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Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

La Giulia Veloce: pour ceux qui n’ont pas trouvé leur trèfle à quatre feuilles ?

Digne remplaçante de la 159, Alfa Romeo décline sa Giulia dans une version médiane, nommée Veloce. Oubliez le côté tape à l’œil de la version Quadrifoglio, notre modèle se pose en concurrente directe des berlines allemandes, tout en sobriété et classe à l’italienne. Petit tour d’horizon sur plus de 600 kms.

Le design extérieur

Incontestablement Alfa Romeo, c’est le slogan choisi par la marque. Robe de couleur “Grigio Stromboli”, trilobe prononcé orné des armoiries de la marque, des projecteurs racés, fins et efficaces ainsi que des nids d’abeilles en suffisance forment le nez de la Giulia, qui n’a rien à envier à sa déclinaison plus turbulente. Le long capot, plus sobre, confirme l’impression musculeuse du train avant de 1860 mm de large, rendant quelques 13mm à la Quadrifoglio.

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce

La suite est dans la même veine. Lignes épurées et sobres mais ne manquant pas de caractère, Alfa Romeo a tout de même abandonné les poignées arrière cachées de la Giulietta. La monte en 225/40R19 à l’avant et 255/35R19 optionnelle apporte une sportivité bien plus marquée que chez la concurrence germanique. Une ligne autoritaire longeant quasiment l’entier des 4’643 mm de long termine sa course sur des optiques arrière relativement simples mais confirmant la sobriété de l’ensemble. La double sortie d’échappement nous promet une motorisation qui n’est pas là pour faire de la figuration, tout du moins c’est ce que j’espère. Mon côté nostalgique me fait regretter l’abandon de la serrure cachée derrière le sigle arrière que mon père aimait me montrer, mais nous ne sommes pas là pour faire dans le sentimental alors installons-nous au volant.

L’intérieur

L’ouverture offerte par les quatre portes est une bonne surprise. Les porte-à-faux courts permettant de garder un empattement quasiment identique aux concurrentes tout en économisant quelques centimètres de long (BMW mise à part) font que les passages de roues n’empiètent que peu sur ladite ouverture, expliquant l’accès relativement aisé par toutes les portes.

Essai Alfa Romeo Giulia Veloce intérieur tableau de bord

Installé derrière le volant, c’est un raffinement dont je n’ai pas l’habitude qui me fait face. Des sièges en cuir de très bonne qualité, confortables et bien enveloppants au niveau des côtes, permettent un réglage précis de la position de conduite. Le volant, agréable et fin, nous donne l’impression d’avoir la voiture bien en main dès les premiers tours de roues. La planche de bord et les panneaux de portes utilisent quelques plastiques plus durs sur la partie inférieure mais tout ceci reste de bonne qualité. Le tunnel central, très haut, reçoit une molette centrale qui commande l’écran central de 8.8“, bien incorporé dans la planche de bord mais pas tactile. Le réglage du mode de conduite DNA est également présent ainsi que le sélecteur de la boite auto à 8 rapports de chez ZF. Trouvez encore le réglage de ventilation, des sièges et du volant chauffant au milieu de tout ça et le compte est bon.

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