Essai Chrysler 300C SRT8 / comparatif avec 300C Hemi
Publié : 20 juin 2006 16:15
Une 300C SRT8 (véhicule de presse) était de passage pour 24h au CAR et quelques clients chosis ont été invités à en prendre le volant.
Pour rappel: V8 Hemi 6.1L 431CV à 6000rpm et 569nm à 4600rpm. 0-100 en 5.3s (données d'usine) et Vmax 265kph. 2040 kg en ordre de marche.
Dechroming (pare-chocs, rétro...), roues 20'', légèrement plus basse, avec petits spoiler AV et AR et micro élargissement des ailes, pour l'extéreur. A l'intérieur, suppression du bois pour du cuir noir, nouvelle console en pseudo alu look technique et sièges sports en cuir/alcantara noir. Des logos SRT à gauche, à droite.
Plus sobre, elle est moins tape-à-l'oeil que les autres 300C européennes. Les plastiques, le choix des matériaux (y.c. le cuir) et les détails de finitions restent inférieurs au sommet européen (Audi).
Le pont légèrement plus court que la 300C Hemi (5.7L, 340CV) et l'échappement plus tonique donnent immédiatement plus de vigueur perçue. La gestion de la boite auto (5) est aussi plus sportive.
La tenue de route est plus stable mais pas plus ferme, presque moins sautillante dans les nids-de-poules. La direction est étonamment plus légère. Le châssis est toujours autant sensible (et inréglable), elle tirait à gauche alors que ma 300C Hemi tire à droite malgré plusieurs passages en atelier et le montage d'un kit spécifique d'usine.
Le freinage est enfin puissant et mordant. Je n'ai pas testé sa résistance. Il est cohérent avec le reste. Sur la 300C Hemi, il est seulement puissant, sans le mordant.
En usage soft (moins de 2500rpm), pas de différence notable ou d'intérêt particulier pour la SRT8. Quand on demande plus, une pêche redoutable est disponible. Le 6.1L est très vivant avec quasiment pas d'inertie, ce qui est surprenant par rapport au 5.7L plus "lourd" et encore plus en comparaison avec les V8 GM série LS (tout alu). En fait, on a pas l'impression de conduire un 6.1L. On pourrait plus le comparer à un Northstar 4.6L de Cadillac dont le conception est beaucoup plus complexe (4 arbres et 32V).
En me livrait à mon petit teste habituel: entrée d'autoroute à 30kph dans le virage et à fond dès que c'est droit, on entre facile à plus de 150 en bout de piste. La reprise 120-180 est un moment de bonheur où on s'enfonce dans le siège alors que le film va de plus en plus vite dans un grondement explicite mais pas gênant...
Ce genre d'auto est un véritable délice à conduire (pour un amateur d'américaine...): la pêche du moteur et la sportivité mesurée des réglages donne une impression de légèreté qui gomme littéralement les 2 tonnes menées. On va vite sans effort, une véritable machine à rouler des centaines de kilomètres par jour sans fatigue.
Un rapport prix/prestations/perfomances très intéressant. Ma femme a beaucoup apprécié la conduite et l'a trouvée facile malgré son gabarit. Elle a beaucoup aimé le côté bondissant du gros V8.
Un essai plus "pro" avec des mesures de cette auto paraîtra dans la revue automobile de jeudi.
Pour rappel: V8 Hemi 6.1L 431CV à 6000rpm et 569nm à 4600rpm. 0-100 en 5.3s (données d'usine) et Vmax 265kph. 2040 kg en ordre de marche.
Dechroming (pare-chocs, rétro...), roues 20'', légèrement plus basse, avec petits spoiler AV et AR et micro élargissement des ailes, pour l'extéreur. A l'intérieur, suppression du bois pour du cuir noir, nouvelle console en pseudo alu look technique et sièges sports en cuir/alcantara noir. Des logos SRT à gauche, à droite.
Plus sobre, elle est moins tape-à-l'oeil que les autres 300C européennes. Les plastiques, le choix des matériaux (y.c. le cuir) et les détails de finitions restent inférieurs au sommet européen (Audi).
Le pont légèrement plus court que la 300C Hemi (5.7L, 340CV) et l'échappement plus tonique donnent immédiatement plus de vigueur perçue. La gestion de la boite auto (5) est aussi plus sportive.
La tenue de route est plus stable mais pas plus ferme, presque moins sautillante dans les nids-de-poules. La direction est étonamment plus légère. Le châssis est toujours autant sensible (et inréglable), elle tirait à gauche alors que ma 300C Hemi tire à droite malgré plusieurs passages en atelier et le montage d'un kit spécifique d'usine.
Le freinage est enfin puissant et mordant. Je n'ai pas testé sa résistance. Il est cohérent avec le reste. Sur la 300C Hemi, il est seulement puissant, sans le mordant.
En usage soft (moins de 2500rpm), pas de différence notable ou d'intérêt particulier pour la SRT8. Quand on demande plus, une pêche redoutable est disponible. Le 6.1L est très vivant avec quasiment pas d'inertie, ce qui est surprenant par rapport au 5.7L plus "lourd" et encore plus en comparaison avec les V8 GM série LS (tout alu). En fait, on a pas l'impression de conduire un 6.1L. On pourrait plus le comparer à un Northstar 4.6L de Cadillac dont le conception est beaucoup plus complexe (4 arbres et 32V).
En me livrait à mon petit teste habituel: entrée d'autoroute à 30kph dans le virage et à fond dès que c'est droit, on entre facile à plus de 150 en bout de piste. La reprise 120-180 est un moment de bonheur où on s'enfonce dans le siège alors que le film va de plus en plus vite dans un grondement explicite mais pas gênant...
Ce genre d'auto est un véritable délice à conduire (pour un amateur d'américaine...): la pêche du moteur et la sportivité mesurée des réglages donne une impression de légèreté qui gomme littéralement les 2 tonnes menées. On va vite sans effort, une véritable machine à rouler des centaines de kilomètres par jour sans fatigue.
Un rapport prix/prestations/perfomances très intéressant. Ma femme a beaucoup apprécié la conduite et l'a trouvée facile malgré son gabarit. Elle a beaucoup aimé le côté bondissant du gros V8.
Un essai plus "pro" avec des mesures de cette auto paraîtra dans la revue automobile de jeudi.
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