaque. Pour moi, l'OFROU n'a le droit de transmettre que le matching exact et pas le matching le plus proche. L'algorithme est donc à mon sens non conforme à la législation sur laquelle il s'appuie vu qu'il peut retourner des informations d'une plaque approchante qui n'a rien à voir avec l'infraction.

Visiblement, l'OFROU est donc un peu light avec son implémentation de la réglementation. J'avoue que ca me gave au plus haut point car dans mon domaine, on nous fatigue avec des réglementations infernales qui nous forcent à détecter tout mélange ou fraction d'information qui permettrait d'identifier facilement une personne physique et quand c'est le cas, à mettre cette information dans des conditions de sécurité draconiennes. Et pendant ce temps là, l'OFROU joue open book, renvoie à des tiers qui ne sont pas vraiment des autorités des détails inutiles sur un contrevenant et en plus en se trompant de contrevenant de manière grossière facilement détectable. Donc j'entends bien qu'ils finissent par reconnaître que la loi qu'ils invoquent n'a pas du tout été respectée et qu'ils cessent immédiatement de transmettre les informations tant qu'ils n'ont pas bétonné avec un minimum de sérieux leur processus. Le coup du O à la place du 0, ca se gère pas en zappant le O mais soit en retournant rien, soit en demandant au demandeur si son O ne serait pas plutôt un 0.

Suite au prochain épisode.

J'en aurais ajouté une quatrième: quel est en général le fardeau de la preuve imposé par l'accord de coopération en question si des erreurs grossières ne sont pas cause de refus ? Je ne serais pas surpris si l'échange était de nature automatique.

ze_shark a écrit :J'en aurais ajouté une quatrième: quel est en général le fardeau de la preuve imposé par l'accord de coopération en question si des erreurs grossières ne sont pas cause de refus ? Je ne serais pas surpris si l'échange était de nature automatique.

Voire pire: un accès libre à la base de données sans aucune vérification de ce qui fonde la requête ni de qui utilise le login.

Avec maintenant un peu de recul, mettre des photos sur internet de notre propre véhicule avec les plaques visibles, vous en pensez quoi ?

J’ai également passé par le SAN Vaud pour faire bloquer les données me concernant.

J'en pense que le risque est faible, et que pour ceux que ça inquiète, il suffit de lever le petit doigt pour avoir un anonymat total.

ze_shark a écrit : ↑

30 nov. 2019 19:38

J'en pense que le risque est faible, et que pour ceux que ça inquiète, il suffit de lever le petit doigt pour avoir un anonymat total.

Effectivement, j’ai relu vos post et je pense aussi qu’il y a finalement peu de risque. Surtout si l’on bloque les informations via le SAN.

Je viens de trouver un site qui peut être intéressant pour certains cantons non listés ci-dessus:

https://www.linker.ch/eigenlink/autonummern_sperren.htm