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Trouve une marque qui ne fait pas la même chose ...
Gros marché hyper compétitif où il y a du volume à faire, les marques font du chiffre, pas de la marge,

ze_shark a écrit :Trouve une marque qui ne fait pas la même chose ...
Gros marché hyper compétitif où il y a du volume à faire, les marques font du chiffre, pas de la marge,

Enfin quand même, la différence est juste énorme !
Cela prouve en tout cas qu'il existe de réelles marges de négociation, c'est la seule bonne nouvelle ...

Tu ne peux négocier que dans la limite des prérogatives de l'interlocuteur. La marge d'une concession suisse est largement inférieure à la différence de prix avec les US, et il faut bien qu'ils vivent et paient les factures et le personnel aussi.

Donc la seule solution est de se passer des services de proximité, contourner les politiques de pricing du groupe, et acheter à l'étranger. Avec les inconvénients et risques que ça incombe.

ze_shark a écrit :Tu ne peux négocier que dans la limite des prérogatives de l'interlocuteur. La marge d'une concession suisse est largement inférieure à la différence de prix avec les US, et il faut bien qu'ils vivent et paient les factures et le personnel aussi.

Donc la seule solution est de se passer des services de proximité, contourner les politiques de pricing du groupe, et acheter à l'étranger. Avec les inconvénients et risques que ça incombe.

Je suis d'accord avec ton analyse et même si les écarts de prix peuvent justifier l'envie d'acquérir le véhicule aux States ou au Canada, l'ensemble des contraintes liés à ce choix rend l'opération délicate pour ne pas dire hasardeuse...

Je pense malgré tout, que l'offre tarifaire Alfa est bien trop élevée en Europe par rapport aux réflexes d'achats de la population qui préférera dans pratiquement tous les cas, acheter Audi, BMW ou Mercedes même avec un équipement un poil plus riche chez Alfa.
Et puis pour 50.000€, soit le prix d'un bruyant quatre cylindres 2.2 diesel Q4 neuve, on trouve facilement une BMW 430d Xdrive avec moins de 20000 kilomètres et ... 6 cylindres de plus de 300cv!
(Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres)...

M'a bien fait rigoler cette review moi aussi

La conclusion est à la fin, mais les brittons étant brittons ...

ze_shark a écrit :

La conclusion est à la fin, mais les brittons étant brittons ...

Je n'ai jamais porté les sujets de la "Perfide Albion" dans mon cœur mais je dois admettre que sur ce sujet je suis du même avis que ces "brittons" ...

Ventes en Europe sur la première année de commercialisation: 18'908 (Mai 2016-Avril 2017)
Prévisions de ventes mondiales de Marchionne pour la même période: 75'000 à 100'000.
Un exemple de plus de la longue série de forecasts extravagants, intenables et jamais tenus.

Pourtant, le produit n'est pas mauvais du tout, même plutôt bien (on verra en temps utile la Giulia Super et le Stelvio).
Mais pas de version break (critique pour l'Europe), et malgré l'engouement pour les crossovers, ça ne fait pas tout. En tout cas pas pour Alfa.

du même avis... as-t-on les chiffres US par curiosité ?

Quelles sont les chiffres des ventes de la concurrence germanique ?

Huntox a écrit : ↑

24 juin 2017 10:36

du même avis... as-t-on les chiffres US par curiosité ?

Yep ...


En comparaison avec les teutons:


C'est peut-être du supply, bla bla, mais comme le marché US est sensé être stratégique (et que la clientèle n'attend pas là-bas, elle repart dans l'heure avec la voiture achetée), je ne vois pas pourquoi ils privilégieraient l'Europe.

Carbene a écrit : ↑

24 juin 2017 12:07

Quelles sont les chiffres des ventes de la concurrence germanique ?

C'est juste un mois, mais ça donne une bonne idée:



Ici, les ventes cumulées sur 11 mois en 2016 en Europe:
1. VW Passat 189,091 -8%
2. Mercedes C class 162,546 +1%
3. Audi A4 152,029 +30%
4. BMW 3 series 132,495 +1%
5. Skoda Superb 79,533 +79%
6. Opel Insignia 68,495 -17%
7. Ford Mondeo 66,979 -9%
8. BMW 4 series 63,686 -6%
9. Volvo S60/V60 47,429 -1%
10. Audi A5 40,913 -3%

Donc avec 19'000 voitures, Alfa vend 7-8x moins que BMW, Audi ou Mercedes.

Merci pour les chiffres, c'est vraiment pas folichon !

C'est brutal, et c'est le contraire qui serait étonnant. Le succès ne se décrète pas à coup de déclarations fracassantes, il se construit.

Le produit est un des pilliers du marketing mix théorisé par ce cher Kotler, mais seulement un sur quatre. Il est peu plausible qu'une organisation de marketing et de ventes, largement décentralisée dans un réseau de tiers, va se réveiller après une vingtaine d'années d'agonie, et surperformer. On peut sortir hibernatus de la glace et découvrir qu'il est en vie, il ne va pas enfumer Tyson Gay sur son premier 100m pour autant.