Comment est née votre passion?
Parents totalement désintéressés de la chose, j'ai été, depuis ma naissance paraît-il, d'un calme olympien à l'arrière des différentes 2CV qu'ils ont eues, seule voiture à laquelle ils vouaient un véritable culte, sans doute pour le côté soixante-huitard, ainsi que pour le fait que cette voiture était increvable et capable de s'affranchir de toutes les météos sans la moindre préparation. Fallait-il encore s'accommoder de certains petits désagréments (je pourrais écrire un bouquin d'anecdotes, mais suis tout à fait heureux d'avoir eu cette enfance).
On dit des fois que l'hérédité saute une génération, ma grand-mère maternelle dans sa jeunesse avait été à son époque la seule femme à faire taxi de nuit à Paris (fierté impérissable d'avoir notamment pu transporter LE Général), et avait conduit sur les routes sa première Harley à l'âge de 12 ans !! Très spéciale, la grand-mère...
Elle travaillera dans d'autres domaines par la suite, mais étrangement, se retrouvera responsable de la gestion d'un site de vacances destiné aux employés d'Elf-Aquitaine sur les dernières années précédant sa retraite...
Ce sera d'ailleurs avec elle au volant que me viendra sans doute la passion de la vitesse lors d'une petite ballade en DS à 160kmh (moi, les yeux écarquillés de voir cette vitesse s'afficher ; imaginez après la deuche !!) sur une route nationale il y a plus d'un quart de siècle en arrière.
En bon autodidacte observateur, à l'âge de 8-9 ans, je devais être capable de reconnaître grosso modo 75% de la production automobile de masse.
La chance aussi d'être dans une école de rêve avec des petits camarades aux parents fortunés me permettra très tôt des petits trajets en Abarth, en Range Rover, en 911, en 635 CSi, en XJ, et pinacle du luxe, régulièrement en Mercedes 600 Pullman (les W100) !
De longues virées à travers toute l'Europe ne feront que renforcer mon goût pour ce mode de transport, incarnation pour moi de la liberté, qui permet de passer par, s'arrêter et repartir où l'on veut quand on veut (souvenirs de nuits passées à l'intérieur, notamment sur la digue en Hollande, ou encore sur une montagne en Corse, juste parce que le spectacle au pare-brise était splendide).
Tout en continuant à me "cultiver" au travers des années, c'est surtout vers 1999 que je commencerai à acquérir une connaissance vraiment de pointe (ou de niche) avec une préférence marquée pour les productions limitées d'une île de gens bizarres au nord-ouest de chez nous : UK.
Rien d'étonnant à cela vu que c'est une autre île (où les volants sont aussi à droite et où les gens sont aussi bizarres) qui a déjà toutes mes faveurs depuis longtemps, et pas que dans le domaine automobile : le Japon.
Au jour d'aujourd'hui, j'ai eu la chance de conduire un peu plus de 200 modèles différents de voitures, et j'espère bien que le compteur continuera d'augmenter régulièrement !!
PS spécial pour la moto :
Papa aime bien la moto, donc dès l'âge de 7 ans, je fais des tours sur le siège arrière et à 14 ans tannerai mon père pour avoir un "bogue" comme tous les copains, mais non, je devrai attendre mes 18 ans pour avoir sa vieille Yamaha SR125 avec laquelle je ferai quelques milliers de kms jusqu'au funeste 7 mai 1998 qui me vaudra, grâce à une voiture conduite par un papi de 75 ans qui ne m'avait pas vu, 7 mois et demi de béquilles et une barre en titane dans la jambe pendant 5 ans. Suite à cela, je remonterai tout de même sur différentes bécanes mais n'en rachèterai pas, forcé de constater lors de mes 2 accidents (il y en avait eu un autre moins grave 1 an auparavant au même endroit) qu'on peut être parfaitement dans le cadre de la loi, n'avoir strictement aucun tort, et néanmoins subir des préjudices particulièrement graves.
On dit des fois que l'hérédité saute une génération, ma grand-mère maternelle dans sa jeunesse avait été à son époque la seule femme à faire taxi de nuit à Paris (fierté impérissable d'avoir notamment pu transporter LE Général), et avait conduit sur les routes sa première Harley à l'âge de 12 ans !! Très spéciale, la grand-mère...
Elle travaillera dans d'autres domaines par la suite, mais étrangement, se retrouvera responsable de la gestion d'un site de vacances destiné aux employés d'Elf-Aquitaine sur les dernières années précédant sa retraite...
Ce sera d'ailleurs avec elle au volant que me viendra sans doute la passion de la vitesse lors d'une petite ballade en DS à 160kmh (moi, les yeux écarquillés de voir cette vitesse s'afficher ; imaginez après la deuche !!) sur une route nationale il y a plus d'un quart de siècle en arrière.
En bon autodidacte observateur, à l'âge de 8-9 ans, je devais être capable de reconnaître grosso modo 75% de la production automobile de masse.
La chance aussi d'être dans une école de rêve avec des petits camarades aux parents fortunés me permettra très tôt des petits trajets en Abarth, en Range Rover, en 911, en 635 CSi, en XJ, et pinacle du luxe, régulièrement en Mercedes 600 Pullman (les W100) !
De longues virées à travers toute l'Europe ne feront que renforcer mon goût pour ce mode de transport, incarnation pour moi de la liberté, qui permet de passer par, s'arrêter et repartir où l'on veut quand on veut (souvenirs de nuits passées à l'intérieur, notamment sur la digue en Hollande, ou encore sur une montagne en Corse, juste parce que le spectacle au pare-brise était splendide).
Tout en continuant à me "cultiver" au travers des années, c'est surtout vers 1999 que je commencerai à acquérir une connaissance vraiment de pointe (ou de niche) avec une préférence marquée pour les productions limitées d'une île de gens bizarres au nord-ouest de chez nous : UK.
Rien d'étonnant à cela vu que c'est une autre île (où les volants sont aussi à droite et où les gens sont aussi bizarres) qui a déjà toutes mes faveurs depuis longtemps, et pas que dans le domaine automobile : le Japon.
Au jour d'aujourd'hui, j'ai eu la chance de conduire un peu plus de 200 modèles différents de voitures, et j'espère bien que le compteur continuera d'augmenter régulièrement !!
PS spécial pour la moto :
Papa aime bien la moto, donc dès l'âge de 7 ans, je fais des tours sur le siège arrière et à 14 ans tannerai mon père pour avoir un "bogue" comme tous les copains, mais non, je devrai attendre mes 18 ans pour avoir sa vieille Yamaha SR125 avec laquelle je ferai quelques milliers de kms jusqu'au funeste 7 mai 1998 qui me vaudra, grâce à une voiture conduite par un papi de 75 ans qui ne m'avait pas vu, 7 mois et demi de béquilles et une barre en titane dans la jambe pendant 5 ans. Suite à cela, je remonterai tout de même sur différentes bécanes mais n'en rachèterai pas, forcé de constater lors de mes 2 accidents (il y en avait eu un autre moins grave 1 an auparavant au même endroit) qu'on peut être parfaitement dans le cadre de la loi, n'avoir strictement aucun tort, et néanmoins subir des préjudices particulièrement graves.
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SebM
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Toi aussi tu fais une liste ??Alster a écrit : Au jour d'aujourd'hui, j'ai eu la chance de conduire un peu plus de 200 modèles différents de voitures, et j'espère bien que le compteur continuera d'augmenter régulièrement !!
J'en suis à plus de 350 il me semble... on est des grands malades !!!! 
L'ingratitude est la seule porte de sortie pour ceux que la reconnaissance embarrasse
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La grenouille
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