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focusrs05 a écrit :Vi ça l'est !!

C'est cette société qui s'en occupe pour le compte de superformance :

http://www.amc-classics.ch/

Mouse a écrit :1965 Shelby 427 Competition Cobra

SebM a écrit :

focusrs05 a écrit :Vi ça l'est !!

C'est cette société qui s'en occupe pour le compte de superformance :

http://www.amc-classics.ch/

Oh la la... trop coool... une idée des tarifs ???

L’AC Cobra est de retour. Le puissant roadster des années 1960 est de nouveau produit sous le nom d’AC Mk VI, et ce, avec la bénédiction officielle. À bord, on trouve la puissance du V8 de l’actuelle Corvette.

Quel spectacle à couper le souffle! Où qu’elle apparaisse, l’AC Mk VI attire toujours la foule. C’est tout de même étrange: malgré le réchauffement climatique et la chasse au CO2, le roadster suscite une grande sympathie. Aucun regard malveillant, aucune désapprobation, uniquement de l’admiration sincère et de l’intérêt.


L’habitacle, conçu avec le sens du détail.
Rien d’étonnant: l’AC Mk VI est une légende roulante remise au goût du jour par les nouveaux propriétaires de la marque de tradition anglaise. Elle possède le charisme de la légendaire AC Cobra, offre une technique moderne, jouit du statut d’une voiture neuve sans problème et représente presque une bonne affaire par rapport au modèle d’origine. Elle devrait coûter environ EUR 104'000.– plus TVA lorsque l’homologation pour la Suisse sera octroyée et que le premier magasin phare, comme on l’appelle, ouvrira à Coire chez le spécialiste Rusconi & Ulz.

Un charme brut
En liberté, ce roadster primitif inspire un profond respect. On associe sa forme à un charme grossier et un comportement routier à peine maîtrisable. La forme d’origine massive avec des ailes arrondies, le long capot agrémenté d’une calandre ovale sans fioritures et enfin l’arceau de sécurité chromé, uniquement pour le conducteur, provoquent l’étonnement. Sans parler des pots d’échappement latéraux extralarges.


Une capote classique est prévue pour les jours de pluie.
En effet, la réédition de la légendaire voiture américaine AC Cobra 427 des années 1965-66 dont il n’existe que 341 exemplaires n’est pas pour les mauviettes, même si la finition de l’intérieur haut de gamme a été réalisée avec le plus grand soin et donne une impression de luxe. Un toit? Où ça? Comme le modèle d’origine, l’AC Mk VI ne dispose que d’une capote en deux parties d’après le modèle des roadsters classiques. Il faut s’en accommoder, même lorsqu’un véritable orage concurrence le grondement de la Mk VI. Mais oublions.

Au cœur de l’enfer
La Mk VI est une voiture de sport comme on n’en fait plus. Authentique et sans concessions. Les pédales arrondies en aluminium n’attendent que d’être actionnées. L’aiguille du tachymètre galope dans le sens inverse des aiguilles d’une montre conformément à la tradition anglaise. Oubliez la radio: le bruit des échappements latéraux est trop puissant. On se sent comme au cœur de l’enfer, par exemple sur le circuit classique de Sebring en Floride où les anciennes Cobra de Caroll Shelby ont fait l’histoire de la course automobile.


Le V8 de la Corvette offre une propulsion puissante.
Mais ne vous y trompez pas: la puissance sonore de cette ultra sportive ne fera pas voler en éclat les vitres du voisinage. Le séisme sonore ne provoque une poussée d’adrénaline que chez les occupants. À l’extérieur, les fréquences graves se transforment en un sympathique ronronnement. À l’époque celui-ci était produit par des moteurs Ford. La nouvelle édition mise sur le moteur et la boîte manuelle à 6 rapports de la Corvette actuelle. La GT que nous avons testée disposait du 7 litres de la Z06. La GTS de 647 ch vendue à EUR 129'000.– est animée par le puissant V8 6,2 litres suralimenté de la ZR1.

Retour aux sources
Même avec le moteur le moins puissant, l’AC impressionne par le déploiement de sa puissance et son bon comportement routier. Le plaisir de conduire est au rendez-vous. Rien n’a été édulcoré. On ressent la puissance par tous les pores et il faut déployer toute son habileté pour la maîtriser. Pas d’ESP, pas de système antipatinage. Seulement un blocage de différentiel pour améliorer encore la propulsion.


990 kg de charme pur.
Le bolide à deux places aborde les virages lestement. Le V8 est monté très en arrière de l’essieu avant pour une répartition idéale des masses. La nouvelle AC obtient aussi de bonnes notes en matière de torsion. Le châssis est composé d’un cadre en acier classique et la carrosserie ouverte est en aluminium renforcé.

Après un essai sur route approfondi, on peut dire en toute bonne foi que l’original est de retour. Les nouvelles AC fabriquées par la nouvelle société partenaire, Gullwing GmbH basée à Heyda près de Dresde, présentent une finition de grande qualité. De plus, de sérieux projets d’avenir se dessinent concernant l’ajout d’autres séries afin de ressusciter la marque comme il se doit.