OLI 911
Publié : 08 juil. 2009 18:18
Bonjour, je me présente, Oliver, 41 ans (l’âge de raison ?), je bosse dans le trading de matière première à Lausanne. Malgré mes préférences pour les allemandes (comme moi), j’essaye de ne pas faire de monoculture et donc ce site m’a séduit par sa variété. J’aime également les voyages (bien obligé pour le boulot) le golf (relaxant) et le ski (banal en Suisse). J’ai rencontré quelques membres d’Asphalte lors de la sortie de Bresse du 8 juin.
Mais comme on parle de voitures, un résumé des objets de ma passion.
La 1ère une Peugeot 205 GTI rouge de 1985 (1.6 105 cv). Excellente voiture, surtout la tenue de route, freinage moyen (des tambours à l’arrière). Souvenirs d’autoroutes allemandes le pied au plancher, 195 compteur vent dans le dos, puis soudain blink blink, appels de phares d’une grosses Merco à 240 qui dit « pousse-toi de ma 4ème voie ». Un peu la honte.
(pas la mienne sur la photo)

Puis le virus des italiennes qui chantent m’a pris : Alfa Romeo GTV6 2.5 anthracite de 1986, un son extraordinaire, une bonne tenue de route (améliorée par ressorts courts, jantes un poil plus larges), propulsion pour le fun, belle ligne. Bon des tas de misères, notamment électriques (impossible d’avoir les 4 feux avants qui fonctionnent en même temps), collecteurs d’échappements explosé sur un gendarme couché (c’est un des point le plus bas de la voiture et à chaud ça se brise comme du verre), perte de bouchon de vidange du carter sur l’autoroute (joli nuage de fumée, l’huile se répandant sur les échappements), flectors de cardans etc. Etonnant comme une voiture aussi emm.. peut malgré tout séduire et laisser de bons souvenirs.

Après une Lancia Delta turbo rouge de 1988 (1.6 130 cv) avec une petite augmentation de pression réglable dans l’habitacle. Rien de spécial cette caisse, la misère sans le charme.
(photo d’usine)

Là j’abandonne définitivement les 4 cylindres (question de musique, le v6 de l’Alfa me manque), et prend une BMW 325i cabrio champagne métal de 1988 (2.5 170 cv). Jolie voiture, bien finie, assez rapide, propulsion de nouveau. Je dois dire que 215 sans toit sur l’autoroute des vacances, c’est une expérience particulière (tu deviens sourd et abruti au bout d’une heure).

Un rapide interlude avec une Porsche 928 S blanche de 1981 bon marché à fort kilométrage, (V8 4.9 310 cv) dont le manque d’entretien des proprios précédents aura été fatal au moteur (courroie négligée). Une bonne leçon sur comment faire attention quand on achète une voiture dont le carnet de service se serait perdu entre la cuisine et la salle de bains.
(pas la mienne sur la photo)

Ensuite une occasion en or, Audi S2 coupé noire de 1991, la descendante de la quattro (5 cyl. 2.2 220 cv). Je l’avais achetée neuve chez Habertur pour mon patron à Athènes, on avait passé du temps à la configurer et choisir les bonnes couleurs et options (je l’ai dissuadé de prendre le blanc nacré). Elles étaient vraiment fabriquées sur commande avec des délais assez longs. Et j’ai eu la possibilité de la racheter peu kilométrée à bas prix (au point qu’on me l’a reprise 2 ans et 60'000 km plus tard au même prix). Là ça commence à aller très vite, avec une tenue de route à l’avenant. Souvenirs d’Italie avec une 348 sur l’autoroute mouillée (le pauvre s’est fait une grosse frayeur, sans mal heureusement) et une 500 SL au taquet sous le soleil.

Puis enfin, le jour béni est arrivé : une Porsche 911 turbo 3.3 bleue foncé 300 cv de 1985 (type 930). Le rêve ultime depuis que mon parrain m’avait filé le virus lorsque j’avais 12 ans. Deux années de bonheur, a profiter d’une boite 4 atypique avec la 1ère longue (100 km/h), des freins puissants même si difficiles à doser, un look d’enfer, le wrraaapp de la soupape de décharge, une vraie supercar. Malheureusement on pense qu’on maîtrise, on se surestime et pouf, je suis sorti tout droit dans un virage, arrivé trop vite, roues bloquées ça ne pardonne pas. Que du matériel heureusement, quelques regrets et une bonne leçon.

