Re: Ventes Aston Martin
Publié : 28 juin 2023 13:26
Aston Martin espère s'inventer un brillant avenir dans l'ultra-luxe
Les Echos
Sauvée il y a trois ans par un milliardaire canadien, la marque préférée de James Bond cherche son salut dans le très haut de gamme et l'électrique. Avec des objectifs ambitieux malgré la difficulté de la tâche.
Doubler les ventes et quadrupler les bénéfices en cinq ans, c'est le nouvel objectif ambitieux, très ambitieux, d'Aston Martin. Balloté ces dernières années,accumulant les pertes et les déconfitures boursières, le constructeur automobile préféré de James Bond espère redevenir rapidement rentable malgré la bascule vers l'électrique, qui complique sérieusement la donne.
Le fabricant britannique de voitures de luxe vise à horizon 2027-2028 un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de livres et un résultat opérationnel de 800 millions, en faisant le pari osé que son accélération dans les véhicules électriques lui permette de générer une marge brute de 40 %.
Lawrence Stroll, propriétaire depuis trois ans de l'entreprise installée à Gaydon, dans le centre de l'Angleterre, depuis 110 ans, espère vendre un jour 17.000 voitures par an, contre 6.400 l'an dernier. « Je devrais être anobli » pour avoir sauvé des milliers d'emplois, a lancé le milliardaire canadien, qui affirme l'avoir fait avec ses investissements « faramineux » dans le constructeur et son écurie de Formule 1 et le sauvetage réalisé en 2020.
Lundi, Aston Martin a annoncé un partenariat technologique avec Lucid Motors, un petit spécialiste américain de la voiture électrique racheté par le fonds souverain de l'Arabie saoudite. Ce dernier, dirigé par un ancien cadre de Tesla, fournira à la marque anglaise une propulsion électrique « haute performance », à la place de Mercedes, ainsi qu'une nouvelle plateforme capable de soutenir plusieurs véhicules - de la petite sportive au gros SUV.
Concurrence sévère
L'industriel allemand est présent au capital d'Aston Martin à hauteur de 9 %, Lawrence Stroll possédant 21 %, le chinois Geely et le fonds souverain saoudien détenant chacun 18 %. Aston Martin espère lancer sa voiture 100 % électrique d'ici à fin 2025, celle-ci devant être la première d'une gamme complète « ultra-luxe » comprenant des modèles hypercar, grand tourisme, sports, GT et SUV. En attendant, un modèle hybride rechargeable est prévu l'an prochain.
Malgré ses prestigieux parrains et ses grandes ambitions, Aston Martin est dans une situation délicate, au vu de ses finances et de la concurrence : l'entreprise doit faire face aux appétits de Tesla, qui a promis pour les prochaines années un petit bolide,et de Renault qui mise gros sur Alpine, sans oublier l'inoxydable Porsche. Autant d'acteurs aux poches plus ou moins profondes. Sans oublier, à l'échelon supérieur, la concurrence de Ferrari ou de Lamborghini.
Les Echos
Sauvée il y a trois ans par un milliardaire canadien, la marque préférée de James Bond cherche son salut dans le très haut de gamme et l'électrique. Avec des objectifs ambitieux malgré la difficulté de la tâche.
Doubler les ventes et quadrupler les bénéfices en cinq ans, c'est le nouvel objectif ambitieux, très ambitieux, d'Aston Martin. Balloté ces dernières années,accumulant les pertes et les déconfitures boursières, le constructeur automobile préféré de James Bond espère redevenir rapidement rentable malgré la bascule vers l'électrique, qui complique sérieusement la donne.
Le fabricant britannique de voitures de luxe vise à horizon 2027-2028 un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de livres et un résultat opérationnel de 800 millions, en faisant le pari osé que son accélération dans les véhicules électriques lui permette de générer une marge brute de 40 %.
Lawrence Stroll, propriétaire depuis trois ans de l'entreprise installée à Gaydon, dans le centre de l'Angleterre, depuis 110 ans, espère vendre un jour 17.000 voitures par an, contre 6.400 l'an dernier. « Je devrais être anobli » pour avoir sauvé des milliers d'emplois, a lancé le milliardaire canadien, qui affirme l'avoir fait avec ses investissements « faramineux » dans le constructeur et son écurie de Formule 1 et le sauvetage réalisé en 2020.
Lundi, Aston Martin a annoncé un partenariat technologique avec Lucid Motors, un petit spécialiste américain de la voiture électrique racheté par le fonds souverain de l'Arabie saoudite. Ce dernier, dirigé par un ancien cadre de Tesla, fournira à la marque anglaise une propulsion électrique « haute performance », à la place de Mercedes, ainsi qu'une nouvelle plateforme capable de soutenir plusieurs véhicules - de la petite sportive au gros SUV.
Concurrence sévère
L'industriel allemand est présent au capital d'Aston Martin à hauteur de 9 %, Lawrence Stroll possédant 21 %, le chinois Geely et le fonds souverain saoudien détenant chacun 18 %. Aston Martin espère lancer sa voiture 100 % électrique d'ici à fin 2025, celle-ci devant être la première d'une gamme complète « ultra-luxe » comprenant des modèles hypercar, grand tourisme, sports, GT et SUV. En attendant, un modèle hybride rechargeable est prévu l'an prochain.
Malgré ses prestigieux parrains et ses grandes ambitions, Aston Martin est dans une situation délicate, au vu de ses finances et de la concurrence : l'entreprise doit faire face aux appétits de Tesla, qui a promis pour les prochaines années un petit bolide,et de Renault qui mise gros sur Alpine, sans oublier l'inoxydable Porsche. Autant d'acteurs aux poches plus ou moins profondes. Sans oublier, à l'échelon supérieur, la concurrence de Ferrari ou de Lamborghini.