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Essai Skoda Karoq

Après une déclinaison catalane du Tiguan, au tour des tchèques.

Skoda est une marque qui s’est très vite imposée en Suisse, depuis la commercialisation de l’Octavia en 1996, pour arriver à 6.5% de part de marché. Le lancement du Kodiaq en mars 2017 et ses ventes représentant un peu moins de deux mille unités depuis ont encouragé la firme de Prague à débarquer sur le segment des SUV compacts avec le Karoq. Un de plus me direz-vous et je ne vais pas vous contredire. Alors que dans le groupe VW le Tiguan s’est renouvellé il y’a peu et que l’Ateca se voit de plus en plus sur nos routes, à quelle place peut bien prétendre ce nouveau venu aux dents longues ? Eléments de réponses depuis la Sicile, lieu de la présentation officielle de ce modèle.

Essai Skoda Karoq TDI Gris Perle

Skoda n’a plus rien à prouver en ce qui concerne la transmission intégrale: l’Octavia est le deuxième modèle le plus vendu sur le marché Suisse dans cette configuration. L’extension vers les crossovers était donc naturelle, d’où le lancement du Kodiak en 2016 et du Karoq en 2017. Ce dernier est cependant également disponible en traction afin de toucher un plus large panel de clients citadins pas nécessairement dépendants de la transmission intégrale dans leur quotidien.

Essai Skoda Karoq

Côté motorisation, la gamme démarre avec le 3 cylindres 1.0 TSi développant 115 ch à 5’500 t/min et 200 Nm dès 2’000 t/min mais uniquement disponible en traction. L’offre essence continue avec le nouveau et intéressant 1.5 TSi développant 150 ch entre 5’000 et 6’000 t/min et 250 Nm de 1’500 à 3’500 t/min. Cette version sera lancée en novembre 2017 en traction, la transmission intégrale, couplée uniquement à la boite DSG 7, arrivera dans le deuxième semestre 2018.

Essai Skoda Karoq 2.0 TDI

La dernière motorisation de lancement est la version phare pour le marché helvétique: le 2.0 TDi de 150 ch de 3’500 à 4’000 t/min et 340 Nm de 1’750 à 3’000 t/min.  Il est disponible uniquement avec la transmission intégrale mais deux boîtes, manuelle ou DSG 7 à choix. Enfin, une évolution de ce bloc diesel développant 190 ch entre 3’500 et 4’000 t/min pour 400Nm entre 1’750 et 3’250 t/min nous est promise pour le premier trimestre 2018, en transmission intégrale et DSG 7. Avec la masse à déplacer, le couple offert par ces deux dernières motorisations les rend attractives, mais dans cette ère post-dieselgate, est-ce vraiment raisonnable ? Nous y reviendrons,  principalement pour la version 150 ch.

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