Désarçonné il faut remonter sur le cheval, Porsche 911 Turbo II schiste métallisé de 1991 3.3 320 cv (type 964). Encore plus de bonheur, une franche amélioration, meilleure boîte, freins, tenue de route, aéro, finition, confort, sans rien sacrifier à la poussée. Une excellente voiture qui ne me laissera que des bons souvenirs, dont un cours AMAG au Castellet d’avant HTTT.

Puis la famille arrivant, il faut de la place et du raisonnable, donc Audi S4 berline noire de 1999 (2.7 biturbo 265 cv). Là encore la réputation de finition d’Audi n’est pas usurpée. Véritable berline sportive, énormément de couple (400 Nm dispo dés 1850 t/min je crois), une superbe musique, très très polyvalente (« a wolf in sheep’s closing »). Presque la voiture idéale, si ce n’était que c’est celle du voisin.

Mais les virus de Zuffenhausen sont tenaces et je replonge pour une 911 turbo 3.6 noire 408 cv de 1996 (type 993 biturbo). Particularité, l’intérieur rouge sang de bœuf, on aime ou on déteste, mais ça ne laisse pas indifférent. Et de nouveau beaucoup de bonheur, ça va de plus en plus vite, la ligne me plaît énormément (encore aujourd’hui) le wrraapp est toujours là. Encore plus supercar, on se prend facilement pour le roi de la route et il n’y a pas grand-chose qui suive, encore moins qui distance. Le pied géant et je la regrette encore (un peu).

Puis la raison refait surface de nouveau, alors je prends une Audi RS4 gris arctique de 2001, petite prépa MTM (2.7 biturbo 420 cv). On est en terrain familier, si ce n’est qu’il y a 155 cv de plus que la berline S4 et forcément ça se sent. Et à mon avis cela compense largement le couple un peu plus haut perché que la S4. De plus le look est superbe, agressif sans en faire trop à mon avis, et encore d’actualité aujourd’hui.

Mais mais mais ??? Ils fabriquent toujours des 911 ??? avec le moteur derrière ??? Il m’en faut une et récemment la grosse RS4 a fait place à une petite 997 Carrera 4S X51 (mk1) gris kerguelen, 3.8 et 381 cv donc. Ma 1ère 911 en atmo donc, et si le coup de pied au c.l manque, les montées lyriques et régulières compensent. Le manque de couple relatif rassure également en sortie de virage. Mais je vous la présenterai plus en détails dans un topic dédié.

En espérant que cette tartine ne vous aura pas trop ennuyé, au plaisir de vous lire, et peut-être de vous rencontrer.
Mais comme on parle de voitures, un résumé des objets de ma passion.
La 1ère une Peugeot 205 GTI rouge de 1985 (1.6 105 cv). Excellente voiture, surtout la tenue de route, freinage moyen (des tambours à l’arrière). Souvenirs d’autoroutes allemandes le pied au plancher, 195 compteur vent dans le dos, puis soudain blink blink, appels de phares d’une grosses Merco à 240 qui dit « pousse-toi de ma 4ème voie ». Un peu la honte.
(pas la mienne sur la photo)

Puis le virus des italiennes qui chantent m’a pris : Alfa Romeo GTV6 2.5 anthracite de 1986, un son extraordinaire, une bonne tenue de route (améliorée par ressorts courts, jantes un poil plus larges), propulsion pour le fun, belle ligne. Bon des tas de misères, notamment électriques (impossible d’avoir les 4 feux avants qui fonctionnent en même temps), collecteurs d’échappements explosé sur un gendarme couché (c’est un des point le plus bas de la voiture et à chaud ça se brise comme du verre), perte de bouchon de vidange du carter sur l’autoroute (joli nuage de fumée, l’huile se répandant sur les échappements), flectors de cardans etc. Etonnant comme une voiture aussi emm.. peut malgré tout séduire et laisser de bons souvenirs.

Après une Lancia Delta turbo rouge de 1988 (1.6 130 cv) avec une petite augmentation de pression réglable dans l’habitacle. Rien de spécial cette caisse, la misère sans le charme.
(photo d’usine)

Là j’abandonne définitivement les 4 cylindres (question de musique, le v6 de l’Alfa me manque), et prend une BMW 325i cabrio champagne métal de 1988 (2.5 170 cv). Jolie voiture, bien finie, assez rapide, propulsion de nouveau. Je dois dire que 215 sans toit sur l’autoroute des vacances, c’est une expérience particulière (tu deviens sourd et abruti au bout d’une heure).

Un rapide interlude avec une Porsche 928 S blanche de 1981 bon marché à fort kilométrage, (V8 4.9 310 cv) dont le manque d’entretien des proprios précédents aura été fatal au moteur (courroie négligée). Une bonne leçon sur comment faire attention quand on achète une voiture dont le carnet de service se serait perdu entre la cuisine et la salle de bains.
(pas la mienne sur la photo)

Ensuite une occasion en or, Audi S2 coupé noire de 1991, la descendante de la quattro (5 cyl. 2.2 220 cv). Je l’avais achetée neuve chez Habertur pour mon patron à Athènes, on avait passé du temps à la configurer et choisir les bonnes couleurs et options (je l’ai dissuadé de prendre le blanc nacré). Elles étaient vraiment fabriquées sur commande avec des délais assez longs. Et j’ai eu la possibilité de la racheter peu kilométrée à bas prix (au point qu’on me l’a reprise 2 ans et 60'000 km plus tard au même prix). Là ça commence à aller très vite, avec une tenue de route à l’avenant. Souvenirs d’Italie avec une 348 sur l’autoroute mouillée (le pauvre s’est fait une grosse frayeur, sans mal heureusement) et une 500 SL au taquet sous le soleil.

Puis enfin, le jour béni est arrivé : une Porsche 911 turbo 3.3 bleue foncé 300 cv de 1985 (type 930). Le rêve ultime depuis que mon parrain m’avait filé le virus lorsque j’avais 12 ans. Deux années de bonheur, a profiter d’une boite 4 atypique avec la 1ère longue (100 km/h), des freins puissants même si difficiles à doser, un look d’enfer, le wrraaapp de la soupape de décharge, une vraie supercar. Malheureusement on pense qu’on maîtrise, on se surestime et pouf, je suis sorti tout droit dans un virage, arrivé trop vite, roues bloquées ça ne pardonne pas. Que du matériel heureusement, quelques regrets et une bonne leçon.

Désarçonné il faut remonter sur le cheval, Porsche 911 Turbo II schiste métallisé de 1991 3.3 320 cv (type 964). Encore plus de bonheur, une franche amélioration, meilleure boîte, freins, tenue de route, aéro, finition, confort, sans rien sacrifier à la poussée. Une excellente voiture qui ne me laissera que des bons souvenirs, dont un cours AMAG au Castellet d’avant HTTT.

Puis la famille arrivant, il faut de la place et du raisonnable, donc Audi S4 berline noire de 1999 (2.7 biturbo 265 cv). Là encore la réputation de finition d’Audi n’est pas usurpée. Véritable berline sportive, énormément de couple (400 Nm dispo dés 1850 t/min je crois), une superbe musique, très très polyvalente (« a wolf in sheep’s closing »). Presque la voiture idéale, si ce n’était que c’est celle du voisin.

Mais les virus de Zuffenhausen sont tenaces et je replonge pour une 911 turbo 3.6 noire 408 cv de 1996 (type 993 biturbo). Particularité, l’intérieur rouge sang de bœuf, on aime ou on déteste, mais ça ne laisse pas indifférent. Et de nouveau beaucoup de bonheur, ça va de plus en plus vite, la ligne me plaît énormément (encore aujourd’hui) le wrraapp est toujours là. Encore plus supercar, on se prend facilement pour le roi de la route et il n’y a pas grand-chose qui suive, encore moins qui distance. Le pied géant et je la regrette encore (un peu).

Puis la raison refait surface de nouveau, alors je prends une Audi RS4 gris arctique de 2001, petite prépa MTM (2.7 biturbo 420 cv). On est en terrain familier, si ce n’est qu’il y a 155 cv de plus que la berline S4 et forcément ça se sent. Et à mon avis cela compense largement le couple un peu plus haut perché que la S4. De plus le look est superbe, agressif sans en faire trop à mon avis, et encore d’actualité aujourd’hui.

Mais mais mais ??? Ils fabriquent toujours des 911 ??? avec le moteur derrière ??? Il m’en faut une et récemment la grosse RS4 a fait place à une petite 997 Carrera 4S X51 (mk1) gris kerguelen, 3.8 et 381 cv donc. Ma 1ère 911 en atmo donc, et si le coup de pied au c.l manque, les montées lyriques et régulières compensent. Le manque de couple relatif rassure également en sortie de virage. Mais je vous la présenterai plus en détails dans un topic dédié.

En espérant que cette tartine ne vous aura pas trop ennuyé, au plaisir de vous lire, et peut-être de vous rencontrer